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Une mise à jour sur la situation de COVID-19 dans les zones où les SCJM sont présentes (1/08/2020)

Chères Sœurs,

Nous avons maintenant dépassé le choc et l’incrédulité devant l’apparition de la pandémie de Covid-19. Nous avons essayé d’y faire face dans la foi, l’espoir et le courage. Nous avons écouté le Dieu qui communique puissamment avec nous à travers cette intervention profondément dérangeante dans nos vies. Nous continuons à prier pour être délivrés de ce virus afin de continuer à vivre pleinement notre vie.

Comme vous le découvrirez dans les récits ci-dessous, il semble que le mot "PAS ENCORE" résume la situation actuelle ! L’impact d’une deuxième vague du virus se fait sentir dans plusieurs parties du monde, y compris dans le monde des SCJM.

En plus de cela, une opinion qui semble se renforcer parmi les analystes et les commentateurs est que le coronavirus est là pour durer et que nous ferions mieux de nous préparer à vivre avec lui d’une manière agréable ! Si c’est le cas, nous devons affiner nos capacités d’écoute pour entendre la "petite" voix du Seigneur dans cette situation et être prêts à prendre des chemins nouveaux et inexplorés.

Par l’intermédiaire du prophète Jérémie, le Seigneur nous dit : "Je connais les pensées que je forme à votre sujet ... pensées de paix et non de malheur, pour vous donner un avenir et une espérance". Nous nous accrochons fermement à cette promesse du Seigneur à mesure que nous allons de l’avant !

Sœur Lucy Jacob

Bruxelles

Belgique

Le pays commençait à retrouver une sorte de vie normale lorsque, à la mi-juillet, des rapports sur de nouveaux cas ont commencé à apparaître. Alors que ce nombre commençait à augmenter, il était clair que la deuxième vague avait commencé à balayer le pays. La moyenne des infections quotidiennes s’élève à 371, soit une augmentation de 62 % par semaine. En ce moment, Anvers est l’épicentre du virus, et Bruxelles est censée être le prochain. En conséquence, le Gouvernement a renforcé les mesures de précaution pour les quatre prochaines semaines au moins, avec de nouvelles limites aux contacts et aux événements : les contacts sociaux sont limités à cinq personnes ; les événements organisés sont limités à 100 personnes ; les masques sont obligatoires de toute façon ; les achats doivent à nouveau être faits seuls et le temps maximum d’achat de 30 minutes a également été réintroduit.

Rwanda

Le Rwanda partage lui aussi avec le reste du monde les effets du Coronavirus, bien qu’il ne soit pas trop mal loti par rapport à d’autres pays. Selon un bilan récent, 898 cas actifs de Covid-19 sont actuellement hospitalisés ; 918 se sont déjà rétablis et, en tout, 5 décès ont été signalés.

Dans certaines paroisses, il y a une messe quotidienne, mais réservée seulement aux religieux. La messe dominicale est ouverte à tous en suivant toutes les règles requises. Des sanctions sévères sont appliquées aux personnes qui ne respectent pas les règles. Il y a donc une obéissance dictée au moins par la peur. La circulation est autorisée sur la route jusqu’à 21 heures et tous les magasins restent ouverts jusqu’au soir. Les écoles restent fermées. Toutes les autres activités se poursuivent comme d’habitude. Le confinement complet et la quarantaine se poursuivent dans les zones où il y a le plus de nouveaux cas. Les frontières avec les pays voisins restent toujours fermées.

Mais au Burundi, où nous avons une communauté, les gens semblent vivre dans un autre monde. La vie est très normale, comme si rien ne s’était passé : pas de masques, pas de distanciation sociale, pas de restrictions. Les gens meurent, mais personne ne parle de Coronavirus.

Pakistan

Comme la pandémie n’a frappé que les grandes villes, la plupart des gens ne l’ont pas prise au sérieux. Malgré les confinements dans différentes régions du pays, les gens se déplacent sans masque. Dans certains endroits, l’amende est imposée et là, le masque est porté dès que l’on voit un policier. La vie semble normale, sauf dans les établissements d’enseignement. Ceux-ci restent fermés, et tous les deux jours une nouvelle date pour la réouverture est annoncée. Les banques, les instituts gouvernementaux, les centres commerciaux et les magasins ne laissent pas entrer les gens qui ne portent pas de masque ou ne se désinfectent pas les mains.

La fermeture des établissements d’enseignement a protégé nos enfants de la pandémie. Les écoles des villes ont des cours en ligne. En outre, le Gouvernement a commencé à donner des cours à la télévision pour les différents niveaux. Les écoles privées, dont les nôtres, connaissent de nombreuses difficultés financières, car le Gouvernement n’autorise pas le licenciement ou le non-paiement des employés.

Les églises sont toujours fermées, bien que certaines permettent à un nombre limité de fidèles de participer à la Messe dominicale. Nous, les SCJM, avons la chance d’avoir la célébration eucharistique assez fréquemment. Nous prions pour que Dieu délivre le monde entier de ce fléau mortel et nous permette de retrouver un mode de vie normal.

Vietnam

Le peuple vietnamien est revenu à la vie normale depuis le 30 avril. Les églises, les écoles, les magasins et les services suivent leurs horaires habituels. Les gens ont recommencé à se sentir en sécurité après une période de peur et d’inquiétude. Les conversations, les nouvelles, les discussions sur le Covid-19 semblent de moins en moins nombreuses dans le pays.

Les vacances d’été sont arrivées et, alors que tout le monde était d’humeur à prendre des vacances et à se détendre, soudainement, le 25 juillet, le premier cas de transmission communautaire du Vietnam a été signalé à Da Nang, après 99 jours sans qu’un nouveau cas ne soit signalé. Le patient qui a été testé positif n’avait pas d’antécédents de voyage. On ne sait toujours pas comment il a contracté le virus. Les onze derniers cas incluent sept patients et quatre membres du personnel médical liés à l’hôpital de Da Nang. Pour l’instant, la ville de Da Nang applique les mesures de confinement les plus strictes en matière de distanciation sociale. 

Dans d’autres régions du pays, en particulier à Hanoï et à Ho Chi Minh ville, les gens sont à nouveau prudents quant à la gravité de la transmission du Covid-19. Les masques sont exigés dans tous les lieux publics. La police locale visite les maisons et les foyers pour s’assurer que toutes les mesures sont prises pour prévenir l’infection, y compris dans nos communautés. Les rassemblements sociaux sont à nouveau interdits.

Les églises, les communautés religieuses et les fidèles prient constamment pour la guérison du monde du coronavirus.

Sri Lanka

Le Sri Lanka a, jusqu’à présent, répondu efficacement aux alertes précoces du Covid-19. Actuellement, le pays est en train de suivre de près la situation et de renforcer sa préparation afin de pouvoir réagir efficacement pour lutter contre toute nouvelle situation.

Plus de six mois après le début de cette pandémie, le Sri Lanka a fait d’énormes progrès dans le contrôle de la propagation du COVID-19. Au cours des quatre derniers mois, le Gouvernement, en collaboration avec les responsables médicaux et les trois forces (l’armée, la marine et la force aérienne), a pris diverses mesures pour réduire au maximum la propagation du COVID-19 sur l’île. Le soutien apporté par le public en respectant les mesures et en maintenant le bon ordre et la discipline a été d’une grande aide.

On peut supposer que le Sri Lanka est très proche de la victoire sur cette pandémie. Les écoles sont ré-ouvertes progressivement après une fermeture de 115 jours. Les élections parlementaires se tiendront en août avec des mesures et des directives sanitaires strictes.

Aujourd’hui, le nombre total de cas confirmés s’élève à 2 810, dont 503 cas actifs. 2.296 cas de guérison et 11 décès sont signalés.

L’évolution des modes de vie de la "nouvelle normalité" post-pandémique pourrait s’avérer être un défi pour beaucoup, notamment en ce qui concerne les transports, l’emploi et les besoins quotidiens.

Inde

La pandémie de Coronavirus continue de faire rage sur le sous-continent indien. On observe une diminution du nombre des nouveaux cas dans certains États, mais la pandémie se propage dans d’autres. Les États du sud de l’Inde qui ont réussi à la contrôler au début sont maintenant confrontés à une transmission locale et communautaire. Delhi, qui se trouvait presque au sommet de l’échelle, voit maintenant diminuer le nombre de nouveaux cas. À l’heure actuelle, l’Inde compte un total de 1,5 million de cas (1 583 156) et de 34 224 décès. Un bon nombre de personnes infectées sont également en cours de guérison. Malgré le confinement de certaines régions et les restrictions de voyage à l’intérieur du pays, la vie continue et tous essaient d’apprendre à vivre avec elle en prenant les précautions nécessaires. En ce qui concerne l’éducation, les cours en ligne battent leur plein. Quelques autres activités sont également reprises.

A travers tout cela, les pauvres sont ceux qui souffrent le plus, sans travail et sans moyens pour faire vivre leur famille. Beaucoup sont frappés par la peur, l’anxiété et l’inquiétude, non seulement à cause du virus mais aussi à propos de leur avenir.

La ville de Ranchi, la capitale du Jharkhand, est l’une des zones à risque pour les cas positifs. Cependant, de nombreux hôpitaux privés de l’État ont été fermés, faute d’installations permettant de soigner les patients atteints du Covid-19 et certains ont été clôturés car ils ont soigné des personnes infectées sans prendre les précautions nécessaires. L’hôpital Mercy à Jamshedpur est resté ouvert pour les patients ordinaires, offrant un répit aux habitants. Bien que nous ayons préparé des chambres d’isolement pour les cas de contagion en cas d’urgence, nous n’étions pas totalement préparés à traiter les personnes infectées. À la mi-juillet, des membres du personnel hospitalier ont commencé à être infectés et des patients ont été testés positifs. Ils ont dû être isolés et ceux qui sont entrés en contact avec eux, mis en quarantaine. Cela a entraîné une diminution du nombre de membres du personnel et la fermeture des services concernés. En peu de temps, le 22 juillet, l’hôpital a également dû être fermé. 

L’ensemble de l’hôpital a été nettoyé et assaini pendant cette période de fermeture totale. Il a été fumigé selon les règles imposées par le Gouvernement et est maintenant prêt à accueillir de nouveaux patients. Les Sœurs ont confiance que tout ira bien lorsque l’hôpital rouvrira, bien qu’il y ait également de la peur, de l’anxiété et un sentiment d’incertitude alors que la situation du Covid-19 dans l’État va de mal en pis.

Dans une situation où nous ne pouvons pas faire grand-chose, les SCJM s’accrochent au Seigneur dans l’espoir. Nous continuons à « faire violence au ciel » pour que le Seigneur ait de la compassion pour notre monde. Ce qui nous donne l’élan et l’assurance, c’est la confiance que nous avons en Dieu, qui nous dit que rien ne se passe à son insu et qu’il prendra soin de ceux qui s’occupent des autres.

Philippines

Nous sommes très reconnaissantes à Dieu Tout-Puissant qui prend continuellement soin de nous, nous fait bénéficier de son attention, de sa tendresse et de sa protection providentielles.

Il y a aujourd’hui 89 374 cas confirmés dans le pays. Environ 65 064 d’entre eux se sont rétablis et le nombre de décès s’élève à 1 983. Les gouvernements national et locaux ont réagi à la pandémie par diverses déclarations d’urgence, la fermeture des écoles et l’interdiction de réunions publiques, des mesures de confinement et d’autres restrictions destinées à ralentir la progression du virus. Les défis de chaque jour ne cessent de nous rappeler et de nous sensibiliser à la réalité de la vie autour de nous, en particulier lorsque nous voyons comment les pauvres s’appauvrissent chaque jour. La réouverture des écoles est reportée au fur et à mesure que de nouveaux cas sont signalés. Les enfants ont des cours en ligne, mais peu d’entre eux peuvent en bénéficier. Il est conseillé aux malades de rester chez eux et de se faire soigner.

En ces temps difficiles, nous sommes invités à considérer ces défis comme une invitation à nous convertir et à renouveler notre foi en Dieu.

R.D. Congo

En date du 18 mars à minuit, le Président de la République Démocratique du Congo avait annoncé l’Etat d’urgence sanitaire, à cause des cas de Covid-19 détectés à Kinshasa le 10 mars 2020. Il avait demandé à tout son peuple d’observer quelques mesures pour prévenir la pandémie.

L’état d’urgence a été levé le 21 juillet dernier. A cette date, le Président a annoncé la reprise des cours, en commençant par les classes terminales des écoles primaires, secondaires, supérieures et universitaires, à partir du 03/08/2020 ; et à partir du 15/08, la réouverture des églises et des lieux de cultes, des mouvements migratoires et interprovinciaux, la réouverture des ports et aéroports, de toutes les frontières, des discothèques, stades et salles de spectacles. Pour les funérailles, les dispositions restent les mêmes et sont de stricte application.

En outre, il a souligné que grâce aux efforts de l’équipe de riposte, le taux de mortalité est passé de 11% à 2.4%. La tendance de la mortalité est à la baisse durant ce mois de juillet. La RDC occupe la 9ème place en Afrique pour des cas détectés et la 12ème place, toujours en Afrique, pour le nombre de décès. 

Le retour à la vie normale est autorisé, dans le respect des mesures barrières et en suivant les modalités fixées par les équipes de riposte : contrôle des températures à chaque entrée, lavage des mains, port obligatoire du masque dans les lieux publics, désinfection régulière des lieux d’activités…

Le 29/07/2020, le média officiel a communiqué les statistiques suivantes : 9.010 cas contaminés, 6.437 guéris et 215 décès.

Mali

À ce jour, le Mali a signalé 2520 cas d’infection au Covid-19, 75 décès et 1919 cas guéris. L’État continue à rechercher les cas possibles d’infection dans le pays et oriente sa population vers le maintien du calme et le respect de toutes les mesures de précaution. Cependant, tout le monde n’y prête pas suffisamment attention.

Les écoles sont ré-ouvertes. Le système de transport public n’a jamais été touché. L’aéroport doit ouvrir prochainement.

Nous continuons à intercéder pour notre monde en souffrance.

Angleterre

La pandémie actuelle se poursuit, et semble impossible à arrêter, ici, au Royaume-Uni comme ailleurs dans le monde. Les gens, en particulier les plus vulnérables, sont réellement et naturellement effrayés, car il n’existe pas encore de "médicament miracle" ou de vaccin pour combattre ce virus. Les recherches en cours dans les différentes institutions, dont l’université d’Oxford, pour ne citer qu’elle, laissent entrevoir une lueur d’espoir à l’horizon.

Cependant, l’inquiétude quant à la propagation potentielle de la maladie est encore plus grande lorsque, le jeudi 30 juillet, le nombre de cas de Coronavirus dans le pays a augmenté de 28 % par rapport au premier du mois. Notre mortalité est certainement plus accentuée en cette période extrêmement incertaine.

En outre, selon les nouvelles de ce matin, notre Premier ministre, Mr. Boris Johnson, a déclaré qu’il "enfoncerait la pédale de frein" du déconfinement étant donné que les infections ont doublé en un mois. Sa déclaration résume, en fait, de manière succincte l’ensemble de la situation. C’était le jour où de nombreuses entreprises devaient rouvrir ; au lieu de cela, il semble que le pays ait probablement atteint, pour l’instant, les limites de ce qui peut être fait pour revenir à une vie considérée comme normale. On peut se demander si elle le redeviendra un jour ou si nous parlerons plutôt de « nouvelle normalité Covid-19 ».

Irlande

Selon les dernières statistiques, l’Irlande compte 26 027 cas confirmés de Covid-19 et 1763 décès liés au Coronavirus. Les derniers chiffres montrent que la pandémie est réapparue dans le pays. En deux jours, le pays est passé d’une épidémiologie relativement stable à une importante tendance à une éclosion de la pandémie. Il est conseillé à tous de faire preuve d’une grande prudence et de respecter les conseils en matière de santé publique afin d’éviter une nouvelle propagation du virus. La vigilance et les mesures de précaution doivent être observées. 


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