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QUATRIÈME COMMUNIQUÉ DU CHAPITRE GÉNÉRAL DE 2023

8 août 2023

Chères sœurs,

Nous pensons à vous et nous nous réjouissons de vous rencontrer bientôt...

Le temps et la marée n’attendent personne. Ils n’attendent donc pas non plus les SCJM. Nous avons atteint un stade où nous avions à bien peser et choisir les mots à mettre dans les textes ! Toutes nos compétences en matière d’écriture créative ont été mises à contribution, alors que nous essayions de formuler nos orientations pour les six années à venir. Nous avons fébrilement écrit des mots sur nos ordinateurs portables, tout en nous efforçant de formuler nos rêves en tant que congrégation à ce stade de notre histoire.

Ce processus nous a permis de nous connaître plus profondément et d’élargir notre vocabulaire, tout en développant des expressions artistiques de ce que nous essayions de transmettre par le biais d’images. Ces ébauches finales ont été soumises aux mains expertes du Comité de rédaction pour la version finale, bien "cuite", selon le vocabulaire du Frère Emili Turu, notre facilitateur.

Nous avons également consacré du temps à une autre conversation afin d’approfondir notre compréhension et d’élargir notre vision concernant les communautés internationales. L’échange d’idées était riche et a mis en lumière la réalité actuelle et la façon dont nous pouvons aller de l’avant dans l’avenir afin de maintenir la flamme de notre charisme en vie. Deus Caritas est  !

Des directives ont été données pour nous aider à transmettre l’essence du CG 23 aux Provinces/Régions et aussi pour planifier la deuxième session du Chapitre provincial.
Nous avons eu une pause bienvenue, dimanche : elle s’est terminée par une soirée culturelle. Elle a été marquée par une expression visuelle et colorée de la richesse et de la variété des costumes et des cultures. Ce fut une soirée des plus agréables avec beaucoup de plaisir et d’amusement, ainsi qu’une expression esthétique du thème du chapitre à travers des chants, des danses et des sketches.

Le 7 août, nous avons achevé le travail du Chapitre, avec l’approbation des documents et du compte-rendu de tout le Chapitre. Dans son discours de clôture, Sr Lucy Jacob a remercié l’équipe sortante pour sa généreuse contribution au cours des six dernières années et lui a souhaité bonne chance pour sa future mission. Elle a salué la présence et l’engagement des facilitateurs et de tout notre personnel de soutien et les a remerciés au nom de tout le groupe. Elle a rappelé que le processus dans lequel nous nous sommes engagées de manière contemplative nous a poussées à grandir ensemble et à marcher sur le chemin de la synodalité. Nous rentrons chez nous avec un esprit dynamisé et renouvelé qui s’exprimera par des actions concrètes : elles nous permettront de transmettre la flamme de notre charisme à la prochaine génération.

Au nom des déléguées, Sœur Elizabeth Roche a exprimé notre gratitude et notre appréciation à Sœur Lucy Jacob et aux membres du Conseil pour s’être donnés sans réserve à la mission qui leur a été confiée, dans un esprit de leadership serviteur.

Sœur Lucy Jacob, la présidente, a ensuite déclaré le chapitre officiellement clos. Sœur Kim-Chi Duong, Secrétaire du Chapitre, a donné une vue d’ensemble informative sur la procédure du Chapitre en soulignant les éléments significatifs.

Notre dernière célébration eucharistique a eu lieu le 08.08.2023 et Mgr Lode Van Hecke, Évêque de Gand, en était le célébrant principal. Nous avons été ravies de ce que de nombreuses sœurs des communautés voisines aient pu se joindre à nous pour cette occasion spéciale. Dans son homélie, l’Évêque a exprimé sa gratitude pour l’occasion qui lui était donnée de célébrer cette Eucharistie avec nous, SCJM.

Dans son homélie, l’Évêque a attiré notre attention sur le fait qu’il existe deux interprétations des Bons Samaritains : la première est ce qu’il a appelé le "syndrome du Samaritain", qui concerne les personnes qui font du très bon travail pour les victimes de la société, mais qui le font pour améliorer leur propre réputation/profil. La seconde désigne le Bon Samaritain, au sens évangélique du terme, qui agit par compassion pour les personnes en périphérie, sans attendre quoi que ce soit.

Après l’homélie, a eu lieu l’installation officielle de la nouvelle équipe générale et notamment l’onction donnée par l’Évêque sur les mains de la nouvelle équipe dirigeante, Soeurs Lucy Jacob, Angélique Dikete, Béatrice Tshilemba, Suman Anima Toppo et Mary Joseph Valiyankal. Elles ont confirmé leur OUI (Fiat) à la l’élection du Chapitre.

Sœur Elizabeth, aînée du Chapitre, leur a ensuite remis le symbole qui nous rappelle à toutes notre appel à vivre dans l’esprit du Cor unum. Une fois la célébration eucharistique terminée, nous nous sommes rendues dans la salle à manger en dansant au son du tambour et des chants et nous y avons dégusté un repas de fête. Nous nous préparons maintenant à rentrer chez nous, l’esprit renouvelé.

Avec les bénédictions de Dieu et nos meilleurs vœux,

Les capitulantes

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TROISIÈME COMMUNIQUÉ DU CHAPITRE GÉNÉRAL DE 2023

1er août 2023

Chères sœurs,

Le matin du 25 juillet, une surprise nous attend dans la salle du chapitre : une boite magique. Elle est illustrée d’une image sur chaque face : Pape François, Poutine, Père Triest, Mère Placide, le tigre et l’éléphant. Nous découvrons ensuite que l’intérieur de la boite contient du chocolat. Qu’est-ce que cela veut dire ? Chaque personne voit les choses de son point de vue, sans se rendre compte que l’essentiel est parfois caché. Ceci nous a aidées à scruter les orientations précédemment déterminées. Cette tâche a été confiée aux différents groupes constitués la veille.

Après avoir observé et discerné, nous sommes passées, le 26 juillet, à une autre étape, celle de l’agir. Le processus d’approfondissement des thèmes poursuit son cours. Il nous a été demandé de proposer des réponses qui soient spécifiques, mesurables, atteignables, réalisables dans un temps limité (SMART).

Les journées du 27 au 29 juillet nous ont plongées dans le silence, la prière et le discernement. Elles ont abouti aux élections de la nouvelle équipe du gouvernement général. Au soir de la réélection de la supérieure générale, Sr Lucy Jacob, l’ambiance était à la fête. Les fleurs et l’apéritif étaient au rendez- vous. Le lendemain, les quatre conseillères générales ont accepté leur élection à notre grande joie. Comme David, le petit berger, chacune a été appelée là où elle exerçait son ministère : Sr Angélique Dikete renouvelle son mandat, Sr Béatrice Tshilemba va quitter Cana/ juniorat de Lubumbashi, Sr Suman Anima Toppo ne sera plus supérieure régionale du Vietnam et Sr Mary Joseph Valiyankal cessera d’être supérieure de la province de Ranchi.

Dans la soirée, une célébration eucharistique particulière nous a rassemblés. Dans son homélie, le prêtre a invité l’équipe à être sel de la terre et lumière du monde dans l’accomplissement de son ministère. Après la messe les capitulantes ont accueilli l’équipe sur un pas de danse et partagé un souper festif.

Dimanche, à 8h00, un car nous emmène à Malines où nous avons repéré quelques sites parcourus par le Père Triest en son temps. A 10h30, nous avons participé à la messe dans la cathédrale Saint- Rombaut. Ensuite, Sr Anne Marie Dhooghe nous a conduites au restaurant Lunch Garden. De là, nous nous sommes dirigées vers Bruxelles pour la visite de la ville. Le guide, Patrice, nous attendait à l’Atomium. Tout le monde était impressionné par l’immensité du symbole. Chemin faisant, nous avons eu le plaisir d’admirer à distance le palais, le parc royal, le parlement de la Fédération Wallonie –Bruxelles et la Chambre des représentants de Belgique. Pour terminer nous avons découvert le Parlement européen, organe parlementaire de l’Union européenne (UE). Il partage avec le Conseil de l’Union européenne le pouvoir législatif de l’UE. L’unité de ces pays prouve que l’union fait la force et peut œuvrer pour le bien être des peuples.

Le 31 juillet, nous nous sommes remises au travail avec une ardeur renouvelée.

Chères sœurs, nous sentons les effets de vos ferventes prières. Restons unies dans le Cor unum, anima una.

Vos sœurs capitulantes

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DEUXIÈME COMMUNIQUÉ DU CHAPITRE GÉNÉRAL DE 2023

25 juillet 2023

Chères Sœurs,

Nous vous envoyons à nouveau nos salutations de Dilbeek !

Nous avons poursuivi nos réflexions dans le contexte de la question " Qui est mon prochain ? " en utilisant le processus contemplatif " Observer, Réfléchir et Agir ". Les deux journées du 19 et du 20 juillet ont été consacrées à la présentation des rapports des Régions et des Provinces suivies de celui du Gouvernement Général. La Supérieure générale, Sr Lucy Jacob, et ses Conseillères, Sr Deepthika Silva, Sr Angélique Dikete, Sr Roshni Barla et Sr Cécile Ndaya, ont présenté un rapport détaillé sur la vie et la mission de la Congrégation au cours des six dernières années. Le rapport sur l’administration financière a été présenté par Sr Rosily Mathew, Économe générale.

Il nous était nécessaire d’écouter avec l’oreille du cœur ce que le Seigneur nous dit dans tout ce qui précède. Les présentations nous ont donné une vision claire de la vie des différentes entités ainsi qu’une vue globale de la Congrégation. A ce stade, nous avons été encouragées à passer du statut de déléguées à celui de capitulantes et à penser en tant que Congrégation.
De notre perspective globale de la Congrégation, nous avons été immergées dans l’esprit de notre Fondateur, le Père Triest, et de nos sœurs fondatrices lors d’un pèlerinage à Terhaegen et Lovendegem où nous avons été chaleureusement accueillies par Sœur Birgit Goslain et la Communauté Internationale. Après quelques rafraîchissements, nous nous sommes rendues aux archives et avons vécu des moments les plus émouvants et les plus profonds dans la chambre du Père Triest où nous avons écouté la conversation enregistrée sur son lit de mort.

L’étape suivante fut ’Huize De Bron’, la maison de fondation à Lovendegem, où Sr Anne-Marie Dhooghe et Sr Claire Boelens nous attendaient. L’histoire de cette maison nous était très familière et pourtant le fait d’y être physiquement était une expérience bouleversante.

De la première maison, nous avons marché jusqu’à la crypte où sont enterrés le Révérend Père Triest, Mère Placide et quelques Supérieures Générales précédentes, ainsi que le cimetière où reposent plus d’un millier de personnes dont nos sœurs. Le nouveau couloir orné de vitraux et de citations des écrits du père Triest nous a conduites à la crypte. Là, nous avons prié le père Triest et ce furent des moments profonds de bénédictions spéciales.

Une visite courte mais rafraîchissante à l’autre communauté de Lovendegem a été la dernière partie de notre pèlerinage sur les lieux de nos origines. Nous avons été touchées par l’amour et l’attention que nous ont prodiguées nos sœurs aînées. Tout au long de notre voyage, nous avons été inspirées par la présence joyeuse et le service de nos sœurs dans les trois communautés que nous avons visitées. Même si nous aurions aimé rester plus longtemps, nous avons dû leur dire au revoir. Enrichies et vivifiées par cette expérience, nous sommes retournées à Regina Caeli.

Le lendemain, le père Peter Baekelmans, CICM, nous a donné un exposé enrichissant. Sur le thème des nouvelles tendances de la mission, il nous a aidées à explorer plus profondément les implications du thème du Chapitre "Va et fais de même" du point de vue de l’Ecriture, du contexte mondial et de la spiritualité des SCJM. Il a insisté sur la nécessité d’avoir une approche non-duelle dans tous ces domaines.

Nous étions alors prêtes à passer à l’étape suivante, celle de l’observation et du ressenti, et donc à approfondir le processus afin de comprendre ce que le Seigneur nous dit, quels sont ses plans pour l’avenir des SCJM, sa vision pour les six à douze prochaines années. Nous avons passé la journée à réfléchir dans le silence, à faire la marche d’Emmaüs par groupes de trois afin d’approfondir notre compréhension et de formuler progressivement notre vision, puis de la présenter sous différentes formes en assemblée plénière.

Le processus s’est poursuivi en reprenant les points principaux que nous avions partagés la veille et ceux qui devaient être inclus dans les documents du Chapitre et leurs implications. À ce stade, le facilitateur nous a rappelé la vision du pape François pour le synode : "... faire germer des rêves, susciter des prophéties et des visions, faire fleurir des espérances, stimuler la confiance, bander les blessures, tisser des relations..."

Dans l’après-midi, le Frère Emili nous a présenté quelques lignes directrices préliminaires pour l’élection de la Supérieure générale et des Conseillères.
Nous comptons sur vos prières continues dans l’esprit du Cor Unum.

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PREMIER COMMUNIQUE DU CHAPITRE GENERAL 2023

18 juillet 2023

Chères sœurs,

Après avoir effectué de longs voyages, en provenance d’Afrique, d’Asie et d’Europe, les déléguées du Chapitre général 2023 ont été accueillies chaleureusement. Merci de tout cœur. L’ambiance était celle de retrouvaille pour les unes et de découverte pour les autres. Nous voici à Bruxelles, dans la commune de Dilbeek, dans notre ancienne maison, Regina Cæli : une école et un internat y sont organisés depuis 1927. La Mère Générale a invité tout le monde à se reposer suffisamment pendant les deux jours suivants.

Samedi, le 15 juillet 2023 : grand jour d’ouverture.

Dans la matinée, la Mère Générale, sœur Lucy Jacob, a adressé son mot de bienvenue à tous les membres avant de passer à la présentation de différents services et leurs responsables.

A 16 h 30’ : la messe d’ouverture. Son Eminence le Cardinal Josef De Kesel a présidé la messe dans l’église Ste Thérèse. Beaucoup de nos sœurs sont venues des communautés de la Région Néerlandophone et du Sud ainsi que nos collaborateurs laïcs. Bon nombre d’entre vous nous ont suivies en ligne. Une excellente chorale des environs de Gand a ravi l’assemblée. Après l’homélie, la Supérieure générale a procédé à l’ouverture officielle du 34ème Chapitre de la congrégation. Un verre de l’amitié a permis aux uns et aux autres de se rencontrer.

La journée de dimanche 16 juillet 2023 était consacrée à la lecture individuelle des rapports de différentes entités.

Lundi 17 juillet, après la prière contemplative à 6 h 30 et le déjeuner, sœur Lucy Jacob a rappelé le but et les objectifs d’un chapitre général en citant les articles 160 – 163.
Nous avons ensuite étaient invitées à exprimer nos attentes. Plusieurs autres exercices ont été proposés pour aider les capitulantes à entrer dans le processus contemplatif du Chapitre. Celui-ci s’inspire du déroulement de la parabole du bon samaritain dans Fratelli tutti : OBSERVER - REFLECHIR - AGIR.

Puis, nous avons réfléchi à la nécessité de passer du rôle de déléguées de nos entités à celui de capitulantes au service de la congrégation. Pour ce faire, nous avons relevé des valeurs à vivre tout au long de notre Chapitre.

Chères sœurs, nous continuons à compter fermement sur votre accompagnement dans la prière.

Vos sœurs Capitulantes.

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Inondations au Pakistan

15 septembre 2022

Le Pakistan a connu des vagues de chaleur prolongées en avril de cette année. La température a atteint des records jamais enregistrés dans le pays. Dans ce contexte de changement climatique, on pouvait s’attendre à de fortes pluies et c’est ce qui s’est passé au Pakistan. Après la canicule, de fortes pluies inhabituelles ont commencé en juin, un mois avant la saison normale de la mousson dans la région. L’Indus, le plus long fleuve du Pakistan, qui prend sa source dans la région de l’Himalaya, a vu ses eaux déborder furieusement en raison du réchauffement de la planète et de la fonte des glaciers.

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Les personnes pauvres ont souffert non seulement de la catastrophe naturelle, mais aussi de l’égoïsme et de la cruauté des hommes. Ces inondations ont surtout touché les provinces du Sind et du Baloutchistan et le sud du Pendjab. Ce sont les régions où vivent les marginaux, les locataires et les travailleurs asservis. Les riches propriétaires terriens ont détourné la direction de l’eau vers les villages des pauvres afin de sauver leurs terres et leurs propriétés.

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Dans les régions du nord du Pakistan, la foudrea provoqué de fortes inondations de pierres et d’eau qui ont causé de gros dégâts aux bâtiments et aux restaurants situés sur les berges. Les réservoirs d’eau n’ont pas pu retenir les eaux et environ 25 d’entre eux se sont effondrés, aggravant ainsi la situation tragique. Environ un tiers du pays est touché par ces inondations. Des milliers de familles sont déplacées et exposées aux intempéries sous le ciel ouvert. Les routes et les voies ferrées sont sous l’eau. Tous les transports et les communications sont paralysés. Les seuls moyens d’atteindre ces personnes et d’obtenir de l’aide sont les bateaux et les hélicoptères.

Les pertes de vies humaines, de bétail et de propriétés dépassent l’entendement. Le stress et la dépression sont permanents et provoquent des problèmes psychologiques.
Le gouvernement pakistanais, l’Église locale et de nombreuses autres organisations religieuses et sociales sont occupés à aider les personnes touchées par les inondations. Les autres pays sont très solidaires et ontégalement apporté leur contribution.

En considérant et en réfléchissant à la situation existante et en entendant le cri des pauvres, notre Province a répondu aux défis et aux demandes en motivant les sœurs à adopter un style de vie simple et en invitant les étudiants, le personnel et les parents à contribuer activement et généreusement à la réhabilitation de ces personnes qui souffrent. Il leur faudra beaucoup de temps pour se réinstaller.

Merci de penser à notre peuple, à notre Pakistan dans vos prières quotidiennes.

Sœur Genevieve Ram Lal


Nouvelles du Généralat

Août 2022

  • Pendant les mois de juillet-août, Sœur Lucy Jacob, Supérieure Générale, était dans la Province St Vincent de Paul, R.D. Congo, pour la visite canonique de la Province. Après une mission fructueuse, elle est rentrée au Généralat le 16 août.
  • Sœur Rosily Mathew, Économe Générale, a visité les communautés de la Province St Vincent de Paul, accompagnée de Sœur Cécile Ndaya. Elles seront de retour au Généralat le 2 septembre.
  • Vous savez que de nombreuses Provinces et Régions ont été occupées avec leurs Chapitres provinciaux/vice-provinciaux/régionaux au cours des mois de juillet et août. Les Conseillères générales étaient présentes dans ces Provinces/Régions. Sœurs Deepthika Silva et Roshni Barla sont de retour à Bruxelles du Sri Lanka et de Delhi respectivement, tandis que Sœurs Angélique et Cécile sont toujours dans les Provinces du Congo.
  • Sœurs Lucy Jacob et Valsam Jose ont fait une courte pause de quatre jours à Koksjide du 24 au 28 août. Elles sont revenues le dimanche 28, rafraîchies et renouvelées.
  • Après une longue attente pour obtenir leurs documents de voyage, les trois novices de l’Inde sont finalement arrivées à l’IAN (Noviciat International Asiatique), aux Philippines, le 20 août. Deux d’entre elles viennent de la Province de Delhi et la troisième de Ranchi. Elles ont été chaleureusement accueillies par la communauté du noviciat. Avec leur arrivée, le nombre total de novices à l’IAN est de huit.

  • Les membres du Conseil général iront à La Pairelle, Wépion, un centre spirituel ignatien en Belgique, pour leur retraite annuelle. Elles seront absentes du 2 au 10 septembre.



Temps pour la Création 2022

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La célébration du Temps pour la Création 2022, dont le thème est "Écoutez la voix de la création", commence, comme vous le savez, le 1er septembre avec la Journée mondiale de prière pour la sauvegarde de la création et se termine le 4 octobre avec la fête de saint François. C’est un moment privilégié pour nous toutes de prier et de travailler pour concrétiser notre option de prendre soin de notre Maison commune.

Le buisson ardent, logo de la célébration de cette année, met en lumière plusieurs problèmes pertinents auxquels nous sommes confrontés aujourd’hui : l’avidité humaine, la désertification, la mauvaise utilisation des terres, la désintégration des écosystèmes et la destruction des habitats, la perte des moyens de subsistance et des espèces... Les animaux et les personnes sont contraints de fuir et de migrer en raison des feux de l’injustice et de la violence...

Cependant, le feu sur le mont Horeb dont Moïse a été témoin n’a pas consumé ou détruit le buisson ; au contraire, il affirmait que Dieu entendait les cris de tous ceux qui souffraient, et promettait de les délivrer de l’injustice.

Le message du Pape François, donné à cette occasion, attire notre attention sur les points suivants :

  • Appel à la conversion écologique : Le Pape définit le Temps pour la Création comme un moment privilégié pour cultiver la conversion écologique nécessaire pour apporter un changement durable aboutissant à une conversion communautaire.
  • Écoute du chant et de la clameur : Il nous invite à écouter le doux chant à la louange de notre Créateur bien-aimé ainsi que la complainte de notre Maison commune due à notre mauvais traitement. Cette écoute peut nous encourager à changer notre style de vie.
  • Un message d’avertissement pour les prochaines COP (Conférence des 197 Parties / nations qui ont adopté un nouveau pacte pour l’environnement) : La COP 27 sur le climat qui se tiendra en Égypte en novembre 2022 et la COP 15 sur la biodiversité au Canada en décembre 2022 : le Pape nous appelle à la prière pour que ces événements puissent unir la famille humaine afin de faire face de manière décisive à la double crise du climat et de la réduction de la biodiversité.
  • Adoption des principes solides pour la biodiversité :
    • Construire une base éthique claire pour la transformation dont nous avons besoin afin de sauver la biodiversité ;
    • Lutter contre la perte de biodiversité, soutenir sa conservation et sa régénération, et répondre aux besoins des populations de manière durable ;
    • Promouvoir la solidarité mondiale, en tenant compte du fait que la biodiversité est un bien commun mondial qui nécessite un engagement collectif ;
    • Mettre au centre les personnes en situation de vulnérabilité, notamment celles qui sont le plus touchées par la perte de biodiversité, comme les populations autochtones, les personnes âgées, les pauvres et les jeunes.

J’ai bien conscience que presque toutes nos Provinces et Régions ont eu leur Chapitre provincial/régional. Le soin de la création a été l’une de nos préoccupations. La plupart d’entre vous ont également organisé leur retraite annuelle sur le thème de la conversion écologique. Que ce temps de célébration de la création soit un moment spécial pour prier, réfléchir, voir ce que cela signifierait pour nous, SCJM, d’"aller et faire de même" en réponse à l’appel de notre Maison commune.

Prions pour que, comme Moïse, qui a osé enlever ses sandales pour se tenir sur la terre sainte de la présence de Dieu, nous soyons nous aussi inspirées pour enlever les "sandales" de notre style de vie non durable qui nous sépare de la création et du Créateur. Puissions-nous contempler notre lien avec la terre sainte et écouter la voix de la création !

Note  : Il serait très stimulant pour nous toutes dans la Congrégation d’entendre et de voir comment vous avez vécu ce temps spécial. Je vous encourage donc vivement à partager vos expériences sur vos sites Internet respectifs, ainsi que des photos et des vidéos de vos activités !

Sr Lucy Jacob


Nouvelles du Sri Lanka

12 juillet 2022

Nous sommes profondément préoccupées par l’impact de la crise économique actuelle sur la population, en particulier sur les pauvres et les groupes vulnérables, et nous réaffirmons notre engagement à soutenir le Sri Lanka en ces temps difficiles en tant que SCJM.

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En ce moment de crise, la jeunesse du pays a commencé à protester contre la situation actuelle de pauvreté dans le pays. Bien que cette contestation sur le terrain de Galle Face Green ait officiellement commencé le 9 avril 2022, le feu sous les cendres datait de l’époque de la soi-disant indépendance de 1948.

Les demandes du peuple, en colère contre la pire crise économique que le pays ait connue au cours des 74 dernières années, étaient fortes et claires. Le slogan était " Je suis celui qui a fait le mieux" et la réponse du public était : "Gota rentre chez toi". Cela signifie que ce n’est pas seulement le président qui doit démissionner, mais l’ensemble du régime Rajapaksha qui doit être affaibli, et qu’un changement de système est indispensable. Il s’agissait d’une demande constante, faisant référence au président assiégé. Samedi dernier, les manifestants se sont rassemblés dans le quartier de Galle Face Green, en bord de mer, à Colombo, où des milliers de personnes campaient depuis trois mois, demandant la démission du président pour sa gestion de la crise économique.

Le 9 mai 2022, le Premier ministre Mahinda Rajapaksha a démissionné de son poste et le 9 juin, Basil Rajapaksha, le ministre des Finances, a été contraint de quitter son poste, ce qui a constitué une victoire pour la population.

Suite à leurs démissions, le Président Gotabaya Rahjapaksha a de nouveau nommé comme nouveau Premier ministre M. Ranil Wickramasinge qui n’était même pas sur la liste parlementaire, car il a été vaincu cinq fois.

Les gens attendaient la démission du président Gota, mais quand il a recommencé avec Ranil Wickramasinghe, le 9 juillet 2022, des manifestants ont envahi le palais présidentiel et son bureau.

Le 9 juillet après la victoire

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La nuit du 8 juillet, avec les gens à Galle Face Green

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Près de deux millions de personnes sont venues de tout le Sri Lanka, malgré le couvre-feu et en l’absence de carburant, d’essence, de diesel et de moyens de transport. Samedi dernier, les manifestants antigouvernementaux en colère ont fait irruption dans la résidence officielle du président Gotabaya Rajapaksa, dans le quartier de haute sécurité de Colombo, près du Fort, après avoir brisé les barricades. La seule et unique demande était que tous les deux démissionnent immédiatement. Les manifestants ont également incendié la résidence privée du Premier ministre Ranil Wickremesinghe, qui avait pourtant proposé de démissionner. Ceux qui ont été à l’initiative de la lutte du peuple pour une cause juste, à savoir un gouvernement démocratique, constituent le noyau dur de ceux qui défendent aujourd’hui la justice et la souveraineté du Sri Lanka. Et pourtant, il y a des petits groupes qui continuent à servir servilement le régime de Rajapaksha.

Le Président Gotabaya Rajapaksa devrait démissionner le mercredi 13 juillet 2022, marquant ainsi une fin dramatique à l’emprise du puissant clan sur la politique sri-lankaise depuis plus de deux décennies.

Le président du Parlement, Mahinda Yapa Abeywardena, a déclaré dans la nuit du samedi 9 juillet 2022 que le Président Rajapaksa avait accepté de se retirer et que le Premier ministre Wickremesinghe attendait sans prendre de décision véritable.

Dimanche matin (10 juillet 2022), de nombreux manifestants campaient toujours dans la résidence officielle du président. Ils profitent de toutes les facilités de la maison et du bureau présidentiels et font maintenant la cuisine, se baignent dans la piscine, jouent du piano et s’adonnent même à des jeux de cartes et de carambole dans la maison. Entre-temps, la police a déclaré avoir arrêté plus de trois mille personnes en rapport avec les manifestations de samedi.

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Nous ne sommes qu’une goutte dans l’immense océan. Après avoir traversé cette situation critique et cruciale de notre pays, nous, les Sœurs de la Charité, nous sommes jointes aux autres groupes religieux pour soutenir les manifestants qui demandent la vérité et la justice. A un certain moment, nous avons même apporté notre soutien aux militaires lorsque c’était une cause louable au nom de l’humanité. En ce moment, les chefs religieux et les avocats ont un grand rôle à jouer. Nous continuons à demander au Seigneur la sagesse, l’intelligence et le courage pour tous ceux qui sont en position de prendre des décisions. Notre mission principale est maintenant de travailler pour la paix dans le pays. Nous nous rappelons constamment les derniers mots de notre fondateur, Pierre-Joseph Triest, "Vous êtes des dieux sur terre" !

Sr Pradeepika Perera



Nouvelles du Vietnam et de Lubumbashi

Profession perpétuelle au Vietnam

Le 25 juin 2022 était un jour de joie et d’action de grâce pour la Région Notre-Dame de La Vang au Vietnam et pour notre Congrégation, car six de nos Sœurs vietnamiennes ont prononcé leurs vœux perpétuels au cours d’une célébration eucharistique présidée par Mgr Joseph NGUYEN Nang, l’archevêque de l’archidiocèse de Saigon. Il s’agit de Sœurs Teresa Phuong, Teresa Le, Maria Thao, Anna Lien, Anna Thang et Anna Thuy.

Pendant son homélie, Mgr Joseph NGUYEN s’est adressé aux jeunes professes en disant que l’engagement définitif dans la vie religieuse à la suite du Christ n’est que le début d’une aventure dont on ne saisit la portée et la profondeur qu’au fur et à mesure qu’on avance en âge.

De nombreux prêtres et religieux, bienfaiteurs et amis, ainsi que les membres des familles des nouvelles professes se sont joints à elles dans la louange et l’action de grâce au Seigneur pour les merveilles de son amour et toutes les bénédictions dont Il les a comblées. Sœurs Roshni Barla et Kim Chi Duong du Généralat étaient également présentes pour l’occasion.

La messe a été suivie d’un repas festif, accompagné d’un programme culturel haut en couleurs, préparé et interprété par les Sœurs et les postulantes de la Région.

Nous présentons aux nouvelles professes toutes nos sincères félicitations et les assurons du soutien de notre prière.

De gauche à droite : Sœurs Teresa Le, Anna Lien, Anna Thuy, Anna Thang, Maria Thao et Teresa Phuong

Célébration des jubilés et vœux perpétuels à Lubumbashi

Le 2 juillet 2022, à Lubumbashi, Sœurs Suzanne MULEKWA KIZYALA, Céline KAYAMBI MUNSONGO et Christelle KAPYA KYONDWE ont prononcé leurs vœux perpétuels en présence de la Révérende Mère Générale, Sr Lucy Jacob Palliam Pallithura, qui séjourne actuellement dans notre Province Saint Vincent de Paul pour la visite canonique, accompagnée de Sœurs Cécile Ndaya et Rosily Matthew.

Nous avons également partagé la joie de nos Sœurs Agnès MUMBA KANYAMPA et Viviane MANGEYA LUTA qui célèbrent respectivement les 60ème et 25ème anniversaires de leur profession religieuse.

Toutes les communautés du Haut-Katanga ont été représentées à cette célébration. Nous avons noté la présence des Frères de la Charité, des Associés des SCJM, des autres consacrés et des familles de nos Sœurs élues du jour.

La célébration eucharistique a eu lieu à la paroisse Notre Dame de la Paix à la Gécamines. Elle a été présidée par le Vicaire Général de l’Archidiocèse de Lubumbashi, Mgr Emmanuel MUMBA. Il était accompagné de vingt-quatre prêtres et d’un diacre.

Dans son homélie, le célébrant principal a insisté sur la mission du prophète qui est de détruire et de reconstruire, de déraciner et de planter. Cela sous-entend détruire le mal et construire le bien ; déraciner le mal et planter le bien, à condition de rester attaché à Jésus-Christ comme le sarment attaché à la vigne.

Après la messe, le repas festif a eu lieu dans la salle P.J. Triest du Lycée Tshondo.

De gauche à droite : Sœurs Suzanne Mulekwa, Céline Kayambi et Christelle Kapya



Nouvelles du Généralat

Noviciat International d’Asie (IAN) : Entrée au Noviciat, juin 2022

Trois postulantes du Vietnam sont arrivées à l’IAN aux Philippines le 27 avril et deux du Sri-Lanka le 28 avril. Nous avons attendu l’arrivée de trois autres postulantes de l’Inde.

Pour se préparer à leur entrée le 24 juin, elles ont fait une retraite de trois jours, animée par Sr Fatima Peiris. Le 23, la communauté du Noviciat a passé la journée en adoration en préparation de la fête du Sacré-Cœur.

Le 24 juin a été une journée remarquable. Les cinq postulantes de l’IAN et les trois autres postulantes, qui devaient encore arriver de l’Inde, ont commencé leur noviciat dans leurs lieux respectifs.

Voici les cinq novices qui sont au Noviciat International d’Asie :

Hoang Thi Vuong, Tran Bich Oanh, Phan Thi Trang du Vietnam, Niyomi Fernandez et Hiruni Livera du Sri-Lanka.

Celles qui sont en Inde et qui attendent toujours leurs documents de voyage pour se rendre à l’IAN :

Pooja, Anjana et Christina

Nous sommes déçues que deux postulantes du Rwanda qui devaient entrer au Noviciat International d’Asie n’aient pas pu se rendre aux Philippines en raison des restrictions liées au Covid.

Nous souhaitons la bienvenue à toutes nos nouvelles novices dans la Congrégation. Que votre séjour à l’IAN vous enrichisse dans l’esprit du charisme des SCJM et vous remplisse du zèle nécessaire pour le vivre dans sa plénitude !

Visite canonique de la Supérieure Générale

Sœur Lucy Jacob, notre Supérieure Générale, est dans la Province Saint Vincent de Paul en R.D. Congo du 29 juin 2022 au 15 août 2022 pour la visite canonique de nos Sœurs. Elle est accompagnée de Sr Cécile Ndaya et de Sr Rosily Mathew qui s’y rend pour la première fois afin d’étudier la situation financière de la Province et d’aider les Sœurs à assumer leur tâche de leadership dans le domaine des finances. Nous leur souhaitons une bonne mission.

Chapitres provinciaux et régionaux - Première session

Dans le but de préparer le Chapitre Général 2023, les Provinces sont en train de vivre leur expérience du Chapitre. La Région du Vietnam a commencé son Chapitre depuis le 27/06/2022. Déléguée par la Supérieure Générale, Sr Roshni Barla est allée là-bas comme facilitatrice du Chapitre, accompagnée de Sr Kim-Chi Duong comme déléguée au Chapitre Régional.

Pendant le mois de juillet 2022, déléguées par la Supérieure Générale, Sr Angélique Dikete sera dans la Région du Mali comme facilitatrice du Chapitre, Sr Deepthika Silva ira au Sri Lanka, Sr Roshni ira à Delhi et Sr Cécile Ndaya ira au Rwanda. Nous leur souhaitons un bon Chapitre. Que l’Esprit du Seigneur les précède dans cette tâche.

Temps de vacances

Après les Chapitres, les membres de l’équipe générale prendont à tour de rôle un temps de repos en famille (une semaine) ainsi que les membres de la communauté du Généralat. Nous souhaitons à chacune un bon temps de repos.



Nouvelles récentes

Noviciat International d’Afrique/Mali (NIA)

23/06/2022 - Vêture de neuf postulantes

Cette année 2022, le Noviciat International d’Afrique (NIA) au Mali a accueilli neuf postulantes, dont cinq de la Vice-Province Notre Dame de Kibeho au Rwanda, trois de la Province Saint Vincent de Paul et une de la Région du Mali, qui vont commencer leur Noviciat. Voici leurs noms : Joséphine Mbuyi, Edith Dakouo, Mélanie Mbuyi, Bernadette Kabongo, Mary, Cloriose, Soline, Diane et Solange. Elles ont passé un temps d’intimité avec le Seigneur avant la vêture. Cette cérémonie de prise d’habit a eu lieu pendant la célébration eucharistique à la chapelle du Noviciat. Après l’homélie du prêtre, les postulantes se sont retirées de la chapelle pour se vêtir de l’habit religieux (blouse, pagne et foulard à la tête), qui marque l’entrée dans la vie religieuse, et elles sont revenues à la chapelle avec des chants et des pas de dance. Nous leur souhaitons une fructueuse période de formation.
 

 

Province Saint Bernard

24/06/2022 - Vœux temporaires de deux novices à Kimpese

Sœur Angèle Benabiabo, Supérieure provinciale, s’est rendue au Noviciat de Kimpese pour rencontrer chaque novice de 2ème année avant la profession. Le 23 juin, beaucoup de Sœurs venant de différentes communautés se sont rendues à Kimpese pour la cérémonie de la profession.

Le 24/06/2022, la célébration eucharistique a eu lieu dans la chapelle, présidée par le Révérend Abbé Théophile Luwengo, Curé Doyen de Kimpese et Délégué de Son Excellence Mgr André Giraud Pindi, Evêque nommé du diocèse de Matadi ; assisté de quelques prêtres.

Dans son homélie, l’abbé Luwengo a insisté sur le fait que : « la vocation religieuse est un don de Dieu, qui appelle qui il veut, quand il veut et comme il veut. Dieu nous fait confiance malgré notre petitesse et nous confie la mission.
Abandonnons-nous en Lui pour qu’il nous façonne à son image et fasse de nous des serviteurs et des servantes selon son Cœur. Ne disons pas que nous sommes encore des enfants ; mais laissons-le aux commandes de nos vies ».

La messe était animée par la chorale paroissiale des jeunes et quelques junioristes des SCJM.

Tout d’abord, la cérémonie de prise d’habit de sept postulantes a eu lieu et ensuite, celle de la première profession de deux novices après l’acclamation de l’Evangile du jour et l’homélie.

Après cette célébration eucharistique, un repas de circonstance a été présenté aux invités, et tout s’est clôturé dans l’ambiance joviale.

De gauche à droite : Sr Agnès Mukendi, Sr Angèle Benabiabo (Supérieure Provinciale) et Sr Brigitte Kalolo

 

Vice-Province Notre Dame de Kibeho, Rwanda

Les célébrations du 24/06/2022

En ce jour cher à notre chère Congrégation des Sœurs de la Charité de Jésus et de Marie, notre Vice-Province Notre-Dame de Kibeho était dans la joie de célébrer plusieurs fêtes : la fête du Sacré-Cœur de Jésus, la 186ème commémoration du décès de notre cher Fondateur Pierre-Joseph Triest, l’émission des vœux perpétuels de notre Sœur Charitine Impuhwe, le renouvellement des vœux de nos Sœurs Marie Uwambajimana, Félicité Dusengimana, Pascaline Mukandayambaje, Béatrice Byukusenge et Enatha Dusenge, la prise d’habit religieux de nos cinq postulantes et enfin l’accueil de quatre jeunes filles venues nous rejoindre pour commencer leur première année du postulat.

Pour tous ces événements, nous rendons grâce à Dieu. Et nous lui disons un grand merci au nom de toute la Congrégation et de la Vice-Province Notre-Dame de Kibeho pour ce don précieux des postulantes qui évoque pour nous les quatre premiers disciples de Jésus. Elles viennent de deux pays où notre Vice-province est présente : Consolate Niyirangira et Estella Nduwayezu du Burundi, Drocella Uwamariya et Marie-Rose Uwamahoro du Rwanda. Au cours de leur méditation les préparant à la cérémonie de l’ouverture de l’année du postulat, elles ont librement choisi les noms des quatre premiers disciples. Ainsi, désormais, nous avons dans le groupe : Simon Drocella, André Consolate, Jacques Estella et Jean Marie-Rose. Portons-les dans nos humbles prières afin que leurs saints patrons les aident à abandonner leurs filets pleins de poissons pour se mettre joyeusement et librement à la suite de Jésus qui veut leur apprendre à devenir des pêcheurs d’hommes. Que la très sainte Vierge Marie, Notre Dame de Kibeho, les accompagne ! (Sr Yvonne Ngomba Lukusa)

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Région du Mali

26/06/2022 - Vœux temporaires de trois novices à San

La Région du Mali a vécu un événement joyeux : la première profession de trois novices, dont deux viennent de la Province Saint Bernard et une de la Province Saint Vincent.

La messe de la profession a été célébrée par son Excellence Monseigneur Hassan Florent Koné, Evêque de San, assisté de plus de dix prêtres, à la cathédrale de San. La chorale de la paroisse a bien animé la messe.

Dans son homélie, Mgr Koné a insisté sur l’effort à fournir pour abandonner ce qui n’est pas utile à notre vie consacrée et à ne pas perdre de vue le charisme que notre Fondateur Pierre Joseph Triest nous a légué.

Il a également invité les Sœurs aînées à aimer les nouvelles professes et à les aider à grandir dans leur vocation religieuse.

Les trois nouvelles professes sont affectées dans la Région du Mali comme missionnaires. Il s’agit de : Sr Joséphine Ankleme, Sr Générose Muambilabo et Sr Séraphine Machozi. Nous leur souhaitons la bienvenue dans la vigne du Seigneur.
Après la messe, toute l’assemblée s’est dirigée vers le Noviciat pour le partage d’un repas de circonstance.

 

De gauche à droite : Sr Joséphine Ankleme, Sr Générose Muambilabo et Sr Séraphine Machozi

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Cérémonie des vœux perpétuels de Sr Charitine Impuhwe à Gand

24 juin 2022

Le 24 juin 2022 a été une journée exceptionnelle à la « Maison Mère » des Sœurs de la Charité de Jésus et de Marie à Gand ! Trois événements ont marqué cette journée : la fête du Sacré-Cœur de Jésus, l’anniversaire de la naissance au ciel du Père Pierre-Joseph Triest, notre Fondateur, et enfin la profession perpétuelle de Sr Charitine Impuhwe dans la chapelle de la Maison Mère.

La cérémonie a commencé par la procession à l’entrée de la chapelle, pendant que l’organiste accompagnait les chants à partir du jubé. La présence nombreuse de plus d’une centaine de personnes à cette célébration, y compris la Communauté belge du Sud, les membres de famille de Sr Charitine, les membres du personnel de Tabor et nos collaborateurs, ont marqué cet événement exceptionnel.

Dans son homélie, Monseigneur Luc Van Looy a parlé de la vie religieuse en disant qu’elle est la même en Europe et en Afrique mais que le contexte est différent. Il y a un seul Dieu et nous suivons un seul Seigneur. Aujourd’hui, le monde a besoin de la présence des religieuses qui, dans la plupart des cas, prennent le parti des pauvres et des vulnérables. C’est pourquoi, il est important de prier beaucoup pour les religieuses qui sont à la suite du Christ.

La cérémonie était très émouvante pour l’assemblée en général et en particulier pour les sœurs, qui ont manifesté la joie de revivre un tel évènement après de longues années. La messe était chantée en cinq langues : le français, le néerlandais, l’anglais, le latin et le kinyarwanda, afin de marquer le caractère international de la communauté à laquelle appartient Sr Charitine.

Les symboles utilisés à la procession d’offrande étaient les suivants : la bougie qui représente le Christ ; les fleurs qui symbolisent toutes les SCJM, les raisins, l’hostie et le vin, qui symbolisent le corps et le sang du Christ.

Après la célébration, un apéritif a été offert aux invités, suivi d’un repas fraternel dans la salle à manger.

Veuillez cliquer ce lien pour regarder les photos : Profession de Sr Charitine Impuhwe

Vidéo de la profession :


Bonne fête du Sacré Coeur de Jésus !

24 juin 2022


Région néerlandophone - Installation de la nouvelle équipe régionale

20 juin 2022

Comme vous le savez, la Province néerlandophone était dans un processus de restructuration depuis un certain temps. Le 20/06/2022, elle a été effectivement restructurée en une Région dépendant du Gouvernement général des SCJM.
L’installation de la nouvelle équipe régionale a eu lieu le même jour dans la chapelle de la Maison Mère à Gand à 14h00.

La cérémonie a commencé par une procession : Sr Lucy Jacob, Supérieure Générale, portait en main l’encens, et les membres de l’équipe régionale portaient les Constitutions et Statuts des SCJM, les encycliques Fratelli tutti, Laudato si’ et le document synodal. Ces symboles étaient déposés à l’autel qui était bien orné. Plus de soixante Sœurs, ainsi que des collaborateurs laïcs, étaient présents à cette belle cérémonie.

Après le mot de bienvenue de Sr Dominiek Vanvoorden et la méditation de la Parole de Dieu, Sr Lucy Jacob a lu la lettre officielle de nomination de la nouvelle équipe qui est composée de :

1. Sr Birgit Goslain, Supérieure régionale
2. Sr Annie Duytschaever, membre du Conseil
3. Sr Anne-Marie Castelein, membre du Conseil
4. Sr Sushila Toppo, membre du Conseil

Leur mandat est de quatre ans, du 20/06/2022 au 19/06/2026.

 

De gauche à droite : Sr Annie Duytschaever, Sr Birgit Goslain (Supérieure régionale), Sr Anne-Marie Castelein, Sr Sushila Toppo

Après la lecture de la lettre de nomination, chaque membre de la nouvelle équipe a donné librement sa réponse à s’engager au service de la Région et à travailler ensemble main dans la main pour la bonne marche de la Région. Cela a été symbolisé par le geste de brûler de l’encens, chacune à tour de rôle, devant l’autel.

Après la cérémonie d’installation, l’assemblée s’est dirigée vers le couloir pour la réception, suivie d’un repas fraternel au réfectoire des Sœurs.

Nous leur souhaitons d’être de bons leaders selon le cœur de Jésus et les assurons de nos humbles prières.



Première profession en Inde

Juin 2022


Le 11 juin 2022 a été un jour de joie pour les deux Provinces de l’Inde, puisque cinq novices ont prononcé leurs premiers vœux à Hulhundu : deux de la Province de Delhi et trois de la Province de Ranchi. Elles ont eu leur formation au noviciat à Ashadeep, Hulhundu (Ranchi).

Les nouvelles professes sont : Sœurs Susana Cherowa, Mary Goreti Xalxo, Jyoti Hemrom, Salu Tirkey et Sumitra Laguri.

L’Eucharistie a été présidée par Monseigneur Felix Toppo, archevêque de l’archidiocèse de Ranchi, à l’église Our Lady of Fatima, Hulhundu. Sœur Lucy Emmanuel, la Supérieure provinciale de la Province de Delhi, était présente pour recevoir les vœux des deux novices. De nombreuses Sœurs de la Province de Ranchi et les membres de la famille des nouvelles professes étaient présents à la réception qui a suivi la messe.

Nous adressons nos plus sincères félicitations aux nouvelles professes ! Nos meilleurs vœux et nos prières vous accompagnent alors que vous commencez votre vie dans la famille des SCJM.

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De gauche à droite : Sœurs Salu Tirkey, Mary Goreti Xalxo, Jyoti Hemrom, Susana Cherowa et Sumitra Laguri

Vidéo de la profession :



Le jour joyeux du premier engagement

4 juin 2022

Après deux ans de formation au noviciat, nos trois novices étaient prêtes à prononcer leurs premiers vœux. Le temps du noviciat leur a fourni une base solide pour vivre leur vie consacrée. Les novices ont fait une retraite de huit jours, guidées et accompagnées par le Révérend Père Patrick, OFM Cap. Après huit jours de silence et de solitude, de réflexion et de discernement, nos trois novices Aniqa Shoukat, Shiza Arif et Summan Ashraf, étaient prêtes à avancer au large et jeter leurs filets.

La cérémonie traditionnelle de la coupe des cheveux des novices a eu lieu le 22 mai 2022, alors que toutes les Sœurs étaient réunies après leur expérience enrichissante de la première session du Chapitre provincial. L’origine de cette cérémonie remonte au début des institutions religieuses. Cette cérémonie traditionnelle a commencé par l’hymne "J’ai décidé de suivre Jésus" qui a été suivie par la lecture de la Sainte Bible, et le psaume 45 a été chanté par toutes. Pendant que le psaume était chanté, Sœur Noreen Peter, la maîtresse des novices, a effectué cette cérémonie traditionnelle de la coupe des cheveux qui symbolise la soumission totale et l’offrande de soi à Dieu.

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Le matin du 23 mai 2022, à 7h30, la Communauté de Formation s’est rendue à la chapelle de la Province où la Provinciale, la Conseillère Générale et la Supérieure de la communauté ainsi que les autres Sœurs ont accueilli et reçu les trois novices. Toutes sont entrées dans la chapelle en se réjouissant et en remerciant le Seigneur pour l’engagement de ces nouveaux membres dans la Congrégation. La chapelle était magnifiquement décorée et une liturgie riche de sens avait été organisée pour la cérémonie d’accueil. Comme le thème du Chapitre général est "Va et fais de même", les novices ont souhaité choisir le même thème pour leur premier engagement. Elles ont présenté leur demande, après quoi elles ont reçu l’habit et le voile, les Constitutions et les Statuts des Sœurs de la Charité de Jésus et de Marie par la Provinciale. Ce fut un moment de joie et de bénédiction pour la Province.

Le même jour, la cérémonie de prononciation de leurs premiers vœux a eu lieu pendant l’Eucharistie à laquelle ont participé les prêtres, les religieux, les familles des novices et nos associés des SCJM. La procession était précédée par les Sœurs de la Charité de Jésus et de Marie avec les trois novices, leurs parents et les prêtres. Après l’introduction de la cérémonie, les parents de nos trois novices ont confié leurs filles à Sœur Victoria Rehmat, la Supérieure provinciale, pour qu’elles deviennent membres de la famille des SCJM.

L’Eucharistie a été célébrée par le Vicaire Général, le Révérend Père Asif Sardar, avec d’autres prêtres. Au cours de la célébration, les Sœurs se sont consacrées en prononçant publiquement les vœux de pauvreté, de chasteté et d’obéissance à Dieu pendant trois ans, pour servir le Seigneur et son peuple comme de bons Samaritains.

Après avoir présenté leur demande, elles ont reçu la croix des SCJM en signe d’appartenance à la Congrégation. La cérémonie s’est poursuivie par la remise d’une guirlande aux Sœurs nouvellement professes, un geste symbolique d’acceptation et de joie accompli par trois Sœurs jubilaires. Ces moments étaient très touchants car les Sœurs jubilaires ont accepté et promis d’aider et de soutenir nos Sœurs nouvellement professes.

Après la bénédiction finale, les Sœurs nouvellement professes ont adressé un mot de remerciement à l’assemblée. La chorale avait été bien préparée par M. Amir Yaqub et Sœur Magdalene Yaqub, ce qui a maintenu l’esprit de prière et de bénédiction pour cette grande occasion.

Après la Messe, les nouvelles professes ont précédé l’assemblée dans la salle du couvent du Sacré-Cœur. Une autre cérémonie de découpe du gâteau, d’offre et de réception de cadeaux et de bénédictions a eu lieu. Le repas de fête a ensuite été apprécié par tous.

Que le Seigneur continue à bénir nos trois SCJM et les accompagne sur leur chemin à la suite du Christ.

Communauté de Formation à Lahore

De gauche à droite : Sœurs Aniqa Shoukat, Summan Ashraf et Shiza Arif


Profession perpétuelle en 2019

Province de Ranchi

Nos félicitations et meilleurs vœux à nos chères Sœurs Prabha Horo, Sarojini Minj, Roshni Kerketta, Asunta Kujur, Shila Indwar et Martina Soren de la Province de Ranchi, et Rubita Narzary, Alice Chauhan et Susari Herenj de la Province de Delhi, qui ont prononcé leurs vœux perpétuels le 14 décembre 2019 à l’université de Nirmala, en présence de Sr Mary Joseph, Provinciale de Ranchi, et de Sr Teresa Attupuram, Provinciale de Delhi ! Ce fut un jour de grande joie pour nous toutes, car nous avons vu nos Sœurs s’engager envers Dieu pour la vie dans notre Congrégation.

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La messe a commencé à 9h30 par une belle chorégraphie d’entrée exécutée par des jeunes filles de l’internat, suivies des neuf Sœurs marchant en procession, lentement et solennellement, en tenant chacune en main une lampe qu’elles ont déposée sur l’autel. L’allocution de bienvenue a été prononcée par Sr Albina Mundu, la Maîtresse des Junioristes. L’Eucharistie a été célébrée par Son Excellence Felix Toppo, SJ, Archevêque de Ranchi, avec de nombreux autres prêtres. Son homélie a été très parlante et nous a fait réfléchir, car il parlait de la vocation religieuse et de l’engagement total envers Dieu. Il a souligné l’importance de faire de Jésus le centre de notre vie et a invité chaque Sœur à le faire.

Les chants mélodieux préparés pour l’événement et interprétés par Sr Sushma Ekka et d’autres Sœurs ainsi que par les jeunes filles de l’internat, ont rendu la célébration eucharistique encore plus significative. Beaucoup de membres des familles et parents des jeunes professes, beaucoup de nos Sœurs, d’autres religieux et religieuses et nos étudiantes de l’internat étaient présents pour célébrer ce grand événement. Sœurs Teresa Thuan, Maria Loan et Maria Hanh, les trois Sœurs du Vietnam qui ont participé avec elles au programme de préparation aux vœux perpétuels à Ranchi, sont restées pour partager leur joie. Après la Sainte Communion, Sr Roshni Kerketta – l’une des Sœurs professes perpétuelles - a exprimé un mot de remerciement.

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Tous ont apprécié l’hospitalité de Sr Lidwin et de la Communauté ainsi que le repas préparé avec amour. En effet, c’est avec générosité qu’elles ont assumé l’organisation de ce grand événement, entre la célébration du Jubilé d’or et l’Assemblée Provinciale. Toutes les Sœurs ont vraiment travaillé dur pour faire de ce jour un jour magnifique et mémorable. La Communauté mérite notre admiration pour son esprit d’équipe et son travail ardu.

Toutes les nouvelles Sœurs professes, remplies de l’Esprit de Dieu, s’en vont vers leur nouvelle mission. Nous remercions Dieu pour le don de ces neuf Sœurs à l’Eglise et à notre Congrégation. Nous souhaitons et prions pour qu’elles vivent pleinement leur vie et restent fidèles au Seigneur dans notre Congrégation.

 

MAI – JUILLET 2019 : DE JOIE EN JOIE A NDERA DANS LA VICE-PROVINCE DU RWANDA

28 Mai - L’arrivée longuement attendue de Sr Erna

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Dans l’après-midi du 28 mai 2019, nous avons accueilli à l’aéroport de Kigali notre Sr Erna De Wulf, attendue depuis plusieurs mois, qui vient nous aider dans notre ‘Complexe Scolaire Mère Placide’ en développement. Cette école a été fondée en janvier 2017 par Sr Mary-Paul Vadassery, directrice, en collaboration avec Sr Charitine Impuhwe, préfet de discipline et Sr Thérèse Mukandoli qui les a rejointes dès le 2è trimestre comme secrétaire-comptable. Comme Sr Mary-Paul a été nommée Vice-provinciale, il n’était plus possible pour elle de continuer la fonction de directrice d’école. Elle a donc fait appel à Sr Erna pour venir la remplacer dans cette fonction. Sr Erna a d’abord passé 2 semaines au Vice-provincialat à Nyamata pour avoir plus de précisions sur sa nouvelle mission et faire les démarches pour obtenir le visa et la carte d’identité au Rwanda. Entretemps, elle a aussi fait un aller-retour à Butare où elle a rencontré la couturière qui lui a confectionné les habits que les Sœurs portent au Rwanda.

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Le soir du dimanche 16 juin, elle est arrivée en uniforme à Ndera où sa communauté l’a accueillie avec grande joie. Dans chaque communauté, c’était d’heureuses retrouvailles avec les Sœurs qui la connaissaient depuis longtemps et de joyeuses rencontres avec les plus jeunes Sœurs et aspirantes.

Le vendredi 21 juillet, Sr Erna a reçu un accueil chaleureux à l’école par les enseignants et les élèves en uniforme de sport. Sr Mary-Paul a présenté Sr Erna comme nouvelle directrice de l’école, avec Sr Marie-Claire Uwamahoro comme nouveau préfet d’études et de discipline. Cet accueil s’est encore prolongé le lundi 24 juillet, cette fois-ci avec les élèves dans leur uniforme quotidien.

23 Juin – L’envoi de 5 aspirantes à Butare pour le début du postulat

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Les aspirantes et les Sœurs étaient très heureuses de cet événement porteur d’espoir pour la Vice-province.

27 juin – L’accueil de nos jeunes Sœurs revenues du Mali

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Trois postulantes formées au Rwanda viennent de terminer leur noviciat au Mali où elles ont fêté leur première profession le 23 juin. Dans leurs habits de fête, pleines de joie et de confiance dans l’avenir, elles nous sont revenues le 27 juin. Sr Enatha est directement allée voir ses parents, tous deux très malades du cancer. Sr Béatrice et Sr Pascaline sont restées à Nyamata, au Vice-provincialat, attendant une autre grande joie qui se préparait : les vœux perpétuels de deux Sœurs et un jubilée d’argent.

28 juin – La grande fête du Sacré-Cœur

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Toute la communauté s’est organisée pour adorer le Saint-Sacrement à partir du 7h00 jusqu’à 18h00 et clôturer ensemble cette adoration de 18h00 à 19h00. Après cela, un repas festif et une récréation pleine de joie ont couronné la plus grande fête de notre Congrégation. Que Dieu soit loué !

5 juillet – La plus grande joie à Ndera ! Les vœux perpétuels de nos Sœurs de Ndera, Srs. Marie-Claire Uwamahoro et Gaudiose Icyimpaye et le jubilé de 25 ans de vie religieuse de Sr Marie Mukayambire de Bujumbura

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Toute la communauté de Ndera était mobilisée pour préparer cette grande fête. Deux jours avant la fête, les Sœurs des communautés plus éloignées commençaient à arriver. Parmi elles se trouvait Sr Marie Mukayambire, la jubilaire qui est dans la communauté de Bujumbura – Burundi. Les Sœurs de Nyamata et de Butare sont arrivées le matin même de la fête. C’était la joie des retrouvailles !

Le jour même nous avons eu une très belle liturgie du matin et à 10h30 l’eucharistie de fête présidée par notre Evêque, et concélébrée par 27 prêtres. Plusieurs membres des familles, religieuses et religieux et un grand nombre de paroissiens sont venus célébrer avec nous ce double événement. Après une eucharistie de presque 4 heures, les invités se sont dirigés vers notre école ‘Complexe Scolaire Mère Placide’ où tout était préparé pour le repas de fête. Les nouvelles postulantes ont exécuté une danse traditionnelle appréciée par tous. Pendant le repas, des félicitations ont été adressées à la jubilaire et aux 2 Sœurs professes perpétuelles. L’évêque nous a tous bénis avant de partir. Vers 17h, nous nous sommes séparés dans l’action de grâce et la joie.

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6 juillet – Première communion à l’école

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Et oui, après la fête des adultes, le 6 juillet, c’était la fête des enfants. Neuf élèves ont été bien préparés par nos Sœurs Thérèse et Charitine et étaient prêts à recevoir leur première communion. Ils étaient déjà là très tôt avec leurs familles. A 10h00, l’eucharistie a été célébrée par le curé de la paroisse dans la cour de l’école. Depuis quelques mois, un bon nombre d’élèves de 4e et de 5e années ont bien répété les chants avec Sr Charitine pour chanter cette messe festive. Et pour une famille la joie était double car pendant cette cérémonie le petit frère d’un de ces enfants était baptisé. Gloire à Dieu ! Après une petite collation offerte à tous, chacun et chacune a continué la fête en famille.

20 juillet – L’installation de la nouvelle supérieure de Ndera

Après le départ de la supérieure de Ndera, Sr Mary-Paul, nommée Vice-provinciale, une longue période d’attente a été couronnée par l’annonce du nom de la nouvelle supérieure : Sr Thérèse Mukandoli. Encore une grande joie !

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Le samedi 20 juillet, Sr Mary-Paul est venue dans la communauté. Au cours d’une belle liturgie du soir préparée par notre Sr Colette, Sr Thérèse Mukandoli a été installée comme supérieure locale pour une période de 3 ans. La joie s’est prolongée pendant le repas festif et la récréation. Juste avant le repas, Sr Mary-Paul a encore augmentée la joie des Sœurs en annonçant les noms des 2 conseillères de Sr Thérèse : Sr Erna De Wulf et Sr Colette Uwamahoro.

Voilà comment nous avons vécu ici au Rwanda de joie en joie ces derniers mois. Que le Seigneur en soit loué !

Sr. Erna De Wulf

CELEBRATIONS A KIMPESE ET A LUBUMBASHI

PREMIERE PROFESSION DE 9 NOVICES A KIMPESE

Après leur année canonique, les novices de 2ème année étaient affectées dans nos différentes communautés pendant trois mois de stage. Elles ont ainsi fait l’expérience du charisme de la Congrégation à travers nos œuvres caritatives et autres apostolats.

Comme prévu, le 6 décembre 2018, ces novices ont regagné la maison de formation pour terminer les cours qui restaient au programme.

Au mois de juin, elles ont pris part à la retraite du charisme, animée par Sr Adolphine Lukadi, la maîtresse des novices, pendant 10 jours.

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De gauche à droite :
Au premier plan : Sr Rosette Milolo, Sr Christine Lukadi, Sr Emérence Bikuba, Sr Adolphine Lukadi (maîtresse des novices), Sr Bertine Nyamabu, Sr Marie Claire Tshituka, Sr Blandine Malungisa
Au second plan : Sr Marie Tshituka, Sr Rosalie Dibele, Sr Huguette Lakuwa

Déjà le 19 juin, Sœur Angèle Benabiabo, Supérieure Provinciale, s’est rendue au Noviciat pour rencontrer chaque novice de la 2ème année. Le 23 juin, beaucoup de Sœurs se sont mises en route pour Kimpese.

Ce 24/06/2019, 13 junioristes ont renouvelé leurs vœux de religion pendant les laudes, après le cantique évangélique, devant la Supérieure Provinciale, Sœur Angèle Benabiabo.

La messe du jour a commencé à 9h30, présidée par l’abbé Giraud Mpindi Mwanza, Vicaire Général du diocèse de Matadi, entouré de plus d’une vingtaine de prêtres. Elle était animée par une chorale paroissiale des jeunes, encadrés par 2 junioristes des SCJM.

La cérémonie de vêture des 6 postulantes a eu lieu pour marquer leur entrée au noviciat. Après l’acclamation de l’évangile, la cérémonie de la 1ère profession commença avec l’appel de 9 novices de 2ème année. Au rythme d’un chant, celles-ci avancaient et occupaient les places qui leur étaient préparées. Elles ont prononcé les vœux après l’homélie. Après la célébration eucharistique, un repas festif a été servi aux invités, et tout s’est clôturé dans l’ambiance joviale.

Dans la soirée, après l’adoration et les vêpres, le souper était servi sur la place « Père Joseph Triest » pour les SCJM, les familles des nouvelles novices, des nouvelles professes et des junioristes qui ont renouvelé leurs voeux, et les invités qui devaient voyager le lendemain.

CELEBRATION DU JUBILE D’ARGENT, VŒUX PERPETUELS ET TEMPORAIRES A LUBUMBASHI

Arrivée des novices

Voici, en quelques lignes, ce que fut notre voyage :
Nous avons quitté Kimpese le 17 juin 2019 à 5h00’ et nous sommes arrivées à Kinshasa à 10h00’. Toutes les Sœurs de la communauté N.D. de Grâce/Gombe nous ont accueillies chaleureusement. Nous avons partagé un verre et vers 15h00’, nous nous sommes dirigées à l’agence pour faire peser nos bagages. Nous avons regagné la communauté vers 18h00’, où nous avons continué la fête en présence de Sr Angèle BENABIABO, Supérieure Provinciale.

Le lendemain matin, les Sœurs ont prié l’office spécialement à notre intention. Nous sommes allées rendre visite aux Frères de la Charité puis chez la Mère Provinciale qui nous a félicitées, encouragées et nous a prodigué des conseils.
Vers 10h00’, nous sommes parties à l’aéroport international de Ndjili pour attendre l’avion qui devait décoller à 15h00’ pour Lubumbashi.

Nous sommes arrivées à l’aéroport de la Luano à 19h10’ où nous avons trouvé nos Sœurs Victorine NTENGU et Gisèle KANAILA qui nous attendaient, joyeuses de nous revoir après beaucoup d’années de séparation.
De l’aéroport, elles nous ont conduites à la Maison Provinciale. Là, nous avons également été accueillies avec joie. Nous nous sommes dirigées à la Chapelle parmi les chants et les pas de danses. La Mère Provinciale, Sr Marie-Céline BULUNGU, a entonné la prière d’action de grâce au Seigneur.

Après la prière, nous avons été invitées au living pour prendre un verre. Après cela, nous avons été amenées à la communauté Notre Dame d’Espérance où nous avons été encore une fois accueillies chaleureusement par nos grandes Sœurs. Nous y sommes arrivées à 21h30’. Enfin, le dernier accueil fut celui du Juniorat/Cana où nous devions loger. Là, Sœurs Béatrice, Gaudiose et Marie-Claire nous ont accueillies très chaleureusement.

Notre séjour a duré une semaine et quatre jours. Nous avons travaillé et prié en attendant le jour prévu pour la profession.
Deux jours avant, nous sommes entrées en recueillement, fortifiées par l’Eucharistie et le sacrement de la réconciliation.

Célébration du jubilé et professions

Le 29 juin 2019, le jour même de la profession, nous avons animé nous-mêmes les laudes. Après le petit-déjeuner, nous nous sommes préparées pour la Célébration Eucharistique, à la Paroisse Notre Dame de la Paix, cité Gécamines.
La messe a commencé un peu après 10h00, avec la présence des fidèles et des membres de la famille des élues du jour.

La chorale AMANI entonna le chant d’entrée, toute l’assemblée chantait joyeusement pendant que le Vicaire Général, Monseigneur Gédéon KAFUKU, célébrant du jour, accompagné des douze autres prêtres, des acolytes, des élues du jour, des SCJM, s’avançaient en procession vers l’autel du Seigneur.
Guidées par la Sœur commentatrice, l’assemblée suivait attentivement les commentaires.

Puis le moment est venu où la Mère Provinciale devait appeler chaque future professe par son nom et celle-ci répond : « me voici ».
Les futures professes s’avançaient vers l’autel du Seigneur en chantant et là, devant l’autel, chacune a déclaré qu’elle resterait éternellement attachée à Dieu et à son Fils Jésus-Christ.

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Les nouvelles professes
De gauche à droite : Sr Cornelie KALUNGA, Sr Solange-Clarisse MUEJA, Sr Nelly KASHIKA, Sr Suzanne KAD et Sr Marie-Jeanne APENDEKI

Dans son homélie, le Vicaire Général a insisté sur les conseils évangéliques et surtout sur le vœu d’obéissance.
Après la cérémonie des vœux temporaires, commençait celle des vœux perpétuels. Après un petit entretien avec le Vicaire Général, les deux futures professes perpétuelles furent envoyées auprès de leurs parents pour demander la bénédiction. Ceci fait, les deux Sœurs ont regagné l’autel où le Vicaire Général et la Mère Provinciale les attendaient pour la suite de la cérémonie.

Les nouvelles professes perpétuelles et temporaires ont ensuite été accueillies par la famille Triest par un geste de salutation fraternelle.
Après la cérémonie, la messe reprit le rythme habituel. Après l’action de grâce et le mot de remerciement par une Sœur de la Province, la messe a pris fin à 14h00’.
La fête était organisée dans la salle P.J. Triest du Lycée Tshondo.


Vêture et première profession - Mali

Cette année, au mois de juin, deux événements ont eu lieu au noviciat interafricain :
cinq jeunes, dont deux venues du Rwanda et trois de la République Démocratique du Congo (RDC), ont fait leur entrée au noviciat et sept jeunes, dont trois du Rwanda et quatre de la RDC, ont prononcé leur premiers vœux.

VÊTURE

Nous, les novices de 1ère année, avons une grande joie de vous partager un peu de ce qu’a été notre vêture au noviciat interafricain au Mali.
Nous avons commencé par une retraite de 8 jours, du 4 au 13/06/2019, sur le thème de l’appel. La retraite était animée par le Père Grégoire Keita. En résumé, il a dit ceci : « C’est Dieu qui appelle qui il veut et quand il veut. Il nous a appelées et nous invite à nous engager avec joie sur son chemin. Notre vocation est une expérience d’amour : aimer Dieu, répandre son amour partout où les pauvres nous interpellent, et être aimées. »

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De gauche à droite : Julienne Tumone, Cécile Karamuka, Régine Ndaya, Francine Mukanyandwi, Marie Inès Mujinga

Le 7ème jour de la retraite, nous avons fait une veillée de prière de 20h00 à 21h00, animée par les novices de 2ème année. Le matin du 8ème jour, nous avons prié les laudes à 6h30.
Après la prière, nous nous sommes dirigées au réfectoire en chantant et en dansant. Après le petit déjeuner, nous nous sommes préparées pour aller à la rencontre du Seigneur.

La cérémonie a commencé à 10h00 dans notre chapelle du noviciat. L’Abbé Emmanuel Dembele, Vicaire Général et curé de notre paroisse de San, a présidé la cérémonie, accompagné de 6 autres prêtres qui ont concélébrés. Toutes les communautés religieuses de la ville de San étaient invitées à cette célébration.
Dans son homélie, le Curé avait attiré notre attention sur le changement d’habits en disant : «  Comme nous avons changé d’habits, c’est de la même manière que nous devons changer nos cœurs et nos habitudes afin de commencer une nouvelle vie. Nous devons nous laisser former. »

La messe s’est terminée à 12h00 et le repas fraternel a été offert dans notre réfectoire. Après, nous avons eu du plaisir à regarder une danse malienne. Nous étions heureuses de commencer notre formation.
Dans l’après-midi, à 15h00, nous avons pris un petit temps de repos et à 17h00, nous sommes allées distribuer le reste de nourriture aux prisonniers.
Après la prière des vêpres et le souper, la fête a continuée jusqu’à 22h00. A la fin de la journée, nous avons remercié toutes les Sœurs pour leur prière, leur accompagnement et leur soutien.

Mali, le 13/06/2019
Les novices canoniques

PREMIÈRE PROFESSION

Le 23/06/2019, jour de la solennité du Saint-Sacrement, nous avons eu la joie de célébrer notre première profession. Nous étions sept : Pascaline Mukandambaje, Espérance Musua, Thérèse Ngalula, Béatrice Byukusenge, Monique Muisangie, Enatha Dusenge et Léocadie Twangizila.

La messe a commencé à 9h00 devant les parvis de la cathédrale Notre Dame de Lourdes de San par la procession de toutes les Sœurs de la Région du Mali. La célébration eucharistique était présidée par l’Abbé Donat Dakouo, délégué de l’évêque, Monseigneur Jean-Gabriel Diarra, qui n’a pas pu venir, et six prêtres ont concélébré.

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De gauche à droite : Sr Béatrice Byukusenge, Sr Leocadie Twangizila, Sr Espérance Muzwa, Sr Pascaline Mukandayambaje, Sr Monique Muisangie, Sr Enatha Dusenge, Sr Thérèse Ngalula

Dans son homélie, le célébrant a souligné ceci : « La solennité du Saint –Sacrement reste pour vous un jour inoubliable tout au long de votre vie. » Il nous a invitées à être « eucharistie », c’est-à-dire que par le don de nous-mêmes à Dieu, nous devrons désormais nous revêtir d’humilité et de simplicité à l’exemple de Jésus-Christ. Après l’homélie, la cérémonie des vœux a commencé par le dialogue entre Sœur Cécile Ndaya, déléguée de la Supérieure Générale, et les nouvelles professes, suivie de l’émission des vœux, la remise des croix et des constitutions de la Congrégation.

C’était une belle célébration. Au moment de l’envoi en mission, nous avons entonné le chant de notre consentement et chacune a reçu sa mission. Deux parmi nous, Sr Thérèse Ngalula et Sr Léocadie Twangizila, ont reçu leur affectation au Mali. Ce fut une joie pour tous ceux qui étaient présents.

Nous avons éprouvé un mélange de joie et d’anxiété. Tout est grâce, car l’essentiel est de vivre pour Jésus, c’est-à-dire accomplir sa mission avec amour et joie.
Tous les paroissiens étaient invités au noviciat pour le repas fraternel. Il y avait de la danse où chacune a montré son talent. C’était formidable ! Nous rendons grâce à Dieu pour les merveilles qu’Il a accomplies dans notre vie et nous continuons à compter sur sa grâce.

Mali, le 23/06/2019
Les nouvelles professes

CÉLÉBRATION DE 125 ANS DE NOTRE PRÉSENCE À MIKALAYI

Avant le jour J, une conférence-débat a été donnée par le frère François-Xavier, Frère de Saint Joseph de Mikalayi, suivie d’un temps de divertissement où un match de football a opposé les enseignantes de nos écoles aux Sœurs de la Charité de Jésus et de Marie ; et le score a été en faveur des enseignantes, à raison d’un but à zéro.
Fêter un jubilé est sûrement une grâce et une action de grâce ! Aussi sommes-nous invités à contempler les merveilles que Dieu a réalisées par la mission apostolique de ses servantes, dans la jeune mission de Mikalayi St Joseph à travers le temps.
Merci Seigneur pour tant de bienfaits dont nous sommes bénéficiaires sans aucun mérite de notre part.

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L’histoire nous raconte que cinq Sœurs de la Charité de Jésus et de Marie, missionnaires ; guidées par un Père scheutiste, le Révérend Père De Deken, un de deux fondateurs de cette mission ; quittèrent le Bas-Congo en septembre 1893 pour se diriger vers Luluabourg Saint Joseph dans le Haut-Kasaï.
Partie précisément de Nemlao, un village près de Muanda / Bas Congo, le 2 septembre 1893, la caravane arriva à la mission de Mikalayi, le 20 janvier 1894 après un long et pénible voyage de quatre mois.
Quel courage… et surtout quelle foi en la divine providence pour aller comme Père Abraham vers l’inconnu, ne comptant que sur Dieu.

A leur arrivée, les Sœurs trouvèrent déjà rassemblées à la mission cent fillettes à instruire et beaucoup de malades à soigner. Cette phrase à elle seule résume toute l’activité des Sœurs dans ce milieu depuis lors.

Au fil des ans, les œuvres s’ajoutaient les unes aux autres : Lazaret où l’on regroupait les infirmes incurables et les vieillards dès 1895 ; on commençait à placer les orphelins et orphelines dans les familles chrétiennes (1896) ; la création du dispensaire ; en 1923 on construisait l’école de couture, etc. L’éducation de la fille et la promotion de la femme restait au centre des préoccupations des Sœurs.
Mikalayi organisa, sous la direction de Sœur Donat Olivier, la première école Normale pour filles. Celle-ci est l’ancêtre de l’actuel Lycée Tusadile.
Les SCJM devinrent ainsi les promotrices de l’enseignement des filles au Kasaï. La renommée de notre école normale pour filles de Mikalayi avait atteint tout le Kasaï.
Les élèves internes étaient bien encadrées, par les sœurs, celles-ci les invitaient à assister aux prières de la communauté.

Du côté médical ; on ne s’était pas simplement préoccupé des soins à donner aux malades au dispensaire et à l’hôpital, mais aussi de former du personnel médical qualifié et compétent. Ainsi l’école des infirmières (devenue I.T.M.) a fonctionné depuis 1953. Aujourd’hui, comme il y a cent vingt-cinq ans, Mikalayi reste cette ruche toujours en activité intense avec son importante formation médicale : dispensaire-maternité-centre psychiatrique-hôpital ; son centre de santé et nutritionnel.

Sur le plan d’œuvres de miséricordes, les sœurs conservent encore toutes les œuvres spécifiques à l’esprit du charisme de fondation : accueil et soins des veuves ; orphelinat organisé ; enseignement de la jeunesse.

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L’histoire de Mikalayi’ mériterait à elle seule tout un livre afin de pouvoir évoquer le souvenir de toutes ces personnes : Prêtres, Frères, Sœurs, Catéchistes, fidèles croyants etc… qui y ont consacré toutes leurs énergies et leur vie à l’œuvre de l’évangélisation de la région, chacun selon la grâce de l’Esprit.

Le jour même de la célébration du Jubilé, Monseigneur l’Archevêque, étant empêché, avait délégué le Curé Doyen de la Paroisse St Joseph/Mikalayi pour présider l’Eucharistie. Ce dernier, lors de son homélie, a loué Dieu pour tant de merveilles réalisées à travers nos sœurs pionnières ; il a aussi exalté et loué le travail abattu par les Sœurs de la Charité de Jésus et de Marie jusqu’à ce jour à Mikalayi. C’est grâce à ces dernières, que la vie religieuse est devenue florissante au Kasaï.

Après la communion, la Supérieure Provinciale a retracé l’historique de 125 ans de présence des Sœurs de la Charité de Jésus et de Marie à Mikalayi, berceau de l’Evangélisation et de la vie religieuse au Kasaï.

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Ensuite, Sœur Angélique Dikete, Assistante Générale et Déléguée de la Supérieure Générale empêchée, a rendu gloire à Dieu pour tant de bienfaits ; elle a remercié les sœurs pour leur engagement missionnaire ainsi que l’assemblée pour sa présence et son soutien. Enfin, est intervenu le moment de partager le repas dans la fraternité. Tout le monde était satisfait.
Nous signalons aussi que parmi les invités, il y avait la Supérieure Provinciale de la Province Sœur Saint Vincent de Paul et une forte délégation de nos sœurs venues de Mbuji-Mayi.
Merci au Seigneur pour toutes ses bénédictions et ses grâces.
Nous nous confions à sa Divine Providence.

Sœur Angèle BENABIABO


1er juin 2019 – La Maison-Mère à Gand était en fête !

Le 1er juin 2019, notre Congrégation a fêté les jubilés de 50 Sœurs de la Charité à Gand. Trois d’entre elles ont 75 ans de profession, quatre ont 70 ans, 23 ont 60 ans et 20 ont 50 ans de profession. Parmi celles qui fêtent leur jubilé d’or, figure aussi Sr Lucy Jacob, notre Supérieure Générale.

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Toutes les jubilaires n’ont pas pu se rendre à Gand, mais celles d’Afrique et d’Asie étaient en union de cœur et d’âme avec celles de l’Europe. La gratitude et la joie de ces jubilés se sont exprimées tout d’abord dans une célébration eucharistique, présidée par Mgr Van Looy, l’Evêque de Gand, et agrémentée par les chants mélodieux d’une chorale polyphonique. Ensuite, fidèles à la tradition, les Sœurs se sont rencontrées pour échanger et, enfin, pour goûter les mets délicieux préparés par nos aimables et précieux collaborateurs.

Les années s’accumulent : de même, s’accroissent notre enthousiasme et notre reconnaissance pour tout ce que le Seigneur a réalisé ici et partout dans le monde.

Photos du jubilé


NOUVELLE ENTRÉE AU NOVICIAT INTERASIATIQUE - 2019

La veille de notre entrée au Noviciat Inter Asiatique, nous avons commencé notre journée de prière dans l’intimité avec le Seigneur. Elle avait un thème significatif et stimulant : “Tu n’es pas un accident”.

C’était pour nous une occasion privilégiée pour prendre du temps, réfléchir et passer la journée avec le Seigneur en approfondissant l’estimation de notre propre vie et le don de notre vocation. Chacune de nous a réfléchi sur ce qui a été dit : ma naissance n’était pas une erreur. Mes parents n’avaient peut-être pas planifié ma venue au monde, mais Dieu l’a fait. Ma naissance ne l’a pas surpris du tout. En fait, il s’y attendait.

Bien avant d’avoir été conçue par mes parents, j’ai été conçue dans l’esprit de Dieu. Il a d’abord pensé à moi. Il a planifié les jours de ma vie, à l’avance, choisissant l’heure exacte de ma naissance et de ma mort. Les Saintes Écritures disent : "J’étais encore inachevé, tu me voyais ; sur ton livre, tous mes jours étaient inscrits, recensés avant qu’un seul ne soit !". Dieu ne fait jamais rien par accident, et il ne fait jamais d’erreurs. Il a une raison à tout ce qu’il crée.

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Ce fut une merveilleuse occasion d’apprécier et de chérir le don de notre vocation et la merveille de notre être. Nous avons senti la bonté de Dieu pour chacun d’entre nous. Cette réflexion nous a été source d’inspiration : nous étions si heureuses, et notre désir de nous donner au Seigneur s’est approfondi. Nous avons trouvé plus de sens dans notre vie et la joie de nous donner au Seigneur. Nous avons passé la journée en prière et avons vécu un silence profond partout. Nous étions complètement en union avec Dieu, guidées par Sœur Fatima, notre Maîtresse des Novices.

Le thème était si pertinent pour notre entrée au Noviciat. Sœur Fatima nous a éclairées et inspirées par sa réflexion et par quelques passages de l’Ecriture qui nous ont permis d’approfondir le fait que tout ce qui se passe dans notre vie est selon le grand dessein et le plan de Dieu pour chacun de nous et que chaque événement est prévu par Dieu. “J’étais encore dans le sein maternel quand le Seigneur m’a appelé ; j’étais encore dans les entrailles de ma mère quand il a prononcé mon nom”. (Is 49,1).

Les paroles du Psalmiste et la réflexion de Sœur Fatima ont approfondi notre conviction d’être appelée à devenir SCJM. Nous avons été stimulées à laisser Dieu continuer de nous transformer à son image et à nous ouvrir à lui et lui permettre de se répandre sur nous.

Notre chapelle était magnifiquement décorée avec l’inscription Je t’ai appelé par ton nom, tu es à moi. Nous avons eu une liturgie chargée de sens, animée par Sœur Fatima et Sœur Jamila. Pendant la prière, nous avons reçu le nouvel uniforme des novices. Chacune de nous a reçu la Sainte Bible, les Constitutions et la Croix. Puis nous avons offert un symbole de nous-mêmes avec une prière significative.

A la fin de la prière, nous nous sommes dirigées vers la salle à manger, accompagnées de nos deux Sœurs professes et de deux Novices de deuxième année. Elles nous ont félicitées et nous ont exprimé leurs meilleurs vœux pour un avenir heureux et lumineux. Nous avons eu un grand dîner et des activités récréatives. Ce fut une journée inoubliable dans notre vie ici, au Noviciat Inter Asiatique.

Notre groupe est composé de sept personnes de différents pays :
Deux du Rwanda
Deux du Vietnam
Deux de Delhi, Inde
Une du Pakistan

Janvier, Trâm, Thành, Roma, Esther, Tamanna et Jobita sont entrées au noviciat le 05 mai 2019.

Merci et que Dieu vous bénisse.
Novices de première année.

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De gauche à droite : Jobita, Thành, Roma, Tamanna, Zr. Fatima, Janviere, Trâm, Esther


Province de Ranchi : Première Profession - 18 mai 2019

La Province de Ranchi a célébré avec joie la première profession de huit novices de deuxième année : Sr Nilima Kerketta, Sr Renu Gloria Baa, Sr Cicilia Chutia Purty, Sr Abha Tirkey, Sr Neelanchal Reshma Beck, Sr Manjula Toppo, Sr Binita Kujur et Sr Julia Mundu.

La cérémonie, qui s’est déroulée dans la salle de l’école du Sacré-Cœur à Hulhundu, a commencé par la célébration de la Sainte Eucharistie à 9 heures du matin. Le célébrant principal était Monseigneur Telesphore Bilung, évêque auxiliaire de l’archidiocèse de Ranchi. Neuf autres prêtres ont concélébré la Messe avec l’évêque. L’homélie prononcée par Mgr Bilung était très riche de sens et inspirante car elle était très liée au thème et aux lectures du jour.

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Les novices ont prononcé leurs vœux avec confiance et zèle, en présence de Sœur Mary Joseph et de la grande assemblée présente dans la salle. La cérémonie était émouvante, dans une atmosphère priante et joyeuse, rehaussée par la chorale dirigée par Sr Sushma Ekka, Sr Joséphine Xaxa et composée d’autres sœurs, novices et postulantes. La présence des parents, des familles, d’amis, des SCJM des communautés voisines et de nombreux prêtres et religieux d’autres congrégations a augmenté la joie de tous, en particulier des nouvelles professes. Après la célébration eucharistique, les nouvelles « épouses du Christ » ont été félicitées par les SCJM, les amis et la famille. La célébration était simple mais merveilleusement joyeuse. L’Eucharistie a été suivie d’un repas fraternel qui était apprécié par tous. En effet, cette journée était très spéciale, non seulement pour les nouvelles professes, mais aussi pour toute la Congrégation et toute l’Église.

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De gauche à droite, première rangée : Sr Reshma Beck, Sr Nilima Kerketta, Sr Binita Kujur, Sr Manjula Toppo
De gauche à droite, deuxième rangée : Sr Abha Tirkey, Sr Julia Mundu, Sr Cicilia Chutia Purty, Sr Renu Gloria Baa


Célébration des jubilés dans la Province belge du Sud

Pour plusieurs raisons, le Beau-Vallon offre un cadre festif idéal. C’est pourquoi, depuis des années, on y célèbre les jubilés des Sœurs de la Province. Ce fut le cas, cette année encore, le 11 mai, en l’honneur de Sr Thérèse de la Trinité, Sr Maria-Felix et Sr Benitia.

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Grâce à deux membres de l’équipe pastorale - Daniel, aux orgues, et Martine, au pupitre, -nous sommes entrées dans la célébration eucharistique comme dans une succursale du Palais céleste. Même celles et ceux qui n’ont pas l’habitude d’écouter les homélies n’ont pas pu s’empêcher de tendre l’oreille aux propos du Père Jean Radermakers sj. et d’en recueillir l’une ou l’autre perle. Je retiens, par exemple, cette belle image : chacun de nous a grandi dans le sein de sa mère pendant neuf mois pour devenir, au jour de sa naissance, la synthèse de la longue croissance séculaire de l’humanité…

L’accent a été mis d’emblée sur l’inter continentalité, grâce au rite d’adoration accompli, après la consécration, par nos Sœurs d’Asie et par la farandole initiée par nos Sœurs africaines, à l’issue de la Messe, pour entraîner l’assemblée vers le lieu de l’apéritif.

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Après un dîner digne du Chef-coq des lieux, place à un moment de détente. Je peux vous certifier que personne ne s’est endormi ! Et pour cause… Toutes celles qui ont été sollicitées ont accepté de prendre une part active à un « tour des Provinces », ce qui a titillé la saine curiosité de chacune. Et ce, avec la joyeuse participation musicale d’un accordéoniste et de son fils.

Le coup d’envoi est donné par Sr Kim-Chi : elle nous chante un chant vietnamien d’une voix chaude qui nous a subjugués. Suivent alors six provinces.

Sr Deepthika nous explique l’une des manières d’accueillir des hôtes chez soi au Sri Lanka : on leur présente de petites portions de riz cuit dans du lait de noix de coco et agrémenté de fruits secs. Et joignant le geste à la parole, elle nous offre d’en découvrir la saveur avant de quitter le Beau-Vallon. Dé-li-cieux !

Sr Roshni nous fait vivre deux rites de la Province de Ranchi : le préaccord des futurs mariés en présence de leurs familles, chacun d’eux présentant successivement à l’autre un récipient rempli d’eau, signe de vie. Toute notre assemblée constituait le groupe des témoins. Ensuite, le rite du lavement des pieds pour accueillir un hôte. Mais ici, il s’agissait du lavement des mains…

Sr Shama nous emmène avec beaucoup d’énergie au Pakistan, plus précisément à la frontière indo-pakistanaise, au moment du rite traditionnel quotidien de la baisse du drapeau en fin de journée. Comme si nous y étions !

Sr Angélique et Sr Cécile, vêtues de pagnes de raphia, nous ont interprété un chant de louange sur un pas de danse africaine : un rythme qui nous faisait danser assises sur nos chaises.

Sr Birgit nous annonce avec fierté que la Province Néerlandophone peut se glorifier d’avoir parmi ses Sœurs une véritable pâtissière professionnelle. Preuve à l’appui : elle nous a confectionné une grosse boîte de galette succulentes ! Mmmm…

Et enfin, Sr Muriel prend la parole au nom de la Province belge du Sud pour nous conter quelques fables avec un véritable et savoureux accent bruxellois. Et klett, Mariett !

Mais ce n’était pas fini ! Tout à coup notre Sr Germaine se lève et spontanément, en conclusion, vient nous faire chanter ensemble la fête. Sr Thérèse Renoirte aura le dernier mot pour exprimer ce que toutes nous éprouvons au fond du cœur : à toutes/tous et à chacune/chacun, MERCI ! Et à l’an prochain !

Sr Anne-Marie Berckmans

PREMIÈRE PROFESSION AU VIETNAM

UN JOUR REMPLI DE JOIE ET D’AMOUR

“SCJM, m’aimes-tu ?... Pais mes brebis !” (Jn 21, 15- 17)

Chaque année, nous partageons avec toute l’Eglise la grande joie de Pâques. Cette année, à cette joie s’est ajoutée une autre joie avec la première profession de nos quatre novices. Celle-ci a eu lieu le 27 avril 2019 - un jour mémorable pour celles qui allaient faire profession ainsi que pour tous les membres de la Région de Notre-Dame de Lavang au Vietnam.

Le thème du Chapitre Général de 2017 a été choisi une fois de plus comme thème de leur profession. Car elles étaient déterminées à donner une réponse à cette question touchante mais stimulante de Jésus par leur dévouement envers Lui : “SCJM, m’aimes- tu ?”. En effet, elles Lui ont répondu en prononçant les trois conseils évangéliques ce jour-là.

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Qui pourrait expliquer les sentiments des quatre novices en ce jour-là ? Après des années de formation et de discernement, quatre jeunes femmes enthousiastes étaient prêtes à dire “oui” à l’appel du Seigneur devant les membres de leur famille et toute l’assemblée. Même si elles étaient un peu nerveuses et émues, leur expression d’amour et de dévouement était ferme et claire. En ce beau jour, les paroles du jeune Samuel résonnaient à plusieurs reprises dans les oreilles de ceux qui étaient présents dans cette église : “Seigneur, tu m’as appelé. Me voici”.Sœur Roshni Barla, Assistante Générale, a accueilli ces quatre novices dans la famille des SCJM en leur offrant une chaîne et la croix des SCJM. La mémoire de l’événement par lequel, dans l’Ancien Testament, le Dieu vivant a appelé son peuple élu est maintenue en vie. Nous croyons que c’est de là que coule de source l’histoire du salut. Oui, ce même jour, une nouvelle page a été tournée dans l’histoire de la Congrégation des Sœurs de la Charité de Jésus et de Marie, en particulier dans la Région de Notre-Dame de Lavang au Vietnam. La famille des SCJM a eu la chance d’avoir quatre nouveaux membres. Ces jeunes femmes ont volontairement choisi de suivre le Seigneur dans le style de vie des SCJM - une vie marquée par la simplicité et le renoncement à soi - malgré leurs propres limites. N’est-ce pas une manière de témoigner au monde qu’il y a quelque chose de plus grand que les biens matériels, le pouvoir et le statut social ? N’est-ce pas ainsi que la joie de Pâques devient réelle et vraie ?

Le rite de la profession religieuse s’est déroulé solennellement dans une atmosphère d’amour et de prière. Après avoir été interrogées par Monseigneur Dominique NGUYEN Van Manh, évêque coadjuteur du diocèse de Dalat, sur leur liberté de faire profession, les quatre novices se prosternèrent devant l’autel pendant que la chorale chantait le psaume 50. Cela a toujours été le moment le plus émouvant et le plus beau de la cérémonie. Elles se sont présentées devant l’assemblée comme témoins et offrandes d’amour. Les cœurs de tous ceux qui étaient présents semblaient les rejoindre. Tous se sont unis dans la même joie de témoigner d’un don total de soi dans la vie religieuse. Ensuite, chaque Sœur prononçait à son tour son engagement envers le Seigneur et recevait une croix marquée de la phrase : “Dieu est amour”. Désormais, ces Sœurs vivront et témoigneront de cette déclaration.

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L’assemblée était ravie d’accueillir et de féliciter les quatre nouvelles professes après le “Magnificat”, le chant de louange de Marie. Le visage de chaque Sœur brillait de joie. Elles rayonnaient cette joie autour d’elles.

L’évêque, dans son homélie, a mis l’accent sur le don de l’appel, en commençant par Moïse, puis Pierre, et notre appel. Il a invité particulièrement les nouvelles professes à s’enraciner en Dieu, à avoir un amour plus grand, car c’est de Dieu que nous puisons l’amour et la force nécessaires pour accomplir notre mission. Toute mission commence par la réponse à la question de Jésus : “M’aimes-tu ?”.

L’eucharistie s’est terminée à 11h45 dans une atmosphère chargée d’émotion et a été suivie d’un repas somptueux avec de magnifiques chants et danses. Tous ensemble, nous nous sommes réjouis et avons célébré le beau don de la vocation.
Tout était bien, nous avons rendu grâce au Seigneur pour ses nombreuses bénédictions et remercié toutes les personnes qui ont contribué au succès de cette célébration.

Par la première profession religieuse de nos quatre Sœurs, la JOIE de l’Évangile s’est manifestée à tous ! Comme l’a dit le Pape François dans une de ses lettres apostoliques : “La joie de l’Evangile n’est découverte que dans le service des autres : Tu trouveras la vie en donnant la vie, l’espoir en donnant l’espoir, l’amour en donnant l’amour”.

(De gauche à droite : Sr Teresa Sâm, Sr Anna Tin, Sr Maria Hiền, Sr Maria Hương)

Sr Anna Thắng


Photos de la profession


Mali : Nouveau gouvernement régional

La Région du Mali a une nouvelle équipe composée de Sr Marguerite Tubale Matandu, Supérieure régionale (à gauche), et ses conseillères : Sr Rose Meta Kabambi (au centre) et Sr Symphorose Kadd’a Tshiend (à droite). L’installation de la nouvelle équipe a eu lieu à San, le 24 février 2019.

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Nouvellle équipe provinciale à Ranchi - Inde

La province de Ranchi a une nouvelle équipe provinciale depuis le 23 février 2019. La nouvelle Supérieure provinciale est Sr Mary Joseph Valiyankal (au milieu).

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De gauche à droite : Sr Albina Mundu, Sr Lidwin Mary Rodrigues, Sr Mary Joseph Valiyankal (Supérieure provinciale), Sr Elsy Joseph Vadake Vettuvazhiyil, Sr Susanna Barla.


Célébration du Jubilé du Généralat

15/12/2018

Cette année, la communauté du Généralat des Sœurs de la Charité de Jésus et de Marie a célébré ses 50 ans de présence à Bruxelles. La célébration a eu lieu le 15 décembre 2018 au Généralat. Mgr Luc Van Looy, évêque de Gand, a présidé l’Eucharistie jubilaire. Parmi les invitées, il y avait les Sœurs des provinces européennes qui faisaient partie de la communauté du Généralat pour rendre service à la Congrégation de différentes manières. La présence de Sœur Ludo Vercammen, notre ancienne Supérieure Générale, a été un élément marquant de la journée.
Dans son allocution de bienvenue, Sr. Lucy Jacob, notre Supérieure Générale, a déclaré :

« Nous célébrons aujourd’hui la présence de notre "Maison Commune", au cœur de l’Europe, comme l’a rappelé Sœur Christiane Dupuis, de la Province Belge du Sud, la dernière fois que nous nous sommes réunies ici (le 6 octobre dernier). Si les murs de cette maison pouvaient parler, ils auraient une histoire très longue, riche et multicolore à raconter : sur les équipes successives du gouvernement général, le passage de nombreuses sœurs venant de tous les coins du monde, les visiteurs très divers, les nombreuses réunions, les innombrables décisions prises ou non prises, les orientations définies et les directives données, les rencontres et les échanges culturels, le plaisir et le rire... On peut continuer la liste.
Par-dessus tout, au cours des 50 dernières années, cette maison a surtout été le foyer de générations successives d’équipes de leadership - de ces SCJM qui se sont vu confier la mission de diriger, guider et animer la vie et la mission de la Congrégation, en faisant vivre l’héritage reçu de nos fondateurs, Pierre Joseph Triest et Mère Placide. Voici, tel que je le vois, le cœur de la célébration d’aujourd’hui : l’esprit qui nous unit au sein d’une même famille. »

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Photos de la célébration


Province de St Vincent de Paul : nouvelle équipe provinciale

La Province Saint Vincent de Paul a une nouvelle équipe provinciale qui a été installée le 1er Août 2018 à la Chapelle de la Communauté Notre-Dame d’Espérance à Lubumbashi.

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De gauche à droite : Sr Jeannette Kaseka, Sr Jacqueline Mushikwa, Sr Marie-Céline Bulungu (Supérieure Provinciale), Sr Léontia Kabedi et Sr Marie-Jeanne Kyuma.


Nouvelle équipe vice-provinciale au Rwanda

La Vice-province Notre Dame de Kibeho a une nouvelle équipe composée de Sr Mary Paul Vadassery, vice-provinciale (au centre), et ses conseillères : Sr Colette Uwamahoro (à gauche) et Sr Athanasie Mukangoga (à droite). L’installation de la nouvelle équipe a eu lieu lors d’un temps de prière expressif au vice-provincialat de Notre-Dame de Kibeho, à Nyamata, le 10 novembre 2018.

 Vice-Province Notre Dame de Kibeho, Rwanda

Lettre de Noël de Sr Valsala


Echo Sept 2010

Echo Septembre 2010


Echo Mars 2011

Echo Mars 2011 French

Lettre de la Supérieure Générale - Décembre 2010

Letter SG 2010

Echo Sept Oct 2012 Fr


Nouvelle équipe provinciale au Sri Lanka

Au Sri Lanka, une nouvelle équipe provinciale a entamé sa mission le 2 juin. La nouvelle Supérieure provinciale est Sr Ajitha Fernando (au milieu) ; les conseillères sont (de gauche à droite) Sr Yogarani Rajaratnam, Sr Malkanti Fernando, Sr Patsey Pitchai et Sr Lanka Fernando.

Province du Sri Lanka

Nouvelle équipe provinciale : Province néerlandophone

La Province néerlandophone a une nouvelle équipe provinciale. Vous la trouverez sur la photo, de gauche à droite : Sr Anne-Marie Castelein, Sr Birgit Goslain (Supérieure provinciale), Sr Lieve De Beul et Sr Veroniek Ottenburgs. L’installation de la nouvelle équipe a eu lieu le 3 juin 2018 à la maison mère à Gand.

 Région Néerlandophone, Belgique/Pays-Bas


CGE 2019 - 1er communiqué

Premier communiqué de Kinshasa : CGE 2019

Chères Soeurs,

Vous devez attendre avec impatience des nouvelles de Kinshasa.
Le 27 juillet, Sœur Lucy Jacob, Supérieure Générale, Sœur Angélique Dikete, Conseillère Générale et Sr Kim Chi, Secrétaire Générale sont arrivées à Gombe, Kinshasa, tard dans la soirée.
Elles ont été accueillies par Sœur Angèle Benabiabo, Supérieure Provinciale de la Province Saint-Bernard et par les Sœurs de la communauté Notre-Dame de Grâce de Gombe.

Le 28 juillet, Sœur Mary Paul Vadassery, Supérieure Vice-Provinciale de la Vice-Province Notre-Dame de Kibeho, est arrivée à Kinshasa.

Sœur Marguerite Tubale, Supérieure Régionale du Mali, a été la suivante à arriver à Gombe le 29 juillet.

Les Provinciales d’Asie, Sœur Teresa Attupuram, Provinciale de la Province de Delhi, Sœur Mary Joseph, Provinciale de Ranchi et Sœur Suman Anima Toppo, Supérieure Régionale du Vietnam, sont arrivées à Gombe, Kinshasa, le 30 juillet après-midi. Sœur Ajitha Fernando, Supérieure Provinciale du Sri Lanka, s’est jointe aux trois autres Soeurs à Nairobi le 30 juillet.
Sœur Sophia Patras, Provinciale de la Province du Pakistan, est arrivée le 30 juillet.

Sœur Deepthika Silva, Sœur Roshni Barla, Sœur Cécile Ndaya, Sœur Birgit Goslain, Provinciale de la Province néerlandophone, Sr Anne-Marie Berckmans, Provinciale de la Province belge du Sud, sont arrivées le 31 juillet au matin. A Istanbul, Frère Emili Turu, le facilitateur du CGE, s’est joint au groupe pour venir à Kinshasa.

Les dernières arrivées ont été Sœur Elizabeth Roche, Régionale de la Région anglo-irlandaise et Mme Frances Heery, co-facilitatrice, le 31 juillet dans l’après-midi.

Toutes les participantes du CGE sont arrivées saines et sauves, mais la plupart d’entre nous sont arrivés à Gombe sans nos bagages. Il a fallu un ou deux jours pour les recevoir. Mais certaines attendent toujours leurs bagages.

La Supérieure Provinciale de la Province Saint-Bernard et toutes les Sœurs de la communauté ont accueilli chaleureusement les participantes et nous ont fait nous sentir chez nous. Elles ont fait tout leur possible pour préparer l’endroit et nous donner le meilleur confort possible et pour que notre séjour soit inoubliable.
Les membres du CGE se sont rapidement installés dans le nouveau lieu/environnement et ont eu assez de repos après leur long voyage.

Le 1er août, dans la soirée, à 17h00, les membres du CGE ont été officiellement accueillis par Sœur Angèle Benabiabo dans la salle de conférence. S’adressant aux participantes, elle les a chaleureusement accueillies et a remercié l’Equipe Générale d’avoir choisi Saint-Bernard comme Province hôte. Elle a également fait un bref historique de la Province. L’introduction générale et les informations pratiques ont été données aux participantes par Sœur Angélique Dikete.

Le point culminant de la cérémonie d’accueil a été le souper et la soirée.
Tout le monde a apprécié le grand souper et la danse de nos Sœurs.
Mais ce n’est qu’un grand début. Demain nous aurons la grande ouverture du CGE avec la célébration eucharistique. D’autres nouvelles suivront au cours des prochaines semaines. N’oubliez pas de nous garder dans vos prières.

Photos du CGE


CGE 2019 - 2e communiqué

Kinshasa, 5 août 2019

Chères Sœurs,
Nous espérons que vous avez apprécié notre premier communiqué ! Le temps est agréable à Kinshasa et nous sommes prêtes à vous donner d’autres nouvelles du CGE.

2 août 2019

La messe d’ouverture du CGE 2019 a commencé par la procession selon la culture congolaise à l’entrée de la chapelle de la communauté. Toute la célébration eucharistique a été colorée par des hymnes en français, anglais, latin, swahili, tshiluba, kikongo et lingala, accompagnés par le battement joyeux des tambours et d’autres instruments de musique locaux. Au début de l’Eucharistie, Sr Lucy Jacob, notre Supérieure Générale, a souhaité la bienvenue aux participantes du CGE 2019 et a présenté les facilitateurs et les membres des autres services.

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Mme Frances Heery, la co-facilitatrice, a commencé la session d’ouverture du CGE par un exercice de pleine conscience, qui consiste à se focaliser sur notre corps pour mettre celui-ci en relation avec notre esprit. L’exercice a été suivi par des questions aidant à l’éveil de l’esprit pour préparer les participantes au travail du CGE. L’exercice "Raconter une histoire" introduit par le Frère Emili Turú Rofes, FMS, a été très apprécié par les participantes. Citant nos Constitutions, il a souligné l’objectif du CGE et les tâches à accomplir. Cela a été suivi d’un exposé sur le leadership contemplatif et d’un partage en petits groupes, appelés " groupes de tables ".

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Par la suite, les participantes ont également été invitées à exprimer leurs attentes à l’égard de ce CGE. Ces réflexions ont d’abord été partagées au sein du groupe "de table", puis en séance plénière.

3 août 2019

La journée a commencé par l’adoration du Saint Sacrement. Toute la journée a été consacrée au partage des appels et des symboles de chaque Province/Vice-province/Région. La méthode utilisée par les facilitateurs était différente pour chaque appel et a suscité la réflexion. La journée s’est terminée par la célébration de l’eucharistie. La Lectio Divina a été pratiquée pendant l’eucharistie, après la lecture de l’Evangile, pendant 20 minutes.

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4 août 2019

Nous nous sommes jointes à la paroisse du Sacré-Cœur pour la célébration de l’eucharistie dominicale. L’église était bondée, bien que ce fût la deuxième messe (il y a quatre messes le dimanche). La communauté chrétienne locale nous a donné l’impression d’être une communauté très dynamique et vivante. Toute l’assemblée était pleinement impliquée dans la Messe. Elle a duré deux heures entières. Le reste de la journée était libre et la séance suivante n’a commencé qu’à 18 heures.

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Nous avons ensuite été informées du programme du lendemain : une expérience d’immersion en vue d’avoir la possibilité d’être en contact avec certaines réalités de ce pays, en particulier les "blessures du Christ" dans les pauvres, et d’être en contact avec notre identité propre de Sœur de la Charité de Jésus et de Marie. Les lieux choisis pour l’expérience d’immersion sont :

1. Un Institut dirigé par les Missionnaires de la Charité de Mère Teresa qui s’occupent des pauvres de tous âges.
2. Un home géré par le diocèse pour les personnes âgées rejetées par leurs familles
3. Un centre pour les enfants des rues, géré par les Jésuites

Les Sœurs ont choisi le lieu qu’elles voulaient visiter et se sont regroupées en fonction du lieu de la visite. Elles ont également partagé la raison de leur choix.
La journée s’est terminée par le partage de l’expérience des deux derniers jours dans les groupes "communautés".

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Merci d’être avec nous par vos prières. Nous vous donnons rendez-vous dans le prochain communiqué !

Photos du CGE


CGE 2019 - 3e communiqué

08 août 2019

Chères Sœurs,

Nous vous envoyons nos sincères salutations de Kinshasa !

Du 2 au 4 août, les participantes du CGE ont parcouru le processus leur permettant de "se connaître et de connaître la Congrégation et l’Eglise locale". Le 5 août, nous avons commencé à "écouter le cri de la Terre et le cri des pauvres" (LS49), suivant la méthode “Observer, Réfléchir et Agir”.

5 août

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C’était une journée d’immersion qui nous a permis de rencontrer quelques-uns des plus vulnérables de notre environnement, ici à Kinshasa. Nous nous sommes réparties en trois groupes et avons visité trois centres différents : le centre d’accueil pour les pauvres dirigé par les Missionnaires de la Charité de Mère Teresa de Calcutta, le home pour personnes âgées abandonnées dirigé par le Diocèse, et le Centre d’accueil d’enfants des rues dirigé par les Jésuites. Chaque groupe a pris son pique-nique et l’a partagé avec les membres des Centres.

Le soir, nous avons fait une courte méditation au cours de laquelle nous avons été invitées à réfléchir en silence sur la journée, à dialoguer avec Jésus sur ce que nous avions vécu pendant la journée et à écouter sa réponse. Puis, nous avons procédé à un partage au sein du groupe. Nous avons été touchées par la souffrance des pauvres, des malades, des personnes âgées et des enfants. Nous nous sommes senties appelées à être la présence guérissante du Christ partout où nous sommes envoyées. La journée s’est terminée par la célébration de l’Eucharistie.

6 août

La première session a commencé par un hymne de louange pour toute la création. Nous avons été invitées à contempler le réel avec beaucoup d’amour : observer sans jugement, faire attention, prendre le temps et attendre. La journée a été consacrée à la réflexion sur les différents aspects de notre vie commune, au partage mutuel de nos expériences et à l’identification des valeurs fondamentales de notre identité de SCJM.
La célébration de l’Eucharistie incluant la Lectio Divina après l’Evangile a marqué la fin de la journée.

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7 août

La séance du matin a commencé par l’hymne "Des mots anciens..." de Michael W. Smith, suivi de la prière de Thomas Merton, "Seigneur mon Dieu, je ne sais pas où je vais.......".

Au cours de la journée, les participantes du CGE se sont focalisées sur la nécessité d’écouter et d’être attentives à tous les aspects d’une situation avant de tirer des conclusions hâtives et de prendre des décisions à la hâte. Nous avons également consacré beaucoup de temps à notre appel à être internationales/interculturelles. Bien que ces défis soient nombreux, nous nous sommes senties très à l’aise par rapport à ce thème. Nous avons aussi écouté les "bonnes pratiques par rapport aux orientations du Chapitre Général 2017" de chaque Province et Région et nous nous sommes senties mutuellement confortées. La journée s’est terminée par un partage de l’expérience des deux derniers jours dans les "groupes communautaires", suivi de la célébration de l’eucharistie.

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8 août

La journée a commencé par l’invitation à être reconnaissantes à Dieu pour tout, à travers une courte vidéo intitulée "Un jour de reconnaissance". Les participantes ont été invitées à noter sur de petites feuilles de papier quelques bénédictions pour lesquelles elles se sont senties reconnaissantes. Celles-ci ont été ensuite affichées sur un tableau pour que tout le monde puisse les lire. Sœur Lucy Jacob, notre Supérieure Générale, s’est ensuite adressée au CGE, invitant les participantes à être des “semeuses d’espérance prophétique dans le monde” (UISG 2019).

Le reste de la matinée a été consacré à passer en revue toute notre expérience jusqu’ici et à discerner les voies de Dieu à travers elles. Dans ce processus, nous avons été guidées par deux questions : (1) Quel est le rêve de Dieu pour les SCJM en tant que corps entier pour les quatre prochaines années ? (2) Y a-t-il quelque chose qui pourrait nous empêcher d’être plus prophétiques ? Cela nous a amenées à identifier et à lister des thèmes émergents et des orientations.

La journée s’est terminée par une eucharistie célébrée par Monseigneur Fridolin Ambongo, archevêque de Kinshasa, suivie d’un repas. Sa visite a été accueillie avec gratitude dont l’expression s’est matérialisée par l’offrande de cadeaux par les Sœurs, y compris une chèvre, selon la tradition congolaise.

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Nous nous sentons reliées et stimulées par vos prières de soutien. Merci !

Photos du CGE


CGE 2019 - 4e communiqué

12 août 2019

Chères Sœurs,

Nous vous envoyons les sincères salutations de chaque membre du CGE 2019 à Kinshasa, R.D.Congo.

9 août 2019 : La journée a commencé par l’invitation de l’Évangile : "Prends ta croix et suis-moi" à travers la vidéo d’une hymne reprenant une prière du Pape François sur le même thème.

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Sur base de la 3ème étape du processus contemplatif ("agis"), Frère Emili Turú nous a fait un exposé sur la question : Quelle réponse sera apportée, à la lumière de l’observation et de la réflexion ? Nous avons partagé les fruits de cette réflexion et trois thèmes ont été choisis pour approfondir la réflexion et le partage. La journée s’est terminée par le partage dans les "Groupes communautaires" et la célébration de l’eucharistie.

10 août 2019 : Un partage spontané des réflexions que nous avons pu nous faire personnellement au cours de la nuit précédente et le poème "Le Partage" ont introduit le groupe au travail de la journée. Les participantes ont été invitées à se retrouver en groupes continentaux pour travailler sur la façon de transmettre le message du CGE aux Provinces. Chaque groupe a ensuite partagé sa méthodologie pour la transmission.

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A la fin de la dernière session, Sr Cécile Ndaya a adressé un mot de remerciement au Frère Emili Turú Rofes et à Mme Frances Heery, nos facilitateurs. Sœur Lucy Jacob, notre Supérieure Générale, leur a remis un cadeau en signe de gratitude. Le travail de la journée s’est terminé par la Lectio Divina dans les "groupes communautaires".

11 août  : Toutes les participantes se sont rendues à la cathédrale pour la célébration eucharistique.

12 août  :

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La session du matin a commencé par l’invocation du Saint-Esprit. Sœur Lucy Jacob a présenté aux participantes du CGE Mr Paul Ongenaert et Mme Virginie Roussels, représentants du groupe “Tabor" à Gand. Ils nous ont décrit un projet de collaboration avec la Congrégation dans sa mission dans le monde.

A l’issue de la première partie de notre rencontre, nous, les membres du CGE 2019, exprimons déjà notre gratitude à nos deux facilitateurs, le Frère Emili Turú Rofes FMS et Mme Frances Heery, qui nous ont accompagnées et nous ont soutenues dans notre démarche pour atteindre les objectifs du CGE.

La vigilance et la précision des traducteurs, Sr Martine Krichel et Mr Hubert Kinwa, ont permis une compréhension plus claire des sessions pour le groupe bilingue.
Notre secrétaire générale, Sœur Kim-Chi Duong, et nos secrétaires des procès verbaux, Sœur Marie-Madeleine Mujinga, Sœur Berthe Matondo, Sœur Thérèse Kabezya et Sœur Jeannine Petumpenyi, ont préparé et fourni à temps les documents pour le travail de chaque jour.

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La Province a mobilisé les services de différentes Sœurs pour répondre aux besoins du CGE. Elles se sont données avec beaucoup de générosité et de dévouement. Cela comprend la prière quotidienne et la liturgie, la nourriture et le service de la salle à manger, les soins de santé, la lessive et tous les autres services auxiliaires. Sœur Wivine Mbombo, Supérieure de la communauté, n’a négligé aucun détail pour répondre à nos besoins spirituels et matériels.

Nous voulons aussi remercier chacune de vous de vous unir à nous par vos prières constantes.

Photos du CGE


CGE 2019 - 5e communiqué

16 août 2019

Chères Sœurs,
Nous vous envoyons les sincères salutations de la part de toutes les participantes du CGE ! Nous sommes presque à la fin de cet événement significatif dans notre Congrégation !

13 août

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Après l’eucharistie et le petit déjeuner, toutes les participantes se sont mises en route pour une journée d’excursion. Nous avons visité le Musée national et avons dîné au bord du grand fleuve Congo. Sur le chemin du retour, nous avons visité le cimetière des pionniers européens au Congo, au palais de l’ancien président du pays. De là, nous avions une vue magnifique sur le fleuve.

14 août

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La session a commencé par une courte prière. Sœur Lucy Jacob a introduit au groupe le thème de la gestion financière. Sœur Lohini Fernando, économe générale, a présenté le thème en utilisant le logiciel “Skype”. La présentation a été suivie d’un échange de questions-réponses.

Dans les sessions suivantes, les "Lignes directrices pour la rédaction de l’histoire" et les "Lignes directrices pour la révision du directoire de la formation" et la communauté internationale ont été présentées pour discussion. La journée s’est terminée par la Lectio Divina en groupes communautaires, suivie de la célébration eucharistique.

15 août
Après une courte prière au Saint-Esprit, les documents suivants ont été présentés à l’assemblée :

  • Présentation des "Canaux de communication" par Sr Deepthika Silva
  • "Une structure au service de la Communion" par Sr Angélique Dikete
  • La version finale du "Message du CGE 2019" par Sr Elizabeth Roche et Sr Anne-Marie Berckmans

Après chaque présentation, nous avons eu une discussion sur chaque document, à différents moments, dans les groupes continentaux ainsi qu’à l’assemblée. Elle a été suivie d’un échange de questions-réponses fructueux ; des éclaircissements ont été demandés sur différentes questions, ainsi que le partage de nos observations et l’expression de notre appréciation de ce qui a été accompli.

La séance de l’après-midi sur la mise en œuvre des directives du CG 2017 a été présidée par Sœur Lucy Jacob. Le partage et les réponses des Provinciales sur la mise en œuvre des orientations ont été enrichissants.

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Au début de la dernière session du CGE, Mr Hubert Kinwa, l’interprète, a été remercié pour ses services d’interprétariat. Il a été très impressionné par l’esprit qui a régné parmi les participantes pendant le CGE.

Au nom de toutes les participantes du CGE 2019, Sœur Elizabeth Roche a dit un mot de remerciement à Sœur Lucy Jacob et à l’Equipe Générale pour l’excellente organisation du CGE. A la fin, toutes ont reçu un souvenir du CGE. La journée s’est terminée par la célébration de l’eucharistie.

16 août
La messe d’action de grâces pour la clôture du CGE 2019 et pour les cinquante ans de vie religieuse de Sr Lucy Jacob a été célébrée, avec la présence de nombreuses SCJM de la Province Saint-Bernard ainsi que des membres du CGE. L’entrée traditionnelle et les processions de récession en rite africain et “l’Aarti” indien ont rendu la célébration eucharistique vraiment interculturelle.

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Au nom du Gouvernement Général, Sr Cécile Ndaya a remercié la Provinciale hôte, Sr Angèle Benabiabo, et les Sœurs de la Province Saint-Bernard, pour leur chaleureuse hospitalité. Avec un cœur reconnaissant, elle a souligné la participation enthousiaste des membres du CGE, les services inlassables rendus par les différentes commissions, les membres du secrétariat, le groupe liturgique et tous ceux qui ont travaillé derrière le rideau et qui ont contribué au succès du CGE 2019.

Merci, chères Sœurs, de nous soutenir par vos prières continues. Vous attendez certainement le retour de votre Supérieure Provinciale/Régionale et le partage de son expérience du CGE avec vous. Continuons à être reliées les unes aux les autres par la prière et la communication.

A bientôt la joie de se revoir !

Photos du CGE


Semaine Laudato Si’ 2022

21 mai 2022

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Alors que beaucoup d’entre vous, dans diverses Provinces/Régions, sont à l’écoute de l’appel à une "conversion écologique" à travers leur retraite annuelle, la Semaine Laudato Si’ 2022 est là et nous appelle à la célébrer ensemble !

Celle-ci a lieu du 22 au 29 mai et a pour thème " Écouter et voyager ensemble ", guidée par une citation du pape François : " Unir toute la famille humaine … car nous savons que les choses peuvent changer " (LS 13). Cette célébration mondiale nous appelle à écouter et à répondre ensemble au cri de la création.

Une fois de plus, en tant que corps entier des SCJM, faisons route ensemble avec nos sœurs et frères du monde entier et intensifions nos efforts pour relever le double défi de l’urgence climatique et de la crise écologique. Ceci est particulièrement chargé de sens puisque notre objectif pour 2022 est la "conversion écologique".

La Semaine Laudato Si’ 2022 est parrainée par le Dicastère du Vatican pour la promotion du développement humain intégral et animée par le Mouvement Laudato Si’ en collaboration avec un certain nombre de partenaires catholiques.

Pour plus d’informations sur cette "Semaine" et pour obtenir des idées pour s’impliquer de manière créative, veuillez consulter les sites web :

https://www.laudatosi.va/fr
https://laudatosimovement.org/fr

Sr Lucy Jacob
Bruxelles
20 mai 2022



Nouvelles du Généralat

16 mai 2022

  • Comme déjà mentionné dans les « dernières nouvelles », Sr Lucy Jacob était en visite chez nos Sœurs de la Région anglo-irlandaise et est revenue au Généralat le 7 mai. Ce fut une expérience très enrichissante, tant pour elle que pour les Sœurs.
  • Sr Rosily Mathew, notre Économe Générale, a effectué sa première visite en Angleterre et en Irlande et s’est mieux informée de la situation financière et de l’administration de la Région. Cette expérience l’a certainement confortée dans son rôle et ses tâches au sein de la Congrégation.
  • Dans l’esprit de la synodalité, les membres du Conseil Général sont engagés dans la tâche d’accompagner nos Sœurs dans leurs Chapitres provinciaux/régionaux en tant que facilitatrices.
    • Sœur Cécile Ndaya a accompagné le groupe des capitulantes de la Communauté belge du Sud qui a tenu son chapitre sur cinq week-ends, du 4 avril au 7 mai 2022.
    • Sœur Angélique Dikete et Sœur Cécile Ndaya sont respectivement dans les Provinces St Vincent de Paul et St Bernard, qui ont leur Chapitre en même temps, du 15 au 20 mai.
    • Sœur Deeptika Silva est avec les Sœurs du Pakistan dont le chapitre a lieu entre le 18 et le 23 mai.
    • Sœur Roshni Barla vient de partir pour Ranchi. Elle sera avec les capitulantes de la Province du 20 au 25 mai.

Nous restons unies à elles et à nos Sœurs de ces Provinces par l’Esprit et les assurons de notre soutien dans la prière tandis qu’elles cheminent ensemble dans le discernement.

  • Le samedi 14, notre Maison Mère à Gand a accueilli un bon nombre de nos Sœurs des différentes communautés d’Europe qui se sont jointes aux jubilaires de cette année dans la louange et l’action de grâce pour leurs 75, 70, 60 ou 50 ans d’engagement dans la Congrégation. La célébration eucharistique d’action de grâce a été suivie d’une réception et d’un somptueux repas. Des vibrations de joie et d’excitation ont envahi l’air pendant que les Sœurs se rencontraient et échangeaient des nouvelles entre elles.

Veuillez cliquer sur ce lien pour voir les photos : Célébration des jubilés à Gand

  • Le 16 mai, la communauté a eu la joie d’accueillir Monseigneur Raymond Wickramasinghe, l’évêque de Galle, au Sri Lanka, qui nous a rendu une visite de courtoisie avec son secrétaire, le Père Ruwan. Nous avons vécu des moments de grâce en leur compagnie.


Nouvelles de la semaine

23 Avril 2022

Célébration de la fête de Pâques

Après la longue période du Carême, nous avons eu l’opportunité de faire la montée vers Pâques en offrant nos prières à Dieu pour tous ceux qui souffrent à travers le monde.
Avant la veillée pascale, nous avons partagé le repas fraternel ensemble en communauté. Après le repas, les membres de la communauté étaient libres d’aller célébrer l’Eucharistie dans une paroisse de leur choix à Bruxelles. Il en était de même pour le dimanche de Pâques. La journée a commencé par une belle liturgie dans notre chapelle bien ornée. Après le petit déjeuner, chacune était libre de participer à la célébration eucharistique dans les différentes paroisses de Bruxelles.

Le Christ ressuscité est présent parmi nous, il nous apporte toujours la paix, la joie et l’espérance.

Détente communautaire

Depuis deux ans, les membres de la communauté du Généralat avaient planifié une journée de détente communautaire à Keukenhof, en Hollande, mais cela n’avait pas eu lieu à cause de la situation de Covid-19.

Comme la situation s’est plus ou moins stabilisée, la Communauté a eu l’opportunité de faire cette excursion le 20 Avril 2022. Nous avons quitté le Généralat vers 7h30, après la prière du matin, et nous avons passé une très belle journée ensoleillée. Après avoir marché, contemplé les différentes espèces de tulipes et d’autres espèces de fleurs, nous sommes revenues le soir en communauté.

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Sr Anne-Marie Berckmans est venue garder la maison pendant notre sortie ; nous lui disons sincèrement merci pour sa disponibilité.

Visite de Sr Lucy Jacob dans la Région anglo-irlandaise

Sr Lucy va effectuer sa visite canonique dans la Région anglo-irlandaise du 23 avril au 7 mai 2022. Nous lui souhaitons un bon voyage et une bonne mission auprès de nos Sœurs, tout en lui assurant de notre soutien spirituel et moral.



Nouvelle équipe de leadership dans la Province Saint-Bernard

18 mars 2022

Comme vous le savez déjà, Sœurs Angélique Dikete et Cécile Ndaya ont cheminé avec nos Sœurs de la Province Saint-Bernard, en R.D. Congo, dans le processus de discernement pour la nomination d’une nouvelle équipe de leadership. En effet, nous avons une nouvelle équipe de leadership installée le 16 mars 2022 : Sr Angèle Benabiabo comme Supérieure Provinciale avec Sr Arlette Lusukamu, Sr Chantal Mutombo, Sr Annie Makiese et Sr Hélène Doteane comme membres du Conseil provincial.

Comme la cérémonie d’installation s’est déroulée également en ligne, plusieurs Sœurs d’autres parties de la Congrégation ont pu participer à cette joyeuse occasion.

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De gauche à droite : Sr Angèle Benabiabo (Supérieure Provinciale), Sr Chantal Mutombo, Sr Annie Makiese, Sr Hélène Doteane et Sr Arlette Lusukamu



Nouvelles récentes

23 février 2022

Sœur Lucy Jacob, Supérieure générale, a commencé sa visite canonique en ligne à la Province de Ranchi le 1er février. Elle n’a pas pu visiter les Sœurs en personne car la situation pandémique en Inde est mauvaise. La connexion Internet pose parfois un problème, surtout dans les communautés situées dans les villages.

Sœur Marie-Louise Peeters a fait sa retraite annuelle dans la Communauté De Bron à Lovenjoel le 4 février et est revenue au Généralat le 12 février, revigorée et pleine d’énergie.

Le 20 février 2022 a été un jour très important pour toute la Congrégation : c’était le jour de l’ouverture officielle de la Communauté Internationale Terhaegen à Gand. Cette ouverture a eu lieu à 15h au cours d’une liturgie organisée par l’équipe provinciale et les Sœurs de la Province néerlandophone. Sr Sushila Toppo a été installée comme Supérieure de la Communauté par Sr Lucy Jacob.

A cette occasion, la relique (du premier degré) de notre Fondateur, le Révérend Pierre-Joseph Triest, a été apportée de Lovedegem et placée dans la chapelle de la Maison Mère. A la fin de la liturgie, un jeune arbre a été planté dans le jardin de Terhaegen, symbolisant le début d’une nouvelle aventure dans la Congrégation. De nombreuses Sœurs de la Province néerlandophone, de la Communauté belge du Sud et du Généralat étaient présentes pour l’occasion.

Comme la cérémonie de l’ouverture était diffusée en ligne, beaucoup de nos Sœurs de toutes les Provinces, Vice-province et Régions ont également pu la regarder. Ce fut pour nous l’occasion de donner un témoignage du Cor Unum Anima Una

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Communauté Internationale Terhaegen

Veuillez cliquer sur ce lien pour voir les photos : Photos de l’ouverture de la Communauté Internationale Terhaegen

Vidéo :

 

Sœurs Angélique Dikete et Cécile Ndaya sont parties en R.D. Congo le 23 février pour l’animation de la Province Saint-Bernard en vue de la nomination d’une nouvelle équipe de leadership. Nous les assurons de notre soutien dans la prière durant ce processus très important pour la Province.

La semaine dernière, la tempête Eunice a fait des ravages en Angleterre et dans d’autres pays d’Europe occidentale. Le vent a soufflé à une vitesse de près de 200 km par heure. La Belgique a également été touchée par cette tempête. Nous avons aussi ressenti ses effets ici au Généralat. Un grand arbre de notre jardin a été déraciné et est tombé sur d’autres arbres. Certaines de ses branches sont tombées sur l’enceinte de nos voisines - les Sœurs carmélites cloîtrées. Elles ont endommagé une partie du mur d’enceinte. Par conséquent, dégager l’arbre et restaurer le mur constitue une tâche énorme.

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Nouvelles récentes

23 janvier 2022

  • Sr Valsam Jose est revenue au Généralat le 15/01/2022 après les funérailles de son jeune frère décédé en Inde et après avoir passé ses vacances auprès des siens. C’était pour nous une joie de nous retrouver dans la nouvelle année 2022. Nous lui souhaitons un bon retour en Communauté après avoir récupéré ses énergies morales et physiques.
  • Comme vous le savez déjà, la Province belge du Sud est devenue la Communauté belge du Sud avec Sœur Anne-Marie Berckmans comme Supérieure canonique. L’installation officielle de la Supérieure canonique a eu lieu le 15/01/2022 à Saint Servais et le 16/01/2022 dans la Maison de repos et de soin à Neufvilles. Sr Cécile Ndaya a été déléguée par la Supérieure Générale pour cette circonstance.

Nos vives et sincères félicitations à Sœur Anne-Marie pour sa nouvelle mission. Nous la remercions d’avoir accepté de porter encore cette lourde responsabilité et lui souhaitons un bon apostolat dans la vigne du Seigneur.

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  • Les processus des nominations des équipes provinciales dans la Congrégation sont en train de se poursuivre. A présent, c’est le tour de la Province de Delhi. L’installation de la nouvelle équipe provinciale a eu lieu le 23 janvier 2022 au cours d’une célébration riche de sens. De nombreuses Sœurs y ont assisté en ligne. Les membres de la nouvelle équipe sont :

- Sr Lucy Emmanuel Punnamukalel (Supérieure Provinciale)

- Sr Moly Augustine Vavukatt

- Sr Kiran Kispotta

- Sr Vandana Jose Kocholickal

- Sr Vineetha Miranda.

Nous leur souhaitons une bonne mission au sein de la Province.

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De gauche à droite : Sr Vineetha Miranda, Sr Kiran Kispotta, Sr Lucy Emmanuel Punnamukalel (Supérieure Provinciale), Sr Moly Augustine Vavukatt et Sr Vandana Jose Kocholickal



Dernières nouvelles

Janvier 2022

  • Sœurs Angélique Dikete et Cécile Ndaya, Conseillères générales, sont revenues au Généralat le 9 janvier, après avoir accompli leur mission dans la Province St-Vincent-de-Paul, en R.D. Congo. Notre Communauté leur a réservé un accueil chaleureux. Elles sont certainement heureuses de nous retrouver.
  • Le processus de nomination d’une nouvelle équipe de leadership dans la Province du Sri Lanka s’est déroulé en ligne. Sœurs Deepthika et Roshni ont facilité ce processus. Comme les membres du Conseil général se trouvaient sur différents continents, ils se sont également réunis en ligne pour la consultation et le discernement.

L’installation de la nouvelle équipe a eu lieu le 12 janvier au cours d’une célébration riche de sens. Plusieurs Sœurs de différentes parties de la Congrégation ainsi que les communautés de la Province y ont participé - en ligne, bien sûr.

La nouvelle équipe de leadership est composée de Sœur Patsy Pitchai, Supérieure provinciale, Sœur Pradeepika Perera, Sœur Malar Coonghe, Sœur Chandrika Liyanarchchi et Sœur Jenita Ragel comme membres du Conseil.

Nous les remercions pour leur "oui" généreux et courageux à l’appel au leadership dans la Province et les assurons de nos prières.

 Province du Sri Lanka

De gauche à droite : Sr Chandrika Liyanarchchi, Sr Malar Coonghe, Sr Patsy Pitchai (Supérieure Provinciale), Sr Pradeepika Perera et Sr. Jenita Ragel.

  • En raison des restrictions dues au Covid-19 aux Pays-Bas, Sr Lucy Jacob n’a pas pu rendre visite à nos Sœurs lorsqu’elle était dans la Province en novembre dernier. Les Sœurs attendaient de la rencontrer face à face. En dépit de son emploi du temps chargé, Sr Lucy s’y est rendue le 11 janvier et les Sœurs l’ont accueillie avec beaucoup de joie.


Dernières nouvelles

31 décember 2021

  • Après une longue attente, le quatrième membre de la Communauté internationale est arrivé ! Sœur Gertrude Kindeke Aliop, de la Province Saint-Bernard, en R.D. Congo, est finalement arrivée à Bruxelles le 17 décembre 2021. Elle a passé quelques jours au Généralat, et est allée rejoindre les trois autres membres de la Communauté à Terhaegen, à Gand, le 22 décembre, où elle a été chaleureusement accueillie par les Sœurs. Nous appelons sur Sr Gertrude la bénédiction de Dieu dans l’accomplissement de sa mission.

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  • Comme vous le savez déjà, Sœurs Angélique Dikete et Cécile Ndaya, Conseillères Générales, sont dans la Province Saint-Vincent-de-Paul, en R.D. Congo, pour faciliter le processus de nomination d’une nouvelle équipe de leadership. Nous avons maintenant la joie de vous annoncer les noms de la nouvelle équipe de leadership de la Province :

Supérieure provinciale : Sr Isabelle Ilunga Kazadi,
Conseillères provinciales : 

 Sr Marie-Jeanne Muleka Kabangu
 Sr Carine-Solange Kupela Kasongo
 Sr Hélène Mujinga Kanyanga
 Sr Francine Wumba Kini.

Félicitations, chères Sœurs ! Nous vous souhaitons une fructueuse mission de leadership dans la Province et vous assurons de notre soutien par la prière !

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De gauche à droite : Sr Hélène Mujinga Kanyanga, Sr Carine-Solange Kupela Kasongo, Sr Isabelle Ilunga Kazadi, Sr Francine Wumba Kini et Sr Marie-Jeanne Muleka Kabangu

  • Le coronavirus ayant toujours son emprise sur nous, nous continuons à chercher des moyens alternatifs pour organiser les événements importants de notre vie et de notre mission. Ainsi, la Région Notre-Dame de La Vang, au Vietnam, a planifié un programme de « troisième an » dans la Région même. Les six jeunes Sœurs : Teresa Le, Maria Thao, Teresa Phuong, Anna Lien, Anna Thang et Anna Thuy ont commencé leur troisième an le 27 décembre à Placide House. Sœur Lucy Jacob leur a donné une conférence d’orientation en ligne, qui a été suivie d’une Eucharistie dans la soirée. Sr Suman Toppo, en tant que maîtresse des juniorites, les accompagnera et les guidera pendant cette période de préparation aux vœux perpétuels. Chères Sœurs, nous vous souhaitons le meilleur et vous assurons de notre prière.
  • C’est la dernière fois que nous nous « rencontrons » cette année ! Nous disons au revoir à 2021 et accueillons 2022 avec beaucoup d’espoir et de confiance dans le Seigneur ! Nous appelons sur vous toutes les bénédictions de Noël pour toute l’année !


Nouvelles récentes

Décembre 2021

  • La visite canonique de Sœur Lucy Jacob dans la Province néerlandophone a été un temps de grâce pour les Sœurs de la Province et pour elle-même. Sr Lucy est maintenant de retour au Généralat, chaleureusement accueillie non seulement par les membres de la Communauté mais aussi par une pile de tâches accumulées !
  • Professions perpétuelles
  • Nous félicitons nos chères Sœurs Roshanthini Mariyathas, Jeyalini Philipneris et Nilushi Wijesooriya, de la Province du Sri Lanka, qui ont prononcé leurs vœux perpétuels le 4 décembre, en l’église de St Theresa, à Thimbirigasyaya. Le célébrant principal était le Révérend Père Joseph Jeyaseelan, CMF, qui a prononcé une homélie significative. Quelques SCJM et les familles des Sœurs étaient présentes pour la célébration.


De gauche à droite : Sœurs Roshanthini Mariyathas, Nilushi Wijesooriya et Jeyalini Philipneris

  • Le 8 décembre a été un grand jour pour les Sœurs de la Province de Delhi puisque 4 jeunes Sœurs, Sœurs Meenu Sidhu, Rose Mary Ekka, Juhi Gulab Xalxo et Asha Priya Tirkey, ont prononcé leurs vœux perpétuels dans la chapelle du couvent du Sacré-Cœur, à Amritsar. Mgr Agnelo Rufino Gracias, l’Administrateur apostolique du Diocèse de Jalandhar, était le célébrant principal de la Sainte Eucharistie.

Félicitations, chères Sœurs ! Que Dieu continue à vous accompagner dans votre engagement envers Lui !


De gauche à droite : Sœurs Meenu Sidhu, Rose Mary Ekka, Juhi Gulab Xalxo et Asha Priya Tirkey

Veuillez cliquer ce lien pour regarder la vidéo de la profession.

  • Le même jour également, à Hinoo, dix Sœurs de la Province de Ranchi ont prononcé leurs vœux définitifs au cours d’une célébration eucharistique solennelle présidée par l’évêque auxiliaire de l’archidiocèse de Ranchi, Mgr Theodore Mascarenhas. Il s’agit de Sœurs Alka Bara, Rita Toppo, Kiran Baa, Renu Pushpa Lakra, Basanti Kandulna, Sunita Murmu, Maria Goreti Kerketta, Santrima lakra, Shalini Minj et Promila Samad. Félicitations, chères Sœurs ! Que Dieu vous bénisse !

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  • Sœurs Angélique Dikete et Cécile Ndaya sont actuellement dans la Province Saint-Vincent de Paul, en R.D. Congo, pour accompagner les Sœurs de la Province dans leur discernement pour la nomination d’une nouvelle équipe de leadership. Elles resteront dans la Province jusqu’au 5 janvier 2022. Vous êtes invitées à soutenir la Province par vos précieuses prières pendant ce moment très important dans la vie de la Congrégation.
  • Sœur Roshni Barla est bien rentrée à Bruxelles après la visite à sa famille. Son père s’affaiblit avec les problèmes de santé liés à l’âge et a besoin de beaucoup d’aide et de soutien. Néanmoins, la présence de Sr Roshni auprès de lui l’a fortifié et lui a donné beaucoup d’énergie.
  • Sœur Valsam Jose est en route pour l’Inde à la suite du décès subit et inattendu de son jeune frère. Sa présence sera certainement d’un grand soutien pour les membres de la famille. Que le Seigneur accorde la paix éternelle à l’âme défunte et la consolation aux membres de la famille endeuillée.


4 novembre 2021

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Nouvelles de la semaine

30/10/2021

  • Sr Lucy Jacob a pu effectuer sa visite canonique dans la Province Belge du Sud en ce mois d’octobre. Les Sœurs étaient contentes de sa visite dans la Province.
  • Sœur Noëlla Mokola, de la Province Saint Bernard, a émis ses vœux perpétuels le 17/10/2021 en République Centrafricaine. Nous lui présentons nos vives et sincères félicitations et nous lui souhaitons la bienvenue définitivement dans la grande famille des SCJM. Que le Seigneur affermisse ses pas à sa suite.

 

  • Sr Sylvia Chabala de la communauté du Généralat était partie en Zambie pour les funérailles de son cher papa. Elle est revenue au Généralat depuis le 13 Octobre 2021. Nous lui souhaitons beaucoup de courage pour surmonter cette séparation douloureuse.
  • Les membres de la communauté du Généralat sont en train de faire leur retraite. Sr Kim-Chi Duong a terminé sa retraite de 8 jours, faite dans la communauté. Nous lui présentons nos vives félicitations. Pour le moment, c’est le tour de Sr Valsam Jose et Sr Rosily Mathew qui sont à Saint-Servais pour leur retraite. Nous leur souhaitons un bon temps d’intimité avec le Seigneur.
  • Les trois membres de la communauté internationale sont en train de se préparer pour quitter la communauté de Melle afin d’aller à Gand, notre Maison-Mère, où elles commenceront à s’habituer au nouveau milieu. Nous attendons toujours l’arrivée du quatrième membre de la R.D. Congo. L’ouverture officielle de la Communauté Internationale aura lieu lorsque tous ses membres seront là.
  • En ce moment, la Belgique lutte contre la vague automnale du coronavirus. Le nombre d’infections et d’hospitalisations est en hausse et de nombreuses mesures de protection sont remises en place. Il est devenu obligatoire d’avoir le Certificat de Vaccination sur soi lors des déplacements dans le pays.
  • L’automne, la "saison des brumes et d’une fécondité tamisée" est là ! La nature se pare d’un vêtement très attrayant et coloré malgré tout le mal que nous, les humains, lui infligeons. Les jours sont plus courts, les nuits sont plus longues et plus sombres, et la température se rafraîchit de jour en jour.

 



Nouvelles de la semaine

01/10/2021

1. Quelques membres du Généralat ont participé à la messe de requiem de nos 19 Sœurs de la Province néerlandophone qui sont décédées durant ces deux dernières années (2020 et 2021). A cause de la situation de la pandémie, il n’était pas possible de célébrer les messes de funérailles pour nos Sœurs. La célébration a eu lieu le 11/09/2021 en la grande chapelle de la Maison Mère à Terhaegen. C’était très émouvant. Puisse le Seigneur accueillir leurs âmes dans sa miséricorde et qu’il puisse accorder une foi profonde au Christ mort et ressuscité à toutes les Sœurs de la Province néerlandophone (NTP).

2. Sœur Anne Nama Ngueji, de la Province Saint Vincent de Paul, a émis ses vœux perpétuels le 26/09/2021 à Mbujimayi. Nous lui présentons nos vives et sincères félicitations et nous lui souhaitons la bienvenue dans la grande famille des SCJM. Que le Seigneur affermisse ses pas à sa suite.

3. Les conseillères générales ont fait la transmission du CGE 2021 aux membres de la communauté du Généralat, de la communauté internationale, du Noviciat international asiatique et de la communauté de Legaspi aux Philippines, du 24 au 27/09/2021. Pour la communauté du Généralat, la transmission s’est faite au Généralat et pour les Sœurs des Philippines, du Noviciat et de la communauté internationale, la transmission s’est faite en ligne. Les Sœurs étaient contentes de ce partage qui leur a apporté beaucoup de lumière sur la vie de la Congrégation.

4. Le 29 Septembre 2021, a eu lieu la célébration des jubilés de 50 ans, 60 ans, 70 ans et 75 ans de nos Sœurs des Provinces et Région d’Europe pour les deux années (2020 et 2021). Comme vous le savez, l’année dernière, il n’y a pas eu de célébration des jubilés comme d’habitude à Gand à cause des mesures de restrictions. Monseigneur Lode Van Hecke, Evêque de Gand, a présidé l’Eucharistie d’action de grâce en la grande chapelle de la Maison Mère à Terhaegen. Sur 29 jubilaires, 16 jubilaires étaient présentes à la célébration. Plusieurs Sœurs étaient présentes à cette célébration. Malheureusement, nos Sœurs de la Région anglo-irlandaise n’ont pas pu se joindre à nous à cause des mesures de restrictions. Après la messe, un repas fraternel a été partagé dans la joie. C’était une belle occasion de rencontrer toutes les Sœurs des deux Provinces belges en mesure de se déplacer jusqu’à Gand. La rencontre a apporté beaucoup de joie et de bonheur et a renforcé nos liens de solidarité et de communion entre SCJM. 
Oh ! Qu’il est bon d’être tous ensemble dans l’unité par l’Esprit qui nous rassemble. Voici le jour que fit le Seigneur ! Jour de fête et jour de joie !

Cliquer ici pour voir les photos de la célébration

5. Situation de la pandémie en Belgique

A dater du 1er octobre, le port du masque buccal ne sera plus obligatoire lors des célébrations religieuses, sauf à Bruxelles et en Wallonie. La distanciation sociale avait déjà été levée antérieurement. La désinfection des mains à l’entrée et l’interdiction de tout contact physique durant les célébrations restent d’application. La prudence et le bon sens restent de mise en toutes circonstances. Le virus n’est toujours pas entièrement vaincu. Les Evêques appellent à nouveau à se faire vacciner dans l’intérêt de la santé de chacun et de celle de ses semblables.

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Vœux perpétuels à Lubumbashi

Le 31 juillet 2021 dernier, Sœurs Béatrice-Landrine KASONGO KIBANDA et Mélanie NSANGO KALUNGA se sont consacrées au Seigneur, pour la vie, comme Sœurs de la Charité de Jésus et de Marie, dans la Province Saint-Vincent de Paul, en R.D. Congo.
Nous nous joignons à elles dans la joie et l’action de grâce pour leur engagement et les assurons de notre prière.

De gauche à droite : Sœurs Béatrice-Landrine Kasongo, Isabelle Ilunga et Mélanie Nsango

 



Nouvelles récentes

Entrée au postulat

Le 6 août 2021, la Province de Ranchi a eu la joie d’accueillir neuf nouvelles postulantes. Il s’agit de Gloria Bilung, Alka Surin, Nikita Lakra, Anastasia Hunni Purty, Sunita Laguri, Sandhya Kerketta,Beli Kujur, Niketa Tirkey and Anusha Hasda. Nous prions pour que l’Esprit Saint les accompagne et les guide dans leur parcours de formation. Qu’elles découvrent la joie de marcher à la suite du Christ et grandissent dans les vertus de l’Evangile et dans le charisme de la Congrégation !

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De gauche à droite : Gloria Bilung, Alka Surin, Nikita Lakra, Anastasia Hunni Purty, Sunita Laguri, Sandhya Kerketta,Beli Kujur, Niketa Tirkey et Anusha Hasda.

Première profession

Le 14 août 2021, les deux novices Anna Tran Thi Kim Thanh et Maria Nguyen Que Tram de la Région « Notre-Dame de La Vang » au Vietnam, ont prononcé leurs premiers vœux au Noviciat Interprovincial Asiatique aux Philippines. Elles n’ont pas pu rentrer au Vietnam à cause de la situation pandémique, mais les Sœurs de la Région, leurs familles et amis ont pu assister à la célébration qui était diffusée en direct sur Facebook.

Dans la joie et la gratitude, nous les félicitions de tout cœur, leur souhaitons le meilleur et les assurons de nos prières.

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De gauche à droite : Sr Maria Nguyen Que Tram et Sr Anna Tran Thi Kim Thanh

Vidéo de la profession :



Communication à la Congrégation : CGE 2021 / N° 04

16/08/2021

Nous sommes heureuses de vous communiquer la suite du déroulement de notre CGE. Après un temps de pause, nous avons continué notre voyage avec la phase II.

Le 12/08 : Sr Lucy Jacob a souhaité un bon retour à toutes les participantes et elle leur a annoncé que la phase II serait focalisée sur les informations venant de la perspective du Gouvernement Général pour voir là où il y a eu des progrès et là où il est nécessaire d’améliorer et de répondre au désir d’aller de l’avant.

Ensuite, elle a présenté aux participantes les nouveaux membres chargés de la traduction. Il s’agit de Sr Martine Krichel et de Mr. Pierre Hernalsteen.

La journée a commencé avec la prière d’ouverture. Après cette prière, nous avons eu notre première session pendant laquelle Sr Lucy a invité les participantes à réfléchir sur la façon dont la transmission du CGE devrait se faire dans les Provinces, Vice-province et Régions. Elle a demandé à chaque groupe de proposer un programme de la transmission en tenant compte des éléments suivants : le contenu, la méthodologie et le temps. Cette transmission devrait se faire dans les deux prochains mois. Après le travail en groupe, vint le partage de nos réflexions en session plénière. Ce fut un temps d’enrichissement mutuel.

La deuxième session était basée sur la gestion financière dans la Congrégation, présentée par Sr Rosily Mathew. Elle a commencé sa présentation par une citation sur la « fonction sociale de la propriété » (Fratelli tutti 118-119). Elle a partagé son expérience personnelle et ses observations dans cette fonction. Elle a aussi montré l’impact du Covid-19 sur la situation financière de la Congrégation.

Le 13 août : Cette journée a été consacrée au partage sur la retraite Congrégationnelle qui avait pour thème : « Vivre nos vœux dans les trois dimensions de notre Charisme » et sur le souci pour notre Maison commune.

Quelques Provinces ont pu faire cette retraite et dans d’autres Provinces, toutes les Sœurs ne l’ont pas encore faite à cause de la situation de la pandémie. Toutes les participantes ont apprécié cette initiative prise par le Gouvernement Général. L’impact de cette retraite dans les Provinces : l’approfondissement de notre Charisme, la transformation au niveau personnel et communautaire, la compréhension et le vécu de nos vœux à la lumière de notre Charisme.

Le partage sur la célébration de la Saison de la création et de la semaine Laudato sí ont montré que c’était un temps profitable à toutes, grâce aux différentes expériences vécues par les unes et les autres. Toutes les Sœurs ont fourni tout l’effort possible pour vivre les appels de Laudato sí et elles se sont engagées à protéger notre Maison commune avec le souhait de continuer à faire cette expérience de Laudato sí.

A la fin du partage, Sr Lucy a proposé aux participantes le thème de la retraite congrégationnelle de 2022 : « Conversion Ecologique ». Toutes les participantes ont apprécié la proposition.

Le 14 août : Au cours de la prière d’ouverture, nous avons été en communion avec nos Sœurs du Pakistan et du peuple pakistanais qui célébrait le 73ème anniversaire de son indépendance. Nous avons prié aussi pour nos deux jeunes Sœurs Anna Thanh et Maria Tram du Vietnam qui ont prononcé leurs premiers vœux aux Philippines.

Ensuite, différents thèmes ont été abordés :

- Projet du livre sur l’histoire de la Congrégation

- Littérature des SCJM (documents publiés concernant les SCJM)

- Evaluation sur le « Style de Vie Intégré »

- Moyens de communication : Sites web

- Communauté Internationale

Les textes présentés ont ensuite été envoyés aux participantes, en ligne, pour leur donner le temps de les lire et de les étudier personnellement. Un partage des réflexions, commentaires et clarifications s’en est suivi dans l’après-midi. Les participantes ont apprécié le travail réalisé par le Gouvernement Général.

La journée du 15 août a commencé par la prière d’ouverture préparée en l’honneur de l’Assomption de la Vierge Marie et aux intentions du 73ème anniversaire de l’indépendance de l’Inde. Après la prière, nous avons suivi les présentations du jour.

Il s’agit des biens patrimoniaux des SCJM, et des Constitutions et Statuts (modifications et changements structurels). Les textes présentés ont ensuite été envoyés aux participantes, en ligne, pour leur donner le temps de les lire et de les étudier personnellement. Un partage des réflexions, commentaires et clarifications s’en est suivi dans l’après-midi.

En conclusion, Sr Lucy a prononcé un discours de clôture et Sr Roshni a exprimé les remerciements qui s’imposaient. Enfin, nous avons clôturé par une prière d’action de grâce qui s’est terminée par le Magnificat.

Le Gouvernement Général tient à remercier toutes les SCJM d’avoir accompagné les participantes par la prière pendant ce CGE 2021.

 
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Communication à la Congrégation : CGE 2021 / N°3

11/08/2021

Comme vous l’avez appris par notre dernier communiqué, nous avons travaillé à "envisager et engendrer un monde ouvert" et à "construire des ponts vers une nouvelle histoire" (cf. Fratelli tutti / FT). A présent, nous sommes également très à l’aise dans le monde virtuel, utilisant des applications comme le Padlet (tableau virtuel sur lequel il est possible de partager le résultat des réflexions d’un groupe) et d’autres facilités du Zoom

Le 7 août a commencé par le partage des réflexions de la nuit, ce qui nous a donné une indication claire que l’Esprit du Seigneur est avec nous, nous guidant et nous animant. Il y avait des signes de conflits intérieurs et de forts sentiments d’espoir.

Alors que nous continuions à réfléchir et à écouter le message de FT, le sentiment commun était que le Saint Père nous appelle à une réponse radicale et, confiantes dans les conseils de l’Esprit Saint, nous nous sommes senties prêtes et disposées à relever le défi.

Une méditation de la pleine conscience et une réflexion sur le labyrinthe à la fin de la session nous ont stimulées et ont clarifié pour nous notre travail en tant que membres du CGE. Nous avons aussi des doutes et des craintes, mais en marchant ensemble, nous nous sentons fortifiées pour nous engager à construire des ponts vers une nouvelle histoire, alors que de nouveaux horizons s’ouvrent devant nous - une nouvelle histoire des SCJM !

Le jour suivant, le 8 août, l’accent a été mis sur le thème "le cœur ouvert au monde". Les réflexions de la nuit ont révélé que FT nous lance des défis difficiles. La journée a été organisée entre les sessions plénières et les travaux de groupe. A travers les interprétations de symboles choisis personnellement, nous avons commencé à voir se dessiner une direction vers le CG 2023. Il y a eu beaucoup de convergence et nous sentions que nous étions invitées à une conversion radicale, à une plus grande communion, à la solidarité dans notre monde blessé, au partage de nos ressources et à la construction d’un monde nouveau.

La prière d’ouverture du 9 août nous a mises immédiatement au centre de notre préoccupation : la médiation de la naissance de quelque chose de nouveau, un nouvel ordre mondial. L’image de la sage-femme a communiqué ce message de manière puissante. C’est dans cet état d’esprit que les membres du CGE ont poursuivi leur travail pour clarifier l’orientation du CG 2023. Un vote en ligne a permis de clarifier davantage la question. Aujourd’hui, le CGE a également passé un temps précieux à finaliser la procédure du Chapitre Général et d’autres documents connexes.

A la fin de la journée, Sœur Lucy Jacob a remercié Mme Ilaria Nuti, notre traductrice simultanée, qui allait nous quitter à la fin de la journée. Elle a été remerciée pour ses compétences exceptionnelles en matière de traduction et pour la qualité de sa présence virtuelle parmi nous. Elle a été remplacée par Mme Claudia pour le reste de la première phase du CGE. 

 Le 10 août, dernier jour de la première phase de notre CGE, nous avons été invitées à faire le point sur ce parcours de dix jours et à ressentir "ce qui nous a le plus touchées et comment nous sommes appelées à ce moment de notre parcours ", ainsi que nos lieux de résistance. Un partage très riche a suivi.

L’" icône de la miséricorde " a été la force majeure qui nous a toutes touchées et influencées, alors que nous entendions haut et fort l’invitation de Jésus : " Va, et toi aussi, fais de même ! ".

L’équipe chargée de rassembler les " perles " de toute l’expérience du CGE et de les présenter sous forme de message pour la Congrégation a présenté le texte qu’elle avait préparé. Il a été bien apprécié et a reçu l’approbation de toutes les participantes.

Bien sûr, vous entendrez parler de tout cela par vos représentantes à travers la transmission du CGE dans votre Province/Région respective.

Une évaluation en ligne et un mot de remerciement ont clôturé cette journée. Au nom du Gouvernement Général, Sr Deepthika Silva a remercié les facilitateurs et les traductrices. Les facilitateurs ont exprimé à leur tour leur satisfaction de travailler avec les SCJM, et ont remercié et félicité toutes les participantes pour leur simplicité, leur dévouement et leur participation sans réserve. 

Maintenant, il est temps de faire une pause ! Comme nous reprenons le CGE le 12 août, nous reviendrons avec plus de nouvelles ces prochains jours. D’ici là, nous restons unies et en contact ! 

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Communication à la Congrégation : CGE 2021 / N°2

06/08/2021

Le troisième jour du CGE s’est poursuivi sur le thème "un étranger sur la route". La journée a commencé par le partage de quelques réflexions, rêves et pensées en lien avec la journée précédente, suivi d’une prière sur le thème du jour.

Une partie considérable de cette journée a été consacrée à la mise en évidence des questions, des préoccupations, des idées et des défis qui sont ressortis des rapports des Provinces et Régions. Ce qui en ressort comme une indication claire pour la Congrégation, c’est l’invitation à "descendre de l’âne" pour répondre aux besoins des pauvres et des personnes vulnérables parmi nous.

Une réflexion et un partage en petits groupes sur la façon d’être un bon Samaritain ont clarifié davantage l’orientation que nous sommes appelées à prendre. Profondément enracinées dans la Parole de Dieu, nous sommes invitées à voir la réalité du point de vue des personnes vulnérables et à développer une spiritualité qui peut nous stimuler et nous permet d’avoir une plus grande ouverture, une plus grande souplesse et une plus grande créativité pour répondre aux besoins de "l’étranger" sur les routes de notre vie.

Le quatrième jour, nous avons commencé à nous pencher sur le thème "envisager et engendrer un monde ouvert". Le fait que le CGE consacre quatre jours à ce thème montre l’importance de cette orientation. Les participantes au CGE sont clairement à l’écoute des enseignements du Pape François dans Fratelli tutti afin de trouver des moyens de répondre à son appel de manière appropriée.

La journée a commencé par une prière enrichissante et une réflexion sur la foi de la femme cananéenne (Mt 15,21-28). Puis, vint le moment d’apprendre à se connaître mutuellement à travers des histoires personnelles, en s’ouvrant au monde personnel de chacune tel qu’il est vécu dans sa famille naturelle et dans la famille des SCJM. Ces moments sacrés de partage ont été très enrichissants et ont renforcé nos liens en tant que membres de la Congrégation. Ils ont fait naître en nous un sentiment de gratitude, de solidarité, de confiance, de compréhension, d’écoute et d’ouverture. Nous avons ressenti la présence du divin dans toutes nos expériences et avons pu voir comment Dieu nous a guidées tout au long de notre vie. La journée s’est terminée par une hymne d’action de grâce : "Tout homme est une histoire sacrée". Que les œuvres du Seigneur sont belles et grandes !

Le cinquième jour a commencé par une réflexion sur l’expérience universelle de la vulnérabilité, basée sur Mt 16, 21-23 et l’histoire de Job. La vie humaine est fragile et nous en avons tous fait l’expérience, notamment pendant la pandémie. Heureux les fragiles, les vulnérables, les pauvres en esprit, car royaume de Dieu leur appartient. Cette réflexion matinale nous a invitées à reconnaître notre propre vulnérabilité, celle dont nous faisons l’expérience de diverses manières.

Les activités partagées au cours de la journée étaient centrées sur le passage d’un monde fermé à un monde ouvert. Nous avons été invitées à écouter notre propre expérience en tant que membres d’une congrégation internationale. Nous avons évoqué et partagé entre nous et avec l’ensemble du groupe des expériences de moments où nous nous sommes senties stimulées par cette appartenance et d’autres moments où nous nous sommes senties étrangères dans la Congrégation, en tant que membre individuel et en tant que Province/Région. C’était un moment où nous nous sommes senties en confiance, encouragées et soutenues : un moment sacré pour reconnaître et accepter notre propre vulnérabilité, individuellement et celle de notre Congrégation.

Un autre travail important de cette journée a été d’identifier les facteurs qui nous empêchent de reconnaître les étrangers parmi nous et de considérer les choix que nous devons faire pour "descendre de l’âne". Nos réponses ont été enregistrées et affichées à l’aide d’un logiciel de présentation interactive (Mentimeter). La journée s’est terminée par le partage de nos sentiments de gratitude, de communion et de soutien mutuel.

Aujourd’hui, 6ème jour de notre CGE virtuel, nous nous sommes concentrées sur le thème "construire des ponts vers une nouvelle histoire", tout en continuant notre parcours à travers Fratelli tutti.

Notre prière du matin, dirigée par Frances, était centrée sur l’icône de la transfiguration du Seigneur et une réflexion sur Mc 9,2-10. L’icône est une manifestation de la présence de Dieu. Elle nous attire et nous fait entrer dans cette présence afin que nous puissions faire l’expérience de Dieu dans notre âme. Ainsi, nous devenons une icône vivante de Dieu.

Nous avons été invitées à monter sur la montagne, lieu de la rencontre, lieu de l’écoute. Nous avons demandé la grâce d’ouvrir nos yeux pour voir Jésus nous conduire vers le ministère au service des gens.

Après la prière, le Frère Emili a présenté le travail du jour. La question soumise à notre réflexion était la suivante : Quel choix important pourrions-nous faire maintenant, de manière réelle et pratique, pour créer le premier chapitre d’une nouvelle histoire qui nous ouvre davantage les unes aux autres et au monde ? Les réponses des groupes ont été présentées sur padlet (tableau virtuel) à l’assemblée pour poursuivre la réflexion et apporter des réponses.

Pour l’instant, nous poursuivons sur le même thème. Vous en saurez plus dans la prochaine lettre !

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Communication à la Congrégation : CGE 2021 / N°1

02/08/2021

Comme vous le savez déjà, cet événement important de la Congrégation qui se passe en ligne a commencé préalablement le 31/07/2021 par une session test sur la nouvelle technologie.

Le premier jour, les facilitateurs nous ont rappelé le but du CGE : promouvoir la communion à l’intérieur de la Congrégation ainsi que les points essentiels du CGE/19, notamment la connaissance mutuelle, celle de la Congrégation et de l’Église locale ainsi que l’écoute du cri de la Terre et des pauvres (LS 49). A cette même occasion, toutes les participantes ont été présentées.

Après ce rappel, nous avons réfléchi sur deux questions :

- Quelles sont nos préoccupations en commençant le CGE/21 ?

- Quels sont les sentiments qui nous habitent en ce moment ?

Ce qui ressort de ces questions abordées dans les petits groupes, c’est le souci d’assumer notre responsabilité pendant cette période de pandémie ainsi que celui de l’utilisation de la nouvelle technologie de façon appropriée.

Quant aux sentiments, nous sommes toutes contentes, motivées et disposées à vivre cette nouvelle expérience virtuelle. Toutefois, l’inquiétude de la technologie nous retient encore. Cependant, nous espérons la dissiper.

Sr Lucy Jacob a adressé le mot de bienvenue à tous et a présenté les facilitateurs, Fr. Emili Turú et Mme Frances Heery, les secrétaires et les traducteurs. Ensuite, est venu le temps de la prière et de la réflexion sur l’icône de la Miséricorde (cf. Fratelli Tutti, 70).

A la seconde session, il a été question des objectifs et du planning du GCE/21 ainsi que du leadership contemplatif. Ces deux thèmes ont été abordés en groupes : chaque secrétaire de groupe a présenté son rapport à l’assemblée plénière.

Le deuxième jour, la séance a commencé par un partage de quelques rêves ou idées en rapport avec la journée précédente. Vint ensuite l’annonce du thème.

Une prière intense à partir de l’icône de la Miséricorde nous a introduites dans le thème et interpellées par une question fondamentale : Qui est mon prochain ?

Ensuite, Fr. Emili a projeté plusieurs photos nous permettant d’approfondir notre contemplation de l’icône de la Miséricorde dans notre propre contexte et dans le contexte global.

Puis Mme Frances Heery nous a expliqué le sigle VUCA, d’origine anglaise : V, volatile ; U, Incertitude ; C, Complexité ; A, Ambiguïté.

Ce sigle exprime le monde dans lequel nous vivons actuellement : un monde changeant, incertain, complexe et ambigu.

Au cours de l’après-midi, les groupes se sont rencontrés en deux temps, par continent. Chaque secrétaire a écrit et lu les réponses du groupe à l’assemblée plénière sur son padlet (une note sur un tableau virtuel en ligne où l’on peut écrire et partager des pensées, des idées, des réflexions). Mme Frances Heery a fait quelques commentaires après le partage de chaque groupe.

Chères Sœurs, dans le souci de cheminer ensemble au cours de cet événement important de notre Congrégation, nous aurons la joie de vous communiquer progressivement le déroulement de nos activités quotidiennes. Nous continuons à compter sur vos prières.

Que l’Esprit du Seigneur continue à nous guider dans notre réflexion et notre discernement pendant ce CGE/21.

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Nouvelles récentes

30/07/2021

Inondation à Gurgaon, Inde

Trois jours de pluie ininterrompue ont plongé le bâtiment du noviciat à Gurgaon (Province de Delhi) dans des eaux profondes. Le niveau de l’eau est monté du sous-sol au rez-de-chaussée, obligeant les Sœurs, les novices et les postulants à se réfugier au premier étage. Heureusement, le niveau de l’eau a commencé à baisser à partir du deuxième jour, au grand soulagement de tous. Remettre la maison dans un état vivable est une tâche herculéenne.

 

Entrée au Noviciat

Le 28 juillet, un joyeux événement a eu lieu : quatre postulantes ont commencé leur noviciat dans la Province de Ranchi. Il s’agit d’Anjuliya Pradhan, Alice Kerketta, Anupa Kujur et Beronica Bada. Nous appelons sur elles toutes les bénédictions dans leur parcours de formation. Qu’elles grandissent dans les vertus de l’Evangile et dans le charisme de la Congrégation !

Beronica Bada, Alice Kerketta, Anupa Kullu, Anjuliya Pradhan

 

CGE 2021

Etant donné que l’ouverture du CGE/21 est à notre porte, l’Equipe générale est occupée avec la phase finale de son travail préparatoire. Les réunions virtuelles étant assez nouvelles pour nous toutes, les participantes du CGE suivent des sessions de test, facilitées par Sr Kim Chi. La session d’aujourd’hui était en quelque sorte un brise-glace et la plupart des participantes semblent avoir vaincu leurs craintes et leur anxiété initiales ! Les grands défis du monde virtuel attendent d’être relevés !

 



Nouvelles récentes

17/07/2021

Professions

  • Les Sœurs junioristes des provinces de Ranchi et de Delhi se réunissent à Dalhousie (province de Delhi) pour commencer leur troisième an, sous la direction de Sr Moly Augustine Vavukatt, en préparation à leur future profession perpétuelle, cette année. Elles sont quatorze : dix junioristes de Ranchi et quatre de Delhi. Puissent-elles vivre ensemble une rencontre très enrichissante !
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  • Nos vives et sincères félicitations à nos quatre novices de la Province de Delhi : elles ont émis leurs premiers vœux aujourd’hui. Nous leur souhaitons la bienvenue dans la vigne du Seigneur et nous confions leur consécration religieuse à la protection divine et à la Vierge Marie, notre Mère. Il s’agit de : Tamanna Bhatti, Jobita Tirkey, Mary Grace Xaxa and Promila Ekka.

 

Vidéo de la profession :

 

Pakistan (envoyé par Sr Maria Shaukat)

Cérémonie d’accueil (cérémonie de la coupe de cheveux)

En juin, la chaleur est à son apogée, mais pendant la troisième semaine du mois, nous l’avons moins ressentie car nous étions occupées à préparer avec impatience la réception et la première profession de nos novices Anum Saleem, Anita Nasir, Soha Shaukat et Roma Kanwal.

Le 22 juin 2021, la veille de la profession, la première cérémonie symbolique de la coupe des cheveux a eu lieu. Elle symbolise le sacrifice de la beauté féminine. Les novices avaient mis leurs cheveux dans un bel ornement décoré appelé "Paranda". Elles ont ensuite revêtu des voiles rouges et ont été conduites à la Chapelle, le palais de leur Roi Jésus, accompagnées par la communauté de formation, en chantant le psaume 45.

L’Equipe provinciale et les Sœurs de la Communauté de Lahore les ont accueillies avec joie à l’entrée de la chapelle, et elles sont entrées ensemble dans la chapelle pour le programme du soir.

La première profession de Soeurs Anum, Anita, Soha et Roma (23 juin 2021)

Ce fut un jour de bonheur pour notre Congrégation et surtout pour la Province du Pakistan : nos quatre novices se sont consacrées au Seigneur. Son excellence l’Évêque Sebastian Francis Shaw a présidé l’Eucharistie et une douzaine de prêtres ont concélébré. De nombreuses Sœurs d’autres congrégations et des Frères de la Charité ont également assisté à la cérémonie. La messe a débuté à 17h30. Les parents des quatre novices ont accompagné leurs filles à l’autel comme une offrande présentée au Seigneur. Ce fut un moment très touchant. La chorale, sous la direction de Sr Maggie Yaqub, a chanté de beaux hymnes centrés sur le thème " Viens, suis-moi ". L’Évêque a prononcé une homélie inspirée, encourageante et stimulante pour nous aider à continuer à suivre le Christ en témoignant des valeurs de l’Evangile.

Toutes les Sœurs de notre Congrégation ont accueilli avec joie les nouvelles professes en leur mettant une guirlande autour du cou, selon notre culture. A la fin de la Messe, une nouvelle professe, Sœur Anum Saleem, a présenté un mot de remerciement au nom de ses compagnes, Sœurs Anita, Soha et Roma, et a invité toutes les personnes présentes à apprécier le délicieux dîner dans le jardin du couvent.

Après la célébration, les nouvelles professes sont rentrées chez elles avec leurs familles pour deux semaines.

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Sr Soha, Sr Anum, Sr Roma et Sr Anita

Communauté Internationale

La longue attente de l’arrivée des membres d’Afrique pour la formation de la Communauté internationale est partiellement récompensée, cette semaine, avec l’arrivée de Sr Charitine Impuhwe de la Vice-province du Rwanda, le 15 juillet. La Communauté du Généralat lui a réservé un accueil chaleureux. Et nous espérons l’arrivée du quatrième membre dans les jours qui viennent.

 

Inondations

  • La Belgique est frappée par un déluge ! La Wallonie et le Limbourg sont pratiquement sous eau (dégâts, évacuations) suite aux pluies torrentielles de ces derniers temps. On déplore 31 morts et beaucoup de disparus. Quelques régions sont plus affectées, notamment la Province de Liège, la Province de Namur et la Province du Luxembourg. Une grande partie de la Wallonie est désormais en alerte. Nous confions au Seigneur toutes ces victimes.
  • Mais la Belgique n’est pas la seule à affronter ce désastre. Nos pays voisins sont également dans la même situation, notamment l’Allemagne. Et plus loin, les pluies de mousson font des ravages en Inde et au Sri Lanka.

Crise du coronavirus

Le virus ne semble pas pressé de nous quitter ! Le nombre d’infections serait en hausse ici en Belgique ainsi que dans d’autres pays où vivent des SCJM, notamment le Vietnam, le Rwanda, le Sri Lanka, l’Inde...



Quelques nouvelles de la semaine

10/07/2021

Profession perpétuelle : Le 3 juillet, la Province St-Bernard en R.D. Congo a eu la joie d’avoir trois de ses jeunes Sœurs qui ont prononcé leurs vœux perpétuels dans la Congrégation : Sr Arlette Babakanga Baka, Sr Yvonne Kundji Bala et Sr Julienne Piki Asska. Alors que nous nous joignons à nos Sœurs de la Province dans la joie et la gratitude, nous félicitons également les trois jeunes religieuses pour leur engagement fidèle au Seigneur, leur souhaitons le meilleur et les assurons de nos prières .

 

Une nouvelle équipe de leadership dans la Région du Mali : L’installation d’une nouvelle équipe de leadership a eu lieu le 7 juillet. Les membres de l’équipe sont : Sr Rose Meta Kabambi, Supérieure Régionale, Sr Joséphine Mavanga et Sr Marie-Véronique Kapinga Bunkayebe comme membres du Conseil. Toutes les Sœurs de la Région et les novices du NIA (Noviciat Interprovincial d’Afrique) étaient présentes sur place pour l’occasion. Sr Régine Ndaye et Sr Julienne Tumone, en congé en R.D. Congo, Sr Suzy Spaenhoven, en congé en Belgique, Sr. Birgit Goslain, et la Communauté du Généralat les ont rejointes virtuellement. La nomination de la nouvelle équipe a également été faite en ligne par la Supérieure générale, Sr Lucy Jacob. La liturgie préparée pour l’occasion était hautement symbolique, mettant en valeur les valeurs de l’Evangile telles qu’elles sont inscrites dans le charisme des SCJM.

 

Le coronavirus visite le Vietnam à nouveau ! Comme les cas d’infection au virus sont en augmentation, le pays connaît un nouveau confinement. Nos Sœurs ne sont pas en mesure de gérer les classes ou de suivre les cours. Cependant, elles utilisent leur temps de manière créative en triant manuellement les feuilles de thé et en étant ainsi solidaires avec la population. Cette activité apporte également un revenu à la Région.

 

Une pause dans la routine ! Ce fut une « interruption » bienvenue pour la communauté du Généralat : l’accueil d’invités dans la maison, ce que le coronavirus nous avait empêchées de faire ! Un prêtre de la famille de Sr Valsam Jose, le Père Reji MSFS, accompagné de deux de ses amis, a passé quelques heures avec nous le 8 juillet. Ils sont venus d’Autriche et d’Allemagne pour visiter quelques lieux en Belgique, y compris le Généralat. Nous étions heureuses de les avoir avec nous, même si la visite a été très courte.



Quelques événements de cette semaine

03/07/2021

  • Premières professions

Mali : Le 20 juin, les Novices Régine Ndaye et Julienne Tumone du Noviciat Interprovincial d’Afrique au Mali ont fait leur première profession. Après un congé de courte durée dans leurs familles biologiques au Congo, elles retourneront au Mali comme membres de la Région du Mali.

 

R.D. Congo : Vint ensuite le tour du Noviciat "Mère Hostia" à Kimpese dans la Province Saint-Bernard en R.D. Congo. Le 24 juin, quatre novices de la Province Saint-Bernard et une novice de la Province Saint-Vincent-de-Paul ont fait leur première profession.

 

Rwanda : La Vice-province du Rwanda a la chance d’avoir deux membres supplémentaires, puisque les Novices Francine Mukanyandwi et Janvière Uwimana ont fait leur première profession cette semaine.

 

Ranchi : Quatre novices - Beronica Hembrom, Arti Soreng, Mary Suman Toppo et Anshu Lakra - de la Province de Ranchi ont prononcé leurs premiers vœux au Noviciat Ashadeep à Hulhundu le 3 juillet. Les Sœurs du couvent de Fatima et de la Communauté "Sneh Sadan" à Hulhundu étaient présentes pour cette joyeuse occasion.

Vidéo de la profession : 

 

Dans la joie et la gratitude, nous les accueillons toutes dans notre famille des SCJM et les félicitons pour leur réponse généreuse au Seigneur. Puissiez-vous toutes vous épanouir dans l’esprit du charisme des SCJM !

  • Cette semaine, nous avons également célébré le jubilé d’argent de Sœur Joséphine Mavanga de la Région du Mali. Nous rendons grâce au Seigneur pour tout ce qu’Il a accompli en elle et à travers elle dans la Congrégation et dans le monde entier. Nous la félicitons à cette occasion et lui souhaitons de nombreuses et fructueuses années à venir.

 

  • C’est avec gratitude que nous apprenons le prompt rétablissement de Sœur Yvonne Ngomba Lukusa, qui est en charge de la formation dans la Vice-province du Rwanda, après une importante opération suite à un anévrisme cérébral.
  • Nous sommes en communion avec nos sœurs du Pakistan qui ont une retraite en ligne en ce moment, comme une seule communauté. Nous leur souhaitons un temps très enrichissant avec le Seigneur et les unes avec les autres.
  • Généralat / Belgique

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Le 30 juin, la R.D. Congo célébrait le 61ème anniversaire de son indépendance. La Communauté du Généralat l’a célébré par un temps de prière riche de sens. A cela s’est ajouté un repas congolais, préparé par nos Sœurs Cécile et Angélique. Une soirée culturelle nous a emmenées en R.D. Congo avec sa beauté naturelle et ses danses rythmées.

Comme vous le savez peut-être, le processus de nomination au Mali est actuellement en cours. Le Conseil général est pleinement impliqué dans ce processus de discernement. Nous sollicitions vos prières pendant cette période importante dans la vie de la Région.

La Belgique est en vacances ! Les restrictions du COVID-19 sont assouplies et chacun profite de la liberté de mouvement, du soleil généreux, de l’air frais et des eaux fraîches du bord de mer. Les églises sont ouvertes avec des services liturgiques, même si le nombre de fidèles doit y rester limité.

Les matches de football européens se poursuivent. L’équipe de Belgique - les Diables rouges - est un groupe avec lequel il faut compter ! Pour l’instant, ils sont en quart de finale et, comme ils espèrent atteindre la finale, vous pouvez imaginer l’excitation dans le pays !



Célébration de la semaine "Laudato Sí" à Legazpi - Mai 2021

LES SCJM À LEGAZPI, AUX PHILIPPINES, RÉPONDENT À UN APPEL IMPÉRIEUX À PRENDRE SOIN DE NOTRE MAISON COMMUNE...

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Les Sœurs se sont aventurées une nouvelle fois, en ces temps éprouvants de pandémie, pour défendre et promouvoir le "souci de notre Maison commune" dans le cadre de leur participation active à la célébration de la semaine "LAUDATO SÍ" 2021. La ville de Legazpi à Albay étant placée en quarantaine communautaire générale, il n’était pas possible d’organiser une activité de proximité à plus grande échelle, ni même dans les locaux de l’église ou dans les zones locales. Les Sœurs ont donc collaboré avec les familles dans le cadre de l’apostolat des SCJM. Elles ont alors discerné et choisi une famille (Michelle Malaga et sa famille), avec un environnement spacieux, qui pourrait éventuellement participer à une campagne de nettoyage et de jardinage, tout en priant avec elles, plantant avec elles, se nourrissant de repas partagés, de joie, de rires et de la présence de chacun. C’était, en effet, une merveilleuse journée familiale à la maison avec la nature : un jour mémorable. "Dieu nous a fait des dons pour que nous donnions". (Un thème prévu pour célébrer les 500 ans du christianisme aux Philippines).

Les Sœurs ont passé toute la journée du 22 mai 2021 avec la famille à Malilipot Albay, de 9h10 à 18h00. Elles ont expliqué à la famille le programme des activités de la journée, ainsi que le but et la signification de cet événement. À ce sujet, la famille a reconnu que, bien qu’elle dispose d’un espace pour le jardin, elle n’a pas de méthodes, d’idées ou d’approches appropriées pour le jardinage domestique et la plantation d’arbres fruitiers qui pourraient éventuellement produire des récoltes et des revenus à l’avenir.

La journée a commencé par une courte prière à la Terre Mère traduite en "Bicol", leur dialecte local. Elle a été suivie d’une orientation de quelques minutes, mettant l’accent sur l’importance de cultiver des légumes et des arbres fruitiers, ainsi que le rôle vital des aînés qui donnent l’exemple aux plus jeunes en vivant en Dieu et avec la nature.

Pour renforcer la famille par l’esprit d’équipe, les membres de la famille ont été répartis en trois groupes, et une Sœur a été désignée pour travailler avec eux. Après le travail de groupe, tous se sont réunis, ont nettoyé la zone et ont transporté et réutilisé les rondins en les gardant autour des plantes pour les protéger. De plus, les rondins protègent le sol contre le lessivage et lorsqu’ils se décomposent, ils deviennent également des nutriments pour le sol. 

D’autre part, les Sœurs, ainsi que les membres de la famille, ont convenu de s’occuper des plantes à tour de rôle. Ils ont planté des légumes : des okras, des haricots, des aubergines, mais aussi des piments, de la citronnelle et des fruits du dragon ; et aussi des arbres fruitiers : des manguiers, des goyaviers et des citronniers ; et enfin des plantes à fleurs.

En plus de la prière et de la plantation, ils ont partagé la joie de cuisiner ensemble, prendre des repas et des collations ensemble, et de partager avec les voisins leurs plats cuisinés, enveloppés dans des feuilles de bananiers. C’était aussi une occasion de promouvoir le charisme des SCJM auprès de tous ceux que les Sœurs rencontraient, en particulier les jeunes.

Les Sœurs et la famille, ainsi que quelques amis, ont eu leur prière de clôture dans l’après-midi, avant le goûter, sur le thème de l’Esprit Saint - les dons et les fruits ; puis, ils ont passé quelque temps à partager leurs histoires personnelles et familiales, leurs sentiments, leurs idées et leurs expériences.

Par-dessus tout, nous avons remercié Dieu, par l’intercession de Saint Joseph le Travailleur, pour le beau temps de la journée. C’était un miracle, car avant cet événement et même après ce jour, il y avait eu des jours de pluie et des conditions météorologiques défavorables.

DIOS MABALOS PO ! (QUE DIEU VOUS BÉNISSE !)

Sr Madelene Nueza

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Situation de la pandémie en Inde et au Pakistan

Situation actuelle de l’épidémie de COVID-19 au Pakistan / 06 mai 2021

Nous attendons le jour où il y aura des cris de joie et de victoire partout, où nous pourrons commencer à vivre une vie normale, une vie sans peur ni anxiété ; où nous nous dirons les uns aux autres : "N’ayez pas peur, tout va bien". C’est fini. "Réjouissez-vous et soyez heureux". Que cela arrive et arrive bientôt ! C’est un souhait et une prière devant le Seigneur de miséricorde et de compassion.

Actuellement, la situation est si effrayante et déprimante ! La troisième vague du virus est beaucoup plus contagieuse et mortelle. Il n’y a plus les signes et les symptômes dont nous avions entendu parler. On ne sait donc pas qui est porteur du virus ; les gens ne le prennent pas au sérieux et ne sont pas prudents. L’année dernière, lorsque la maladie a commencé, les gens avaient peur et ont pris soin d’eux-mêmes, ce qui a permis au Pakistan de ne pas souffrir autant que d’autres pays. Malheureusement, lorsque le virus est beaucoup plus fort qu’avant, les gens sont moins prudents et moins attentifs. Au vu de l’attitude et du comportement irresponsables de la population, le gouvernement pakistanais est devenu plus actif et plus strict. Il fait de son mieux pour garder les gens sur la bonne voie avec des mesures telles celles-ci :

- Tous les magasins sont fermés à 18 heures, alors que par le passé, certains centres commerciaux étaient ouverts jusque tard dans la nuit.

- Tous les samedis et dimanches, tous les marchés sont complètement fermés.

- Les transports sont autorisés avec 50% de passagers seulement.

- Les parcs et les lieux publics sont fermés.

- Le vaccin est disponible pour tous ceux qui ont plus de 40 ans. Les gens n’ont pas à aller très loin pour l’obtenir. Nous entendons maintenant que les écoles publiques seront transformées en centres de vaccination afin que les gens n’aient pas à faire de longues files d’attente pour se faire vacciner. 

- A l’approche de l’Aïd, la fête musulmane, un confinement complet est prévu du 8 au 16 mai.

- L’armée est également impliquée pour assurer le contrôle. Les personnes qui enfreignent le règlement devront payer une lourde amende.

Toutes nos communautés font une adoration spéciale. Quelques Sœurs ont aussi leurs prières de dévotion personnelles. Que le Seigneur écoute notre humble cri et débarrasse notre planète de ce virus mortel !

Envoyé par Sr Victoria Rehmat

Mise à jour sur la situation de la pandémie de Covid-19, Inde / 05 mai 2021

Nous traversons la pire crise mondiale de notre histoire. La première phase du Covid-19 était déjà assez mauvaise, mais cette deuxième phase est devenue tout simplement incontrôlable et le taux de mortalité augmente d’heure en heure. Partout, nous voyons le spectre de la mort planer dans l’air. Deux de nos Sœurs nous ont été arrachées si impitoyablement. Nos cœurs ne sont pas encore guéris et nous sommes toujours en deuil. Chaque jour, nous recevons des nouvelles de nos communautés qui nous apprennent que l’une ou l’autre Sœur est infectée par ce terrible virus, ainsi que d’autres congrégations, paroisses et villages. Il y a des villages où toute la population est touchée par le virus. Nous entendons aussi parler de décès dans notre propre quartier, des parents et des proches de nos étudiants et de notre personnel, des gens que nous avons connus. Quelques-unes de nos Sœurs ont perdu des êtres chers. De nombreux prêtres et religieux, que nous avons connus, ont succombé à cette terrible maladie. Chaque jour, nous nous réveillons avec la nouvelle des décès. Nous sommes toutes inquiètes pour les membres de nos familles, surtout dans les villages, mais nous les confions à la main puissante de Dieu. Quelques Sœurs reçoivent encore des soins à l’hôpital, d’autres sont mises en quarantaine dans leurs communautés et soignées sous la supervision des médecins. Certaines de ces communautés se trouvent dans les villages où beaucoup sont infectés. Les Sœurs continuent d’informer les gens par téléphone sur la façon de prendre soin des membres de leur famille et de leurs voisins lorsqu’ils sont infectés. Il est regrettable que de nombreux villageois n’aient pas accès aux médicaments et aux traitements appropriés.

Nos Sœurs engagées dans les services de soins de santé sont sur place et s’occupent des victimes jour et nuit, au péril de leur vie. Nous sommes inquiètes et prions beaucoup pour elles, et en même temps nous sommes fières d’elles et les confions à la miséricorde de Dieu. Bien que de nombreux États soient partiellement fermés, les Supérieures des plus grandes communautés prennent des risques et vont se procurer des produits nécessaires pour les besoins des Sœurs. Elles aident également les communautés voisines pour les provisions. 

Cette explosion du virus de la mort autour de nous nous a donné un sentiment d’impuissance face à sa violente attaque. Il y a une pénurie de lits dans les unités de soins intensifs, d’oxygène et de médecins. Il est déchirant de voir des files d’ambulances et de brancards transportant les patients, faisant la queue devant les hôpitaux, implorant et criant à l’aide. Les tests pour le Covid-19 ont été interrompus en raison du manque de moyens nécessaires et les organismes de tests refusent de prendre des échantillons car ils n’ont pas les moyens de les tester.

Dans cette situation angoissante, Dieu seul est l’aide sur laquelle nous pouvons compter. Nous croyons qu’Il est là et qu’Il nous aidera à traverser cette terrible tempête. Tout ira bien en son temps et à sa manière. Toutes nos communautés se soucient de toute la Province, de la Congrégation et du monde et font l’adoration en chaîne toute la journée et trouvent leur force et leur soutien en celui qui a dit : "N’ayez pas peur, ayez confiance en moi".

Envoyé par Sr Tessy Edayal

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LEADERSHIP

Vivre chaque jour comme des disciples

Il est parfaitement vrai qu’un appel au leadership est un appel à devenir disciple. Parce que les leaders sont des apprenants, des disciples, qui sont et qui continuent à être à la suite du Leader Ultime - Jésus. La Bible nous dit que Jésus a appelé, choisi et invité Pierre à assumer la responsabilité de pasteur, ainsi qu’à entrer dans une relation affective plus profonde avec lui. " M’aimes-tu ?... Pais mes agneaux... M’aimes-tu ?... Prends soin de mes brebis... M’aimes-tu ?... Pais mes brebis..." et ensuite il dit à Pierre : "Suis-moi" (Jean 21, 15-19). Pierre a bien compris qu’il était alors le berger des brebis ainsi que le disciple de Jésus. Ces deux appels sont intimement liés et ne peuvent être séparés.

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De la même manière, le dimanche 25 avril 2021, dimanche du Bon Pasteur, Jésus a choisi trois de ses disciples, Sr Anima Suman, Sr Teresa Xuan et Sr Maria Loan pour être les bergères de la Région Notre-Dame de Lavang au Vietnam. La nomination a eu lieu dans la chapelle de Placide House en présence virtuelle de Sr Lucy Jacob Palliam Pallithura, notre Supérieure Générale, de toutes les Assistantes générales, des Sœurs de la communauté du Généralat, de la communauté de Legazpi (Philippines), de la communauté Saint-Bernard (Bao Loc, Vietnam), et en présence réelle des autres communautés de la Région.

La chapelle était bien décorée avec le symbole et le thème du CG/2017 : "SCJM, m’aimes-tu ? .... Pais mes brebis". Les liturgistes nous ont toutes introduites dans une atmosphère de prière et de profonde gratitude. Nous avons remercié Dieu d’avoir choisi des leaders qui nous serviront, nous animeront et nous conduiront vers une croissance et un épanouissement plus grands. Nous sommes reconnaissantes au Gouvernement général qui a écouté attentivement l’Esprit Saint et a répondu à sa volonté en étant avec nous, en nous animant, en nous accompagnant tout au long du processus et en célébrant avec nous aujourd’hui. Nous sommes sincèrement reconnaissantes envers Sœur Suman, Sœur Xuan et Sœur Loan pour leur ouverture à l’invitation de Dieu et leur disponibilité à assumer la responsabilité de berger et de disciple ardent de Jésus avec une joie pure et un dévouement total.

Dans l’atmosphère de louange et d’action de grâce, Sr. Lucy Jacob, notre Supérieure Générale, a lu la lettre de nomination de Sr Anima Suman comme Supérieure Régionale, Sr Teresa Xuan et Sr Maria Loan comme Conseillères Régionales pour un mandat de quatre ans. Elle a délégué Sr Michael pour oindre d’huile la nouvelle équipe de leadership régionale, en signe sacré d’élection par Dieu et son peuple. Après l’onction, Sr. Michael a remis à l’équipe le bâton de berger comme symbole de l’autorité et de la responsabilité, qui inclut le souci du bien-être des brebis, le soin et la conduite du troupeau dans l’amour de Dieu vers la plénitude de vie, la correction fraternelle et la remise en question de ce qui n’est pas juste selon les valeurs du Royaume. C’est aussi un rappel vif et puissant pour la nouvelle équipe de lever les yeux vers Jésus et de l’imiter dans sa manière de paître les brebis et d’en prendre soin. En d’autres termes, il s’agit de prendre le leadership selon le style de Jésus : leadership serviteur, leadership contemplatif et leadership transformateur.

From left to right - De gauche à droite - Van links naar rechts :
Sr. Maria Loan, Sr. Suman Anima Toppo, Sr. Teresa Xuan

Le rituel final a été profondément ému et touchant. En tant que responsable nouvellement nommée de la Région, Sœur Suman, un bâton à la main, nous a toutes conduites en procession. Cela a évoqué son rôle de leader et nous, en tant que membres, avons suivi son exemple avec confiance, soutien et coopération, dans un esprit de coresponsabilité et de participation active. La cérémonie de l’installation s’est terminée par l’hymne "Conduis-moi, ô mon Dieu". Ses paroles significatives et sa jolie mélodie ont rempli le lieu d’assurance et de tranquillité. Il a également rappelé qu’être berger, c’est d’abord être une brebis dans les bras de Jésus. Étonnamment, cet hymne a allumé dans le cœur de chacune le désir d’être disciple bien-aimé de Jésus, alors que nous chantions toutes ensemble : "Conduis-moi, ô mon Dieu, au-delà de mes peurs, au-delà de mes désirs, de la mort à la vie".

Sr Teresa Xuan, SCJM
(Région Notre-Dame de La Vang, Vietnam)



L’engagement définitif de Sœur Abida Maryam Boota

Province du Pakistan

Sœur Abida Maryam a fait ses Vœux Perpétuels de chasteté, pauvreté et obéissance dans la Congrégation des Sœurs de la Charité de Jésus et de Marie le 24 avril 2021.

La cérémonie a eu lieu au couvent du Sacré-Cœur, à Lahore. Monseigneur l’Evêque Sebastian Shaw a présidé la célébration et prononcé l’homélie. En plus des membres de notre Congrégation religieuse, les membres de la famille de Sœur Abida étaient également présents pour la célébration. En raison de la situation du COVID-19 dans le pays, très peu de personnes ont pu participer à cette cérémonie. C’était une triste réalité : seules quelques Sœurs sont venues, car beaucoup étaient malades en raison du virus. 

Nous remercions Sr. Victoria Rehmat, la Supérieure Provinciale, la Communauté de Lahore et la Communauté de formation d’avoir tout organisé. 

Le thème choisi par Sr Abida était : "Fais tout ce qu’il te dit". C’est pour elle une invitation à être toujours attentive à la voix de Jésus et à accomplir la tâche qu’Il lui confie. Alors qu’elle marche avec confiance, son seul désir est d’être en union avec Dieu et de vivre une vie dédiée à l’amour du prochain, dans la chasteté, la pauvreté et l’obéissance. Ce désir l’a conduite jusqu’à ce jour, et nous prions pour que ce soit le désir de toute sa vie, alors qu’elle s’engage dans cette vie consacrée maintenant, chaque jour, et pour toujours. 

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L’implacable propagation du Covid-19 en Inde...

30/04/2021

(Le gouvernement indien a apparemment interdit de donner des nouvelles de la situation de la pandémie dans le pays, sauf aux personnes autorisées par lui. Nos Sœurs ne sont donc pas en mesure d’écrire librement. Ce qui suit est un extrait d’une lettre qui est arrivée juste avant l’interdiction, envoyée par Sr Mary Joseph, la Provinciale de Ranchi.)

"Alors que je m’assieds pour écrire quelques lignes sur la deuxième vague de Covid-19 et son impact négatif sur les vies humaines en Inde, je suis distraite et affligée par la sirène des ambulances qui circulent sur la route pour emmener les patients de l’hôpital ou à l’hôpital, pour les faire admettre quelque part pour un traitement. La situation est très mauvaise et devient incontrôlable de jour en jour. Le nombre de cas d’infection ne cesse d’augmenter, les hôpitaux sont débordés, les lits ne sont pas disponibles, les médicaments nécessaires sont introuvables dans les magasins médicaux, l’approvisionnement en oxygène n’est pas suffisant... Les autorités font de leur mieux, mais ne parviennent pas à maîtriser la situation. Contrairement à la première vague de Covid-19, la seconde est mortelle et le taux de mortalité est très élevé. En lisant les nouvelles et en regardant à la télévision ce qui se passe dans le pays, nous ne cessons d’appeler le Seigneur pour implorer sa miséricorde et sa compassion pour le monde...

Les départs de nos deux Sœurs en deux jours, victimes du Covid, nous ont dévastées... Au milieu de la douleur, du chagrin, de l’incertitude, de l’anxiété et de la peur, ce que nous réalisons, c’est qu’il n’y a rien sur cette terre qui puisse nous soutenir... Dieu seul ! Dieu a un plan pour nous !

En ce moment, nous prenons appui sur les paroles du psalmiste : « Le Seigneur est proche du cœur brisé, il sauve l’esprit abattu » (Ps 34,19). Nous trouvons du réconfort dans le livre de l’Apocalypse (21, 4) : « Il essuiera toute larme de leurs yeux. »

Nous sommes reconnaissantes à nos Sœurs du monde entier d’être avec nous pendant cette période douloureuse de la vie de la Province. Nous nous souvenons de vous et vous remercions de votre soutien dans la prière par des appels téléphoniques, des messages et des paroles de consolation. Que le Seigneur vous bénisse, vous accorde une bonne santé et vous protège à l’ombre de ses ailes !"



Coronavirus en Inde

Bruxelles

26 avril 2021

Chères Sœurs,

Plusieurs d’entre vous nous ont contactées pour s’informer de la situation en Inde et nous ont assuré de leur soutien dans la prière pour le pays et pour nos Sœurs des Provinces de Ranchi et de Delhi en particulier. Je vous remercie beaucoup de votre intérêt et de votre sollicitude.

Je n’ai pas besoin d’entrer dans les statistiques de la situation de pandémie dans le pays. Les médias en parlent abondamment et je suis sûre que vous êtes bien informées.

Si l’on en croit les nouvelles en provenance des deux Provinces, nos Sœurs traversent une période très difficile, comme nous pouvons le comprendre. Les départs soudains de Sœur Crescentia Xalxo et de Sœur Lidwin Mary Rodrigues, rapidement l’un après l’autre, ont été un choc brutal pour toutes les Sœurs. Dans les deux Provinces, il y a un profond sentiment de douleur et de chagrin de les avoir perdues à cause du virus. Bien que plusieurs Sœurs de différentes communautés aient été testées positives, leurs symptômes s’avèrent légers et elles sont en voie de guérison.

Nos Sœurs de l’hôpital « Mercy » de Jamshedpur vivent au quotidien la réalité de l’augmentation des cas de Covid-19, car elles ne sont pas en mesure d’accueillir les patients qui viennent se faire soigner à l’hôpital.

L’aggravation de la situation dans le pays est à la fois effrayante et alarmante pour tout le monde : augmentation rapide du nombre d’infections, d’hospitalisations et de décès, installations insuffisantes pour la prise en charge les malades, personnel de santé surchargé et épuisé, un gouvernement de droite qui est préoccupé par un programme qui lui est propre... Les malheurs sont nombreux !

Je n’ai pas besoin de dire que tout cela est très inquiétant pour nous tous. Le Seigneur seul sait pourquoi les choses se passent de cette manière. Nous restons unies à Lui et les unes aux autres pendant cette période de crise et nous prions pour avoir la force et le courage de rester pleines de foi et d’espoir.

Affectueusement,

Sœur Lucy Jacob

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Voeux de Pâques

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Une fois de plus, mes très chères Sœurs,

nous vivons les célébrations de Pâques

dans le contexte de la pandémie.

Mais heureusement, la Lumière brille à travers

les "nuages sombres" de notre monde !

Pâques, un symbole d’Espérance, de Renouveau et de Vie Nouvelle !

 

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Sr Lucy Jacob

Généralat, Bruxelles

 


Echo

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* Le 4 février, la Communauté du Généralat a célébré le 73èmPNG - 485.4 kbe anniversaire de l’Indépendance du Sri Lanka. Le Sri Lanka est devenu indépendant de la domination britannique le 4 février 1948. Le matin, nous avons eu une prière très riche de sens, en particulier pour le peuple et le gouvernement du Sri Lanka. Dans la soirée, Sr Deepthika a présenté l’histoire et la culture du Sri Lanka à l’aide d’un Powerpoint. C’était intéressant et instructif.

* Comme vous le savez, les déplacements sont limités à cause du coronavirus : nous devons donc trouver d’autres moyens pour rester en contact les unes avec les autres et poursuivre notre mission. Sœur Lucy Jacob a été très occupée par les visites canoniques aux Provinces/Régions par Internet. En février et mars, elle communiquait avec nos Sœurs au Sri Lanka. Pour beaucoup de nos Sœurs, c’était une nouvelle expérience, mais elles s’y sont habituées progressivement et ont été heureuses d’apprendre à utiliser la technologie.

* Le 2 février est, comme vous le savez, dédié à la vie consacrée dans l’Église. Cette journée a été célébrée en communauté dans la simplicité et la joie. Nous avons eu le privilège d’avoir, dans la communauté, la célébration eucharistique présidée par notre Curé. Nous sommes entrées dans la chapelle en procession avec une bougie allumée en signe de témoignage et nous avons confié à Dieu toutes les personnes consacrées, en particulier les SCJM. 

* Melle Hilde Baccarne, membre du secrétariat du Généralat, a pris sa pension le 25 février 2021. Elle a travaillé avec nous pendant ces 15 dePNG - 1.6 Mbrnières années. Le soir du 24 février, la Communauté a organisé pour elle un programme d’adieu tout simple. Sœur Lucy et Sœur Kim- Chi l’ont remerciée en exprimant leur appréciation et leur gratitude pour son service. Nous avons passé un peu de temps ensemble avec Hilde autour d’une tasse de café. La Congrégation lui est reconnaissante pour son service désintéressé au secrétariat.

* Après une longue période, Sœurs Sushila Toppo et Noreen Fazal ont pu venir passer un peu de temps avec la Communauté de Généralat. Leur présence, le jour de l’anniversaire de Sœur Rosily, a amplifié notre joie. Pendant qu’elles étaient ici, elles ont également aidé Sr Kim-Chi à accomplir certaines tâches du secrétariat. Toutes les deux ont fait l’expérience, pour la première fois, de voyager en train de Gand à Bruxelles. Elles arrivent à trouver leur chemin en Belgique.

* Sœur Yvonne Ngomba Lukusa d la Vice-Province du Rwanda et Sœur Teresa Xuan de la Région Notre-Dame de Lavang au Vietnam suivent, par internet, un programme pour formatrices organisé à Rome. Elles ont commencé leur programme en février 2021. Actuellement, Sœur Yvonne est à Nyamata, dans la Maison Vice-Provinciale et Sœur Xuan est à la Maison Placide, à Ho Chi Minh Ville.

* Sœurs Fatima Peiris du Noviciat Interprovincial Asiatique, Pratima Kujur de la Province de Delhi, Noreen Peter et Rufina Fayaz du Pakistan et Suman Toppo du Vietnam bénéficient également de divers programmes de formation en ligne offerts par le Centre Emmaüs aux Philippines.

* Sœur Suzy Spaenhoven de la Région du Mali est arrivée en Belgique le 21 mars pour son congé. Nous lui souhaitons un séjour heureux et agréable en Belgique.

* Comme beaucoup d’autres pays, la Belgique est également confrontée à une recrudescence des cas de coronavirus. Nous sommes maintenant face à une troisième vague. En conséquence, davantage de restrictions sont mises en application dans le pays.

* Une par une, les Sœurs du Généralat ont commencé à se faire vacciner. Une fois l’invitation reçue, la personne est priée de prendre rendez-vous en ligne dans l’un des nombreux centres de vaccination ici à Bruxelles.

* Malgré toutes les restrictions, nous avons le privilège d’avoir les services de la Semaine Sainte dans notre propre chapelle. Notre Curé, un véritable berger pour son troupeau, est parmi nous cinq fois par semaine pour la célébration eucharistique. Deux autres prêtres viennent célébrer la messe les autres jours.

Même si nous sommes contraints de célébrer une autre fête de Pâques dans des conditions de confinement, l’esprit de Pâques transcende toutes les restrictions.

 

Aussi, nous vous souhaitons à toutes les bénédictions

 

de ce grand événement : AMOUR, PAIX, JOIE  !

 

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Souhaits de Carême

16/02/2021

Nous sommes au seuil d’une autre période très importante de notre cheminement de foi - le Carême.

Durant ce Carême, en se concentrant sur les trois vertus théologales, le Pape François nous invite à "renouveler notre foi, à puiser l’eau vive de l’espérance et à recevoir le cœur ouvert l’amour de Dieu".

Dans ses réflexions, il nous rappelle que le Carême est un chemin de conversion. C’est un temps pour :

  • Croire - pour recevoir Dieu dans notre vie et pour le laisser “établir sa demeure” en nous.
  • Espérer - pour recevoir l’espérance du Christ qui donne sa vie sur la croix et que Dieu ressuscite le troisième jour.
  • Aimer - pour prendre soin de ceux qui souffrent ou se sentent abandonnés... pour dire des mots rassurants et faire sentir aux autres que Dieu les aime comme ses fils et ses filles.

L’appel à vivre le Carême comme un chemin de conversion, de jeûne, de prière et de partage de nos biens, poursuit-il, nous aide, en tant qu’individus et communautés, à "revisiter la foi qui vient du Christ vivant, l’espérance qui est dans le souffle de l’Esprit et l’amour dont la source inépuisable est le cœur miséricordieux du Père".

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(Extrait du message du Saint-Père François pour le Carême 2021)

 

Que le Seigneur vous accorde en abondance les dons de la Foi, de l’Espérance et de l’Amour en ce temps de Carême !

 

Sr Lucy Jacob
Généralat, Bruxelles

 


Echo

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  • Sr Lucy Jacob a effectué la visite canonique dans la Province du Pakistan de manière « virtuelle » (par Internet) du 1er au 15/12/2020. D’une manière générale, cette première expérience dans la Congrégation a été positive. Actuellement, la Province compte 53 Sœurs, dont une Sœur en Belgique et une autre au Noviciat International Asiatique aux Philippines.
  • La période de l’Avent a été un temps pendant lequel la Communauté a prié spécialement pour les victimes de la pandémie, les pauvres et pour tous les laissés pour compte. JPEG - 267.1 kb

Contrairement à d’autres années, la Communauté n’a pas organisé la célébration des “Amies de Noël”, en esprit de solidarité avec le monde qui souffre de la pandémie. A cette intention, la Communauté a partagé avec les pauvres de la paroisse de Saint-Gilles et une famille indigente de Melle ce qui était prévu pour cette organisation.

Comme le Gouvernement belge n’a pas encore levé les mesures de restrictions prises par rapport aux célébrations eucharistiques, le curé de la paroisse de Saint-Gilles, l’Abbé Michel Christiaens, est venu célébrer l’Eucharistie de Noël dans la Communauté. C’était dans la simplicité, la fraternité et la joie que la Communauté a fêté la naissance de l’Emmanuel, Dieu-avec-nous.

  • La journée du 31 décembre 2020 a été consacrée à la récollection en action de grâce pour les bienfaits reçus de Dieu pendant l’année 2020.

A cette même date, Sr Sylvia Chabala a été conduite aux urgences à l’hôpital Saint-Pierre pour y recevoir des soins. Elle a subi une intervention chirurgicale. Tout s’est bien passé. Après sa sortie de l’hôpital, elle a été conduite dans la Communauté “Maria-ten-Doorn” à Eeklo pour y passer son temps de revalidation. La Communauté du Généralat remercie toutes les Sœurs qui l’ont portée dans la prière durant sa maladie. Merci à Sr Birgit Goslain d’avoir accueilli Sr Sylvia dans la Province néerlandophone pendant son temps de convalescence.

Le Nouvel An a été également célébré dans la simplicité et dans la fraternité. Une messe d’ouverture de l’année a été célébrée en Communauté.

  • Le 06/01/2021, très tôt le matin, vers 4 heures, la Communauté a eu la visite des voleurs qui sont entrés par la fenêtre du réfectoire, du côté où il n’y avait pas de déclencheur d’alarme. Ils ont emporté le projecteur qui était dans le bureau de Hilde Baccarne, l’assistante de la Secrétaire générale, et un sac de voyage qui était dans la chambre de Sr Martine Krichel. Ils étaient sans doute en quête d’argent et n’en ont pas trouvé. La police est passée ensuite pour faire le constat. Cette situation a amené la Communauté à placer un déclencheur d’alarme dans la pièce par où les voleurs sont entrés.
  • Pour la toute première fois, le Gouvernement Général a organisé le processus de consultation, les nominations et l’installation de la nouvelle équipe provinciale de la Province du Pakistan du 2/01/2021 au 15/01/2021 de manière « virtuelle », par Internet. Sr Deepthika Silva et Sr Roshni Barla ont été déléguées par la Supérieure Générale pour animer la nouvelle équipe provinciale et lui donner les orientations à suivre pour les 4 années à venir.

Nous présentons nos vives félicitations à la nouvelle équipe : Sr Victoria Rehmat (SP), Sr Genevieve Ram Lal, Sr Samina Anwar, Sr Clara Sharif, et Sr Maria Shaukat (CP).

  • Du 08 au 25/01/2021, après les nominations au Pakistan, Sr Lucy Jacob a poursuivi sa mission au Vietnam par la visite canonique virtuelle. La Région du Vietnam compte actuellement 20 Sœurs professes, y compris deux junioristes qui sont aux Philippines et Sr Kim-Chi Duong qui est au Généralat, 2 novices et 6 postulantes.
  • Nouvelles du coronavirus

On parle déjà d’un nouveau variant du virus qui est apparu dans différents pays. Le Gouvernement belge a pris quelques mesures pour la sécurité et pour prévenir la transmission du virus : entre autre, le couvre-feu de 21h00 à 6h00 du matin. Les nouveaux cas d’infection augmentent toujours, mais il y a moins de décès. Outre l’observation des "mesures barrières", les restrictions pour les différentes célébrations ne sont pas encore levées. Pour les messes dominicales, seulement 15 personnes au maximum peuvent participer à la messe.

  • Comme vous le savez, la Communauté du Généralat est composée de six nationalités : belge, indienne, congolaise, sri-lankaise, vietnamienne et zambienne. Comme de coutume dans la Communauté, nous célébrons la fête nationale de ces pays, en communion avec leur population. JPEG - 234 kb

Le 26/01/2021, la Communauté a célébré le Jour de la République de l’Inde. C’est au premier “JOUR DE LA REPUBLIQUE”, le 26/01/1950, que les “Constitutions de l’Inde” ont été appliquées. L’Inde est devenue une République Souveraine, Socialiste, Laïque, Démocratique et assure la justice, la liberté, l’égalité et la fraternité à tous ses citoyens. Aussi connue sous le nom Gantantra Diwas, cette journée est célébrée par des festivités telles que le célèbre défilé de la République de Delhi à Rajpath, qui honore les forces militaires indiennes et le riche héritage culturel.

La journée a commencé avec une belle célébration liturgique à cette intention. Un repas simple était préparé selon la culture indienne.

La journée s’est terminée par une soirée au cours de laquelle la Communauté a regardé le défilé qui avait eu lieu à cette occasion à Delhi.

“Cor unum anima una”

Journée mondiale de la Vie Consacrée

Chères Sœurs,

À l’occasion de la "Journée mondiale de la Vie Consacrée" le 2 février, la Congrégation pour la Vie Consacrée écrit à toutes les personnes consacrées et nous invite à prendre à cœur le message du Pape François dans son encyclique Fratelli tutti, et à le placer au centre de notre vie, de notre formation et de notre mission.

Pour citer la lettre, « Nous ne pouvons plus ignorer cette vérité : nous sommes tous frères et sœurs et nous le disons dans le Notre Père, peut-être pas très consciemment, car “sans une ouverture au Père de tous, il n’y aura pas de raisons solides et stables à l’appel à la fraternité." » (N° 272)

La lettre est donnée ci-dessous dans son intégralité. Je sais que nous sommes toutes engagées dans une lecture sérieuse de ce document, tout en y réfléchissant et en considérant ses implications sur la vie de notre Congrégation. Cette lettre de Rome est un nouveau rappel pour nous ! Donnons-lui sincèrement l’importance qu’elle mérite dans notre vie d’aujourd’hui.

Affectueusement,

Sœur Lucy Jacob


Province du Pakistan : nouveau Gouvernement provincial

Janvier 2021

La Province du Pakistan a célébré avec joie l’installation d’une nouvelle équipe provinciale. Le processus de consultation préliminaire fut amorcé par Internet au cours de la première semaine de janvier avec Sœur Deepthika Silva et Sœur Roshni Barla comme facilitatrices.

Après un temps de prière, de réflexion et de discernement, Sœur Victoria Rehmat a été nommée nouvelle Provinciale. Elle est secondée par quatre conseillères : Sœur Genevieve Ram Lal, Sœur Samina Anwar, Sœur Clara Sharif et Sr Maria Shaukat.

La nouvelle équipe a été installée en ligne, lors d’un temps de prière riche de sens au provincialat à Lahore, le 12 janvier 2021. La Supérieure Générale, Sœur Lucy Jacob, a nommé le nouveau Gouvernement provincial en ligne depuis Bruxelles. Les membres du Conseil général, les Sœurs de la Province qui ne pouvaient pas être présentes à Lahore, Sœur Jamila Hameed (Noviciat Interprovincial Asiatique, Philippines), Sœur Noreen Fazal (Melle, Belgique) et les membres de la Communauté du Généralat ont également assisté à l’installation, de manière virtuelle.

C’était la première fois dans la Congrégation qu’un processus de consultation et l’installation d’une équipe provinciale ont eu lieu « virtuellement » sur Internet.

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De gauche à droite : Sr Maria Shaukat, Sr Clara Sharif, Sr Samina Anwar, Sr Genevieve Ram Lal et Sr Victoria Rehmat


Vœux du Généralat

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Sr Lucy Jacob et son Conseil,
Membres de la Communauté du Généralat

Nouvelles du Généralat

Novembre 2020

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Profession perpétuelle en R.D. Congo

07/11/2020

Après leur Juniorat, les jeunes Sœurs de la Province Saint-Bernard se sont dispersées dans les différentes communautés de la Province Saint-Vincent. Tout était bouleversé par la pandémie du Covid-19. Envahies par la peur, elles se demandaient comment cela se terminerait. Quand le déconfinement tant attendu est arrivé le 15 août, les Sœurs ont voyagé le 17 août pour Kinshasa. Bien qu’elles fussent contentes de rentrer à Kinshasa, elles étaient impatientes d’attendre la réponse du Généralat.

Comme elles ont été testées négatives au Coronavirus à Lubumbashi, l’autorisation de passer 10 jours en famille leur a été accordée. Le 20 août, chacune d’elles a reçu sa lettre d’affectation, et rejoint sa Communauté respective. Cet événement leur a appris la patience, l’endurance et la confiance en la Providence. Entretemps, elles se préparaient minutieusement pour le jour "J". Au début du mois de septembre, elles ont eu la réponse du Généralat : toutes étaient acceptées aux vœux perpétuels. Ainsi, leur cœur était apaisé. La semaine qui précédait les vœux a été fort mouvementée à cause des préparatifs de la fête.

Arrive le jour "J ", le 07/11/2020. La messe a commencé à 9h30, présidée par son Éminence le Cardinal Fridolin Ambongo, évêque métropolitain de Kinshasa. Comme c’était la première fois qu’il arrivait dans cette paroisse depuis sa nomination, il a été accueilli avec faste. Bien que la cérémonie ait duré 3h30, on n’a pas senti le poids de la fatigue : la joie était tellement immense ! Nous avons également célébré les jubilés de Sœur Antonia Tshibombo (70 ans), Sœur Marie Esther Mianda et Sœur Marie Josée Lusakueno (25 ans).

Le repas de fête a été partagé avec tous les invités.

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De gauche à droite : Sr Emilie Keboka Vadiambu, Sr Flosine Modiri Ashobuna, Sr Honorine Bwese Mandjoko (Province Saint-Vincent-de-Paul), Sr Espérance Elisabeth Malanda Futi, Sr Germaine Kuyinu Nkembisila, Sr Aimée Mavula Kaba.

Assise : Sr Joséphine Mbongata Makashi (Province Saint-Vincent-de-Paul).

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Sr Marie-Madeleine Mujinga

Quelques partages sur la célébration de la semaine "Laudato Sí"

Novembre 2020

La Province de Delhi a célébré la semaine "Laudato Sí" en prenant un temps de qualité pour la prière, la lecture et la réflexion à l’aide du matériel fourni, de vidéos et d’hymnes porteurs d’inspiration. La créativité, la nouveauté, le caractère unique, l’enthousiasme, l’intérêt et l’urgence avec lesquels les communautés ont répondu à l’appel pour prendre soin de notre "maison commune" étaient dignes d’éloges. Chaque jour, les communautés ont choisi des thèmes de prière différents : les cinq éléments de la nature, « Protéger la nature pour l’avenir », « Pas de Terre, pas de vie », « Penser globalement, agir localement », etc.

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Quelques communautés sont résolues à intensifier leurs efforts pour susciter la bonne volonté du personnel, des étudiants, des parents et des collègues afin qu’ils deviennent leurs partenaires actifs dans le projet "Guérir la Terre Mère qui crie détresse". Le dernier jour de la Semaine, pendant la prière et la réflexion, les sœurs de la Province ont examiné leur style de vie et l’impact de leur comportement et de leurs décisions irréfléchies en ce qui concerne la nourriture, l’eau, l’énergie et les autres biens matériels de la terre. "Cela a éveillé notre conscience : reconnaître nos péchés contre la création et être vraiment désolées pour notre négligence et notre indifférence envers la Terre, qui gémit sous la pression de l’insensibilité humaine".

La Vice-Province du Rwanda a partagé ce qui suit :

JPEG - 366.9 kbLe thème "Le tissu de la vie : la biodiversité comme une bénédiction de Dieu" nous a aidées à méditer sur les faits essentiels de la création : la création vient de Dieu et nous en faisons partie. Ce qui arrive à la création nous arrive à tous aussi. Saint Bernard de Clairvaux voyait la Bible et la nature comme deux livres dans lesquels Dieu nous parle et nous révèle quelque chose de sa beauté et de sa bonté ; la nature nous parle et nous montre la présence de Dieu. Cette prise de conscience nous rapproche de notre maison commune.

Au cours de la semaine Laudato Sí, les communautés de la Vice Province se sont unies dans la prière avec la communauté chrétienne du monde entier pour prier pour et avec la terre. Nous avons reconnu que plus nous sommes unies à Dieu, plus nous sommes proches de la nature. Dans toutes les communautés, nous avons décidé de veiller à l’économie d’eau, à la propreté de notre environnement, au tri des déchets, et à la protection des plantes et des arbres du jardin. D’une manière particulière, avec de l’aide des Sœurs, quelques femmes ont appris à faire un potager dans des sacs, à préserver l’eau et à obtenir une bonne productivité dans un petit espace.

La Province Saint-Bernard a partagé que pour lancer la semaine "Laudato Sí", quelques communautés ont regardé de courtes vidéos, dont une sur l’encyclique elle-même. Dans le contexte de la catastrophe écologique, nous écoutons l’invitation du pape François à unir nos efforts pour la protection de notre maison commune. Nous comprenons que nous ne pouvons surmonter ces défis mondiaux qu’en faisant preuve de solidarité les uns envers les autres. JPEG - 120.6 kbEn tant que Sœurs de la Charité de Jésus et de Marie, notre charité se manifeste non seulement envers les personnes vulnérables, mais aussi envers l’ensemble de la création de Dieu. Cette compréhension a influencé toutes nos communautés et chacune s’est engagée à apporter sa contribution pour protéger la Terre notre mère.

La semaine "Laudato Sí" n’est pas passée inaperçue dans nos communautés. Cela s’est manifesté de différentes manières :

- Prière dans et avec la nature : Quelques communautés ont passé une heure de méditation en contact profond avec la nature, en contemplant le soleil levant, écoutant le chant des oiseaux et l’expression des animaux, admirant la diversité des fruits, des fleurs et des herbes, toute la création qui louait le Créateur !

- Nous avons vu l’urgence d’aimer, respecter, protéger et prendre soin de la Terre, parce qu’elle est notre mère.

- Dans le contexte de notre pays, certaines plantes nourrissent notre vie de nombreuses façons, comme par exemple :JPEG - 114.6 kb

  • Le bananier : Cette plante meurt dès qu’elle donne des fruits. C’est ce que nous sommes appelées à vivre : mourir à soi-même, donner la vie aux autres par des services gratuits et le don de soi afin que l’autre puisse s’épanouir grâce à ma présence.
  • Le palmier : C’est une plante très utile et très forte qui tient le coup même si elle est au milieu d’autres arbres qui peuvent l’étouffer. C’est une invitation à être fort et solide, à s’accrocher dans la joie comme dans la douleur.
  • o Le papayer : C’est un arbre qui a besoin d’être planté à une grande profondeur dans le sol. Ses fruits reposent les uns sur les autres, quel que soit leur poids ou leur forme. Il nous invite à nous enraciner dans la prière, à nous soutenir et nous aider mutuellement, à nous accepter et à nous aimer, quelles que soient nos différences.

La réponse appropriée à cette prise de conscience est la conversion écologique : souci de la nature, justice pour les pauvres, engagement envers la société et paix intérieure. C’est une façon d’écouter le cri de la création, de reconnaître la contribution que chacune de nous peut apporter pour protéger la Terre, notre maison commune.

Voici quelques-unes des décisions concrètes prises par différentes communautés :

- Prier avec la nature

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- Planter des arbres sur nos terres pour lutter contre la crise économique. Nous avons planté beaucoup plus d’arbres fruitiers afin de pouvoir partager leurs fruits avec différentes communautés et ceux qui nous entourent

- Renforcer le travail des jardins potagers et l’entretien des jardins de fleurs

- Séparer les déchets dégradables et non dégradables afin de faire du compost, des aliments pour les animaux et de l’engrais pour nos jardins

- Nous engager à nettoyer et à entretenir notre environnement. JPEG - 279.6 kb

La Région du Mali a partagé qu’en réponse à la lettre de la Supérieure Générale et en union avec la communauté catholique mondiale, dans la prière et la solidarité, chaque communauté de la Région du Mali a célébré la semaine Laudato Sí, malgré le confinement et les couvre-feux. Notre réponse s’est concrétisée par les activités suivantes :

- Adoration, prière du rosaire, une heure d’adoration spéciale chaque jour pour implorer la miséricorde de Dieu pour le monde

- Planter des arbres fruitiers, prendre soin de notre potager, utiliser des engrais naturels

- Réciter la prière du Pape François pour la santé des malades tous les jours après les Vêpres, en union avec les victimes du Covid-19.

- Dans le respect de la nature et pour montrer notre amour pour notre mère la Terre, nous collectons et recyclons les déchets et les réutilisons différemment.

La communauté "Marie-Auxiliatrice" à Miabi, dans la Province Saint-Vincent de Paul, a partagé qu’une partie de sa célébration de la Semaine Laudato Sí a consisté à désherber le jardin communautaire et à planter une plante paratonnerre (Ginkgo biloba) aux quatre coins de la maison.

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Bonne fête de notre Fondation !

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À l’occasion de l’anniversaire de la Fondation de notre Congrégation,

Je souhaite à chacune d’entre vous une journée très heureuse et bénie !

La famille des SCJM tient bon

sur des fondations simples et enracinées dans la foi, 

telles qu’elles ont été posées à Lovendegem il y a 217 ans ; 

elle grandit et s’élargit malgré les nombreuses tempêtes de la vie !

 Que Dieu, notre Père, 

Père Pierre-Joseph Triest et Mère Placide, nos Fondateurs,

trouvent en chaque SCJM une raison de se réjouir,

aujourd’hui et tous les jours !

Sr Lucy Jacob

Bruxelles / 04.11.2020


Quelques aperçus de notre vie avec le coronavirus dans la Congrégation

Octobre 2020

La pandémie du Covid-19 continue !

"Ne nous y trompons pas : notre lutte contre le coronavirus est loin d’être terminée... Près d’un million de décès ont été directement liés à la maladie... Une pandémie mondiale requiert un effort mondial pour y mettre fin. Aucun d’entre nous ne sera en sécurité tant que tout le monde ne le sera pas". Tels sont les propos d’Ursula von der Leyen, Présidente de la Commission européenne.

Les informations des médias sur les statistiques de la pandémie en constante évolution sont à notre disposition quotidiennement, voire heure par heure. On nous rappelle sans cesse notre responsabilité à réduire autant que possible les contacts avec les autres personnes, en restant chez nous, en travaillant à domicile lorsque cela est possible et en observant la distanciation sociale afin de contenir la propagation de la maladie.

Les extraits ci-dessous vous donneront un aperçu de la vie dans la Congrégation alors que nous continuons à vivre avec l’inévitable réalité du Covid-19.

Sœur Lucy Jacob

Bruxelles

Belgique : Tout d’abord, nous sommes heureuses de dire que, pour le moment, aucune Sœur de la Belgique n’est malade du Covid-19. Malheureusement, le nombre d’infections en Belgique fait qu’une grande partie du pays est aujourd’hui considéré comme « zone rouge ». La courte période d’"oxygène" du mois de juin est maintenant totalement dépassée et les autorités annoncent à nouveau des mesures très strictes pour arrêter la vague. Cependant, tout est fait pour maintenir en activité les services médicaux, protéger les maisons de retraite contre le virus et pour permettre aux écoles de rester ouvertes le plus longtemps possible.

Il est regrettable qu’à mesure que les infections augmentent, toutes les activités doivent cesser : une réunion avec Mgr Lode Van Hecke, le nouvel évêque de Gand, dans notre Maison Mère est annulée. La plupart des Sœurs attendaient cette rencontre personnelle avec l’Évêque. Nous avions également prévu une célébration commémorative des Sœurs qui sont décédées pendant la pandémie - celle-ci doit maintenant être reportée à une autre date. Il en va de même pour la rencontre du Nouvel An. C’est pénible pour les Sœurs qui ont besoin de la compagnie d’autres Sœurs. Les possibilités virtuelles ne peuvent pas remplacer les rencontres chaleureuses et personnelles entre les Sœurs.

Angleterre et Irlande : Le Gouvernement anglais nous a prévenus que des restrictions plus strictes que celles déjà en place pourraient être nécessaires ; nous attendons donc le pire, qui pourrait être un confinement total comme celui que nous avons connu en mars dernier, au début de la pandémie. À ce jour, le confinement est localisé dans ce que l’on appelle les "points chauds" dans différentes parties du pays.

En Irlande, la situation est extrêmement préoccupante. À partir du mercredi 21 octobre à minuit, le pays est passé à son niveau de confinement le plus élevé pendant six semaines. Cela signifie que les visites de maisons ou de jardins privés ne seront pas autorisées et qu’il n’y aura pas de rassemblements, à l’exception des mariages et des enterrements étroitement contrôlés.

Nos Sœurs, dans les deux pays, suivent les directives de leurs gouvernements respectifs, tout comme les directeurs de nos maisons de soins à Rosglas (Irlande) et Ansdell (Angleterre). Jusqu’à présent, aucune Sœur ni personne de nos maisons de soins n’a contracté la maladie, Dieu merci, et cela est dû en grande partie à notre excellent personnel laïc qui suit les recommandations des Ministères de la santé et des Gouvernements.

Ranchi : Le coronavirus ne fait pas de discrimination ! Beaucoup de nos Sœurs ont également été infectées par le Covid-19. La première SCJM testée positive était à Hulhundu. Il y a eu un sentiment de peur et d’inquiétude sur le campus. D’autres tests ont été effectués et 10 Sœurs ont été trouvées positives au virus, ainsi que 8 membres du personnel. Les Sœurs infectées sont restées isolées dans un bâtiment séparé et ont été prises en charge par d’autres Sœurs et nos aides ménagères. À Jamshedpur, 18 Sœurs de l’hôpital Mercy ont été testées positives, en plus de quelques médecins, infirmières, techniciens et autres collaborateurs.

Dès qu’une personne est testée positive, elle est isolée. Certaines ont besoin d’environ 45 jours pour se rétablir, tandis que d’autres ont besoin de 21 jours ou un mois pour se remettre et reprendre le service. Il est difficile pour l’hôpital de fonctionner alors qu’il y a un manque de personnel pour gérer et traiter l’afflux de patients.

L’hôpital a créé des services séparés pour les patients atteints du Covid-19. À l’heure actuelle, le nombre de cas de Covid-19 a diminué. Cependant, le danger que représentent l’admission et le traitement de patients sans test de dépistage du coronavirus continue d’effrayer le personnel. Avec l’arrivée de l’hiver, le nombre de cas positifs pourrait augmenter, mais les gens apprennent à « vivre avec » et les hôpitaux se préparent à traiter les cas avec plus de confiance.

Delhi : Dans la Province, les Sœurs font un effort pour faire face à la réalité. Vaccinées par le précieux sang de Jésus-Christ, nous continuons nos apostolats. Les cours en ligne battent leur plein. Les étudiants et les enseignantes sont occupés, tout comme les infirmières et les travailleuses sociales de la Province : oubliant leur propre santé, elles offrent leurs services sans compter.

Actuellement, il y a une Sœur dans chacune des Communautés du couvent du Sacré-Cœur et d’Ashirbhawan à Amritsar et du Provincialat à Delhi qui ont été testées positives au Covid-19, et trois autres qui ont quelques symptômes légers. Toutes prennent des médicaments et sont en isolement. Toutes les Sœurs de ces Communautés sont en quarantaine. 

C’est une expérience unique que d’être mis en quarantaine dans sa propre maison. Parfois, nous considérons la vie communautaire comme allant de soi. Quand nous pouvions être ensemble pour la prière, l’Eucharistie, les repas, les loisirs et d’autres activités, nous ne nous sommes jamais suffisamment rendu compte de la valeur de la vie en communauté. Aujourd’hui, bien que nous soyons physiquement éloignées, nous sommes unies dans la prière et nous communiquons entre nous par Internet, ce qui est vraiment un soulagement. 

Sri Lanka : Alors que le pays s’adaptait à une nouvelle normalité avec tous les changements inévitables, le virus a soudainement refait surface le 4 octobre. Comme le nombre de cas de Covid-19 augmente rapidement, les centres de quarantaine se multiplient et certains hôpitaux et services sont transformés en unités d’isolement et de traitement du Covid-19.

Alors que cette deuxième vague effraie le pays, l’invitation de Jésus qui nous est adressée : "M’aimes-tu ?... Prends soin de mes brebis" est devenue un critère d’orientation. Notre réponse optimale à ce moment de l’histoire est notre prière pour tous ceux qui sont infectés par le nouveau coronavirus, pour ceux qui sont exposés au virus et pour ceux qui sont au service des patients. Les SCJM passent plus de temps à genoux en essayant par tous les moyens possibles d’atténuer la souffrance des gens, en particulier des pauvres et des chômeurs. Les personnes dont nous nous occupons, en particulier les personnes âgées, les enfants et le personnel, sont prises en charge. Le jardinage domestique est en plein essor car nous cultivons nos propres fruits et légumes frais. Nous passons plus de temps au sein de la Communauté : nous prions, nous travaillons et nous prenons du temps les unes pour les autres tout en explorant de nouvelles voies, car le Covid-19 invite tout le monde à une importante prise de conscience.

Pakistan : Au Pakistan, le Covid-19 semble exister seulement dans les journaux ! Les gens se déplacent sans masque et sans aucune autre mesure de précaution ! Certaines mesures sont prises dans les établissements d’enseignement, les hôpitaux et les banques. Selon les nouvelles, il y a de nouveaux cas d’infections au Covid-19 à Karachi et Islamabad, et un confinement judicieux a été mis en place dans les zones touchées.

Les écoles sont ouvertes par étapes, en commençant par trois classes supérieures des écoles secondaires et en faisant venir les autres classes au bout d’une semaine ou deux selon le lieu et la situation. Les écoles des petites villes telles que Hafizabad, Kasur et Yohannabad accueillent toutes les classes, tandis que les autres les accueilleront début novembre. Nous ne pouvons pas avoir plus de 20 élèves par classe ; toutes les classes sont donc divisées en deux groupes et les élèves viennent à l’école un jour sur deux.

Par la grâce de Dieu, toutes nos Sœurs restent en bonne santé et ne sont pas affectées par le virus. Nous vivons un jour à la fois avec l’espoir que le Père miséricordieux aura pitié de notre monde en nous délivrant bientôt de cette pandémie afin que nous puissions à nouveau vivre normalement.

Philippines : Les défis de chaque jour ne cessent de nous rappeler et nous sensibiliser à la réalité de la vie autour de nous ; les pauvres s’appauvrissent chaque jour davantage, sans possibilité de travailler pour gagner leur vie. Lorsque la situation semblait s’améliorer, une augmentation inattendue des cas de Covid-19 nous a obligés à annuler ou à reporter des projets déjà élaborés. Les écoliers ont des cours en ligne ; mais peu d’entre eux peuvent bénéficier de cette facilité.

Le gouvernement conseille aux gens de s’occuper des malades chez eux. La vie ne va pas être facile et elle devient de plus en plus compliquée. Tout le monde se pose la même question : combien de temps faut-il continuer comme ça ? Nous confions notre vie entre les mains de Dieu parce qu’il est le seul à savoir ce qui est le mieux pour nous.

Vietnam : La pandémie a apporté une fois de plus du désordre dans notre vie quotidienne ! La paroisse de Nam Hoa a fermé sa porte et les célébrations eucharistiques n’ont pas eu lieu. Il y a eu seulement quelques prières à différentes heures de la journée. Cependant, certaines paroisses situées à une distance de marche avaient la messe quotidienne et pouvaient accueillir de 30 à 35 personnes au maximum. Nous avons donc pris le risque d’y aller, pour ne pas être en retard et être enfermées dehors comme les vierges insensées qui n’ont pas pu assister au banquet avec l’Époux. Cela a duré une quinzaine de jours et nous avons pu de nouveau assister à la messe dans la paroisse. Pour l’instant, la situation est jugée normale et sous contrôle.

Rwanda – Burundi : Partout, nous pouvons voir que la vie recommence, avec beaucoup de constructions en cours, les enseignants et les élèves dans la fièvre de la reprise des cours… Cependant, le respect des restrictions sont toujours de rigueur : garder la distance sociale d’au moins 1m, porter un masque, se laver les mains, ne pas se serrer la main ni s’embrasser (cette mesure nous semble très difficile à observer et porte atteinte à notre culture de se serrer la main et de s’embrasser à tout moment).

De notre côté, comme SCJM, étant pleinement engagées dans notre apostolat, nous continuons nos prières supplémentaires et nos œuvres de miséricorde. Nous nous en souvenons dans nos prières et sommes solidaires des peuples des autres pays où la pandémie continue à causer beaucoup de pertes humaines.

Quant au Burundi, tandis que le monde entier était bouleversé et paniqué par la pandémie du Covid-19, lui a gardé son calme. Pas de confinement comme ailleurs, pas de fermeture des églises ni des écoles…, le travail et la vie ont continué comme d’habitude. Mais, au mois de juin dernier, la pandémie a été déclarée « l’ennemie publique numéro 1 » par le nouveau régime burundais. Parmi les mesures d’accompagnement, celui-ci a décidé de subventionner de moitié le prix du savon et de l’eau. Actuellement, le Gouvernement a toutefois recommandé à la population de ne pas baisser les bras devant cette « ennemie imprévisible ».

Mali  : Toujours attentives à la situation, nous nous sommes tenues informées de l’actualité. Mais lorsque nous avons appris que la pandémie se propageait rapidement dans le monde, la peur, l’angoisse et l’inquiétude ont commencé à habiter nos cœurs.

Depuis l’enregistrement des premiers cas, nous avons demandé à nos travailleurs de rester à la maison, jusqu’à nouvel ordre. Alors nous avons commencé à faire nous-mêmes tous les travaux : la cuisine, le jardinage, l’élevage, etc. … La majorité de la population ne croit pas à la maladie. Bien qu’il y ait des cas, des morts, la population vit comme si de rien n’était. Quelques-uns se moquent de nous quand ils nous voient porter les masques. Il y a une confusion totale, mais de notre côté, nous faisons tout pour être prudentes.

Chaque mercredi, nous faisons une adoration de 30 minutes à l’intention de toutes les personnes touchées par cette maladie, en implorant la protection divine sur elles. Malgré la peur qui nous habite chaque jour, nous sentons la présence de Dieu au milieu de nous. Cela nous donne le courage de sortir pour faire au moins des petites courses au marché. La population nous encourage en minimisant la maladie. Malgré cela, nous prenons souvent des précautions pour ne pas nous laisser contaminer.

St. Bernard, RD Congo : Les messages sur les mesures de protection fusent de partout…

L’un des principaux moyens par lesquels Caritas, l’Eglise locale ainsi que les communautés religieuses, y compris les Sœurs de la Charité de Jésus et de Marie, dans leurs milieux respectifs, aident les communautés à se protéger contre le Covid-19 est de s’assurer qu’elles sont munies de bonnes informations qui les aident à sauver des vies.

Notre expérience du virus Ebola nous a beaucoup aidés parce que les mesures prises pour arrêter la propagation du Covid-19 sont similaires à celles prises contre l’Ebola, mais en mettant davantage l’accent sur le port du masque, le confinement et la distanciation sociale.

Il est vrai que c’est un nouveau mode de vie auquel nous devons nous habituer : nous promener avec les masques, nous laver souvent les mains, ne pas nous serrer la main …, toute une éducation à suivre pour accéder à différents lieux publics. Nous apprenons chaque jour à vivre avec le coronavirus et à le vaincre. Qu’ils soient élèves ou enseignants, dans des écoles publiques ou privées, tous ont repris le chemin de l’école le lundi 12 octobre. Comme nombre de leurs camarades dans le monde, les élèves congolais vont devoir se plier à de nouvelles règles quotidiennes : port du masque, etc.

St. Vincent, RD Congo  : Le retour à la vie normale est autorisé dans le respect des mesures barrières et en suivant les modalités fixées par les équipes de riposte, comme le contrôle des températures à chaque entrée, le lavage des mains, le port obligatoire des masques dans les places publiques, la désinfection régulière des lieux d’activités… Pour le moment, la tendance générale est le relâchement, surtout par rapport au port des masques, alors que les nouveaux cas sont encore détectés, de temps en temps, dans les zones déjà infectées.

Dans la Province, en général, la vie reprend au ralenti. Nous avons effectué localement des changements plus restreints pour éviter d’engager trop de dépenses. Notre style de vie a complètement changé, ce qui exige de nous de revoir le vécu de nos vœux. Nous avons minimisé le coût des dépenses. Nous sommes toutes engagées à sensibiliser les autres sur le respect des mesures barrières dans nos Communautés ; nos écoles et hôpitaux. Positivement, il y a la prise de conscience et l’engagement de chacune à valoriser le jardin, les champs, l’élevage et, dans l’avenir, à envisager les Communautés agro-pastorales afin de diminuer les dépenses.

Par rapport à notre Charisme, la pandémie a un impact : dans nos institutions sanitaires où œuvrent nos Sœurs, il n’y a pas eu de cas de Covid-19. Comme SCJM, nos Sœurs infirmières ont continué à exercer leur fonction auprès des malades malgré le danger qu’elles encourent.


Première Profession au Noviciat Interprovincial Asiatique aux Philippines

15/10/2020

A la fin de chaque pèlerinage, quel moment de joie que celui où l’on réalise que l’on appartient au Potier ! Merveilleusement modelées pendant des années par Dieu, nous proclamons : "Il est grand, le Seigneur, hautement loué ; à sa grandeur, il n’est pas de limite" (Psaume 144,3).

Nous devions prononcer nos premiers vœux avec les trois Sœurs vietnamiennes qui se préparaient à faire leur profession perpétuelle. Nous étions impatientes de célébrer avec elles notre engagement envers le Seigneur comme SCJM. Nous espérions que le beau jour de notre première profession, nos familles et nos amis se joindraient à nous pour célébrer et rendre grâce au Seigneur. Nous avons essayé à plusieurs reprises de retourner au Vietnam, mais malheureusement nous n’avons pas pu y aller, en raison des restrictions de voyage dues à la pandémie. Nous nous sommes vraiment senties bouleversées par cette situation.

Dans cette situation, Sr Lucy Jacob, notre Supérieure Générale, nous a donné la permission de faire notre première profession au Noviciat Interprovincial Asiatique. La communauté du Noviciat a discuté, planifié et tout organisé pour la célébration. Nous avons ressenti la joie, l’esprit d’équipe et l’allégresse de chacune d’entre elles dans toutes ces activités. Leur travail acharné, leurs efforts et le partage de leur énergie nous ont vivifiées.

Nous gardons précieusement dans notre cœur la prière du soir du 14 octobre, si riche de sens, avec l’image du "potier et de l’argile", et surtout la célébration du 15 octobre 2020. L’Eucharistie a été présidée par le Père Alvin Chavez, notre Curé, et concélébrée par 3 prêtres, religieux des communautés voisines. Notre vocation est un trésor que Dieu nous a donné. Nous sommes appelées à fleurir partout où nous sommes plantées et à témoigner joyeusement de l’amour de Dieu et de sa miséricorde.

Nous avons apprécié les belles et significatives décorations de la maison, la nourriture, le programme culturel, etc. Ce fut une journée joyeuse, même si nos Sœurs et nos proches du Vietnam nous ont manqué. La Communauté est notre famille et tous les religieux et les invités présents sont nos pères, nos mères et nos frères et sœurs. L’appréciation, les souhaits et les encouragements de chacun nous ont donné une joie profonde. Leur présence aimante a été une bénédiction pour nous.

Nous sommes vraiment reconnaissantes à Dieu pour notre vocation, et à toutes les Sœurs et les jeunes novices qui ont fait du jour de notre profession un jour inoubliable pour nous. Nous tenons à exprimer notre profonde gratitude à chacune d’entre elles, en particulier à nos Sœurs de la Communauté de Legaspi, qui se sont jointes à nous pour l’occasion, malgré le long voyage, les dangers et les difficultés du chemin. Nous demandons à Dieu de déverser sur elles ses plus belles bénédictions et de leur accorder les grâces nécessaires pour accomplir la mission de Jésus sur terre.

Soeurs Teresa NGUYỄN Thị Thủy et Anna LÊ Thị Thúy


Profession perpétuelle - Région Notre-Dame de La Vang, Vietnam

10/10/2020

Avec la famille des SCJM, la Région de Notre-Dame de La Vang au Vietnam rend grâce au Seigneur pour les innombrables bénédictions qu’Il nous a accordées à toutes les trois : Sœurs Teresa Thuận, Maria Hạnh et Maria Loan, qui avons dit un "oui" total à Dieu, pour toute notre vie, le 10 octobre 2020.

Ce jour de grâce de notre profession perpétuelle a marqué une étape importante dans notre vie religieuse. En regardant notre parcours, nous nous rendons compte que tout au long de ces années, le Seigneur a toujours été à nos côtés, nous entourant de ses bras aimants. Nous avons profondément fait l’expérience de sa tendresse et de sa sollicitude à travers l’amour de nos Sœurs et toutes les opportunités qui nous ont été offertes au cours de notre parcours de formation. Nous n’oublierons jamais ce jour béni, où nous avons été enveloppées par la vibration de l’amour, le soutien de la prière et les souhaits des différents coins du monde.

La célébration bien organisée et la liturgie riche de sens ont créé une atmosphère de prière et d’action de grâce. L’Eucharistie a commencé à 9h30, présidée par Monseigneur Louis Nguyen Anh Tuan - évêque auxiliaire de l’archidiocèse de Saigon. Il a insisté sur la signification de la profession perpétuelle, en disant que cette alliance doit porter des fruits comme les sarments attachés à la vigne. C’est seulement en demeurant dans Son amour que nos vies témoigneront de Son amour sans fin et de Sa miséricorde pour notre monde.

Après l’Eucharistie, tous ont été cordialement invités au repas fraternel dans la salle paroissiale. Nous avons tous apprécié le programme culturel haut en couleurs et la nourriture délicieuse. Cette journée réussie a été le fruit de tous les efforts, de l’énergie, du temps et de la collaboration de tous les membres de la Région.

Nous tenons à exprimer notre gratitude à Sr Suman Anima Toppo, notre Supérieure Régionale, à l’Équipe Régionale, à toutes les Sœurs, aux postulantes et aspirantes qui ont fait de cette journée un moment unique et inoubliable pour nous.

Sr Maria PHAM Thi Phuong Loan

Vidéo de la profession :


Encyclique “Fratelli Tutti”

Chères Sœurs,

Notre Saint-Père, le Pape François, a signé sa nouvelle encyclique "Fratelli Tutti" sur la fraternité et l’amitié sociale à Assise aujourd’hui, le 4 octobre, en la fête de Saint François, dont il porte le nom.

Selon les propres mots du Pape, cette encyclique est une exhortation "à se reconnaître mutuellement comme frères et sœurs et à vivre en conséquence dans la maison commune que le Père nous a confiée".

Inspiré par Saint François, le Pape nous appelle à "une fraternité ouverte... à reconnaître et à aimer chaque personne d’un amour sans frontières ... à rencontrer les autres d’une manière qui soit capable de surmonter toute distance et toute tentation de dispute...".

Les documents joints vous offrent une introduction à cette exhortation qui est publiée en temps très opportun. Le texte de l’encyclique se trouve sur le site officiel du Saint-Siège (www.vatican.va). Je voudrais inviter chacune d’entre vous à accueillir l’encyclique "Fratelli Tutti" avec un cœur ouvert et à lui donner l’importance qu’elle mérite.

Puisse le message de cette encyclique motiver chacune d’entre nous à s’avancer vers cette fraternité et cette amitié sociale tant désirées dont notre monde a besoin aujourd’hui !

Sœur Lucy Jacob
Bruxelles
4 octobre 2020

Vidéo sur "Fratelli Tutti" :

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Une mise à jour sur la situation de COVID-19 dans les zones où les SCJM sont présentes (1/08/2020)

Chères Sœurs,

Nous avons maintenant dépassé le choc et l’incrédulité devant l’apparition de la pandémie de Covid-19. Nous avons essayé d’y faire face dans la foi, l’espoir et le courage. Nous avons écouté le Dieu qui communique puissamment avec nous à travers cette intervention profondément dérangeante dans nos vies. Nous continuons à prier pour être délivrés de ce virus afin de continuer à vivre pleinement notre vie.

Comme vous le découvrirez dans les récits ci-dessous, il semble que le mot "PAS ENCORE" résume la situation actuelle ! L’impact d’une deuxième vague du virus se fait sentir dans plusieurs parties du monde, y compris dans le monde des SCJM.

En plus de cela, une opinion qui semble se renforcer parmi les analystes et les commentateurs est que le coronavirus est là pour durer et que nous ferions mieux de nous préparer à vivre avec lui d’une manière agréable ! Si c’est le cas, nous devons affiner nos capacités d’écoute pour entendre la "petite" voix du Seigneur dans cette situation et être prêts à prendre des chemins nouveaux et inexplorés.

Par l’intermédiaire du prophète Jérémie, le Seigneur nous dit : "Je connais les pensées que je forme à votre sujet ... pensées de paix et non de malheur, pour vous donner un avenir et une espérance". Nous nous accrochons fermement à cette promesse du Seigneur à mesure que nous allons de l’avant !

Sœur Lucy Jacob

Bruxelles

Belgique

Le pays commençait à retrouver une sorte de vie normale lorsque, à la mi-juillet, des rapports sur de nouveaux cas ont commencé à apparaître. Alors que ce nombre commençait à augmenter, il était clair que la deuxième vague avait commencé à balayer le pays. La moyenne des infections quotidiennes s’élève à 371, soit une augmentation de 62 % par semaine. En ce moment, Anvers est l’épicentre du virus, et Bruxelles est censée être le prochain. En conséquence, le Gouvernement a renforcé les mesures de précaution pour les quatre prochaines semaines au moins, avec de nouvelles limites aux contacts et aux événements : les contacts sociaux sont limités à cinq personnes ; les événements organisés sont limités à 100 personnes ; les masques sont obligatoires de toute façon ; les achats doivent à nouveau être faits seuls et le temps maximum d’achat de 30 minutes a également été réintroduit.

Rwanda

Le Rwanda partage lui aussi avec le reste du monde les effets du Coronavirus, bien qu’il ne soit pas trop mal loti par rapport à d’autres pays. Selon un bilan récent, 898 cas actifs de Covid-19 sont actuellement hospitalisés ; 918 se sont déjà rétablis et, en tout, 5 décès ont été signalés.

Dans certaines paroisses, il y a une messe quotidienne, mais réservée seulement aux religieux. La messe dominicale est ouverte à tous en suivant toutes les règles requises. Des sanctions sévères sont appliquées aux personnes qui ne respectent pas les règles. Il y a donc une obéissance dictée au moins par la peur. La circulation est autorisée sur la route jusqu’à 21 heures et tous les magasins restent ouverts jusqu’au soir. Les écoles restent fermées. Toutes les autres activités se poursuivent comme d’habitude. Le confinement complet et la quarantaine se poursuivent dans les zones où il y a le plus de nouveaux cas. Les frontières avec les pays voisins restent toujours fermées.

Mais au Burundi, où nous avons une communauté, les gens semblent vivre dans un autre monde. La vie est très normale, comme si rien ne s’était passé : pas de masques, pas de distanciation sociale, pas de restrictions. Les gens meurent, mais personne ne parle de Coronavirus.

Pakistan

Comme la pandémie n’a frappé que les grandes villes, la plupart des gens ne l’ont pas prise au sérieux. Malgré les confinements dans différentes régions du pays, les gens se déplacent sans masque. Dans certains endroits, l’amende est imposée et là, le masque est porté dès que l’on voit un policier. La vie semble normale, sauf dans les établissements d’enseignement. Ceux-ci restent fermés, et tous les deux jours une nouvelle date pour la réouverture est annoncée. Les banques, les instituts gouvernementaux, les centres commerciaux et les magasins ne laissent pas entrer les gens qui ne portent pas de masque ou ne se désinfectent pas les mains.

La fermeture des établissements d’enseignement a protégé nos enfants de la pandémie. Les écoles des villes ont des cours en ligne. En outre, le Gouvernement a commencé à donner des cours à la télévision pour les différents niveaux. Les écoles privées, dont les nôtres, connaissent de nombreuses difficultés financières, car le Gouvernement n’autorise pas le licenciement ou le non-paiement des employés.

Les églises sont toujours fermées, bien que certaines permettent à un nombre limité de fidèles de participer à la Messe dominicale. Nous, les SCJM, avons la chance d’avoir la célébration eucharistique assez fréquemment. Nous prions pour que Dieu délivre le monde entier de ce fléau mortel et nous permette de retrouver un mode de vie normal.

Vietnam

Le peuple vietnamien est revenu à la vie normale depuis le 30 avril. Les églises, les écoles, les magasins et les services suivent leurs horaires habituels. Les gens ont recommencé à se sentir en sécurité après une période de peur et d’inquiétude. Les conversations, les nouvelles, les discussions sur le Covid-19 semblent de moins en moins nombreuses dans le pays.

Les vacances d’été sont arrivées et, alors que tout le monde était d’humeur à prendre des vacances et à se détendre, soudainement, le 25 juillet, le premier cas de transmission communautaire du Vietnam a été signalé à Da Nang, après 99 jours sans qu’un nouveau cas ne soit signalé. Le patient qui a été testé positif n’avait pas d’antécédents de voyage. On ne sait toujours pas comment il a contracté le virus. Les onze derniers cas incluent sept patients et quatre membres du personnel médical liés à l’hôpital de Da Nang. Pour l’instant, la ville de Da Nang applique les mesures de confinement les plus strictes en matière de distanciation sociale. 

Dans d’autres régions du pays, en particulier à Hanoï et à Ho Chi Minh ville, les gens sont à nouveau prudents quant à la gravité de la transmission du Covid-19. Les masques sont exigés dans tous les lieux publics. La police locale visite les maisons et les foyers pour s’assurer que toutes les mesures sont prises pour prévenir l’infection, y compris dans nos communautés. Les rassemblements sociaux sont à nouveau interdits.

Les églises, les communautés religieuses et les fidèles prient constamment pour la guérison du monde du coronavirus.

Sri Lanka

Le Sri Lanka a, jusqu’à présent, répondu efficacement aux alertes précoces du Covid-19. Actuellement, le pays est en train de suivre de près la situation et de renforcer sa préparation afin de pouvoir réagir efficacement pour lutter contre toute nouvelle situation.

Plus de six mois après le début de cette pandémie, le Sri Lanka a fait d’énormes progrès dans le contrôle de la propagation du COVID-19. Au cours des quatre derniers mois, le Gouvernement, en collaboration avec les responsables médicaux et les trois forces (l’armée, la marine et la force aérienne), a pris diverses mesures pour réduire au maximum la propagation du COVID-19 sur l’île. Le soutien apporté par le public en respectant les mesures et en maintenant le bon ordre et la discipline a été d’une grande aide.

On peut supposer que le Sri Lanka est très proche de la victoire sur cette pandémie. Les écoles sont ré-ouvertes progressivement après une fermeture de 115 jours. Les élections parlementaires se tiendront en août avec des mesures et des directives sanitaires strictes.

Aujourd’hui, le nombre total de cas confirmés s’élève à 2 810, dont 503 cas actifs. 2.296 cas de guérison et 11 décès sont signalés.

L’évolution des modes de vie de la "nouvelle normalité" post-pandémique pourrait s’avérer être un défi pour beaucoup, notamment en ce qui concerne les transports, l’emploi et les besoins quotidiens.

Inde

La pandémie de Coronavirus continue de faire rage sur le sous-continent indien. On observe une diminution du nombre des nouveaux cas dans certains États, mais la pandémie se propage dans d’autres. Les États du sud de l’Inde qui ont réussi à la contrôler au début sont maintenant confrontés à une transmission locale et communautaire. Delhi, qui se trouvait presque au sommet de l’échelle, voit maintenant diminuer le nombre de nouveaux cas. À l’heure actuelle, l’Inde compte un total de 1,5 million de cas (1 583 156) et de 34 224 décès. Un bon nombre de personnes infectées sont également en cours de guérison. Malgré le confinement de certaines régions et les restrictions de voyage à l’intérieur du pays, la vie continue et tous essaient d’apprendre à vivre avec elle en prenant les précautions nécessaires. En ce qui concerne l’éducation, les cours en ligne battent leur plein. Quelques autres activités sont également reprises.

A travers tout cela, les pauvres sont ceux qui souffrent le plus, sans travail et sans moyens pour faire vivre leur famille. Beaucoup sont frappés par la peur, l’anxiété et l’inquiétude, non seulement à cause du virus mais aussi à propos de leur avenir.

La ville de Ranchi, la capitale du Jharkhand, est l’une des zones à risque pour les cas positifs. Cependant, de nombreux hôpitaux privés de l’État ont été fermés, faute d’installations permettant de soigner les patients atteints du Covid-19 et certains ont été clôturés car ils ont soigné des personnes infectées sans prendre les précautions nécessaires. L’hôpital Mercy à Jamshedpur est resté ouvert pour les patients ordinaires, offrant un répit aux habitants. Bien que nous ayons préparé des chambres d’isolement pour les cas de contagion en cas d’urgence, nous n’étions pas totalement préparés à traiter les personnes infectées. À la mi-juillet, des membres du personnel hospitalier ont commencé à être infectés et des patients ont été testés positifs. Ils ont dû être isolés et ceux qui sont entrés en contact avec eux, mis en quarantaine. Cela a entraîné une diminution du nombre de membres du personnel et la fermeture des services concernés. En peu de temps, le 22 juillet, l’hôpital a également dû être fermé. 

L’ensemble de l’hôpital a été nettoyé et assaini pendant cette période de fermeture totale. Il a été fumigé selon les règles imposées par le Gouvernement et est maintenant prêt à accueillir de nouveaux patients. Les Sœurs ont confiance que tout ira bien lorsque l’hôpital rouvrira, bien qu’il y ait également de la peur, de l’anxiété et un sentiment d’incertitude alors que la situation du Covid-19 dans l’État va de mal en pis.

Dans une situation où nous ne pouvons pas faire grand-chose, les SCJM s’accrochent au Seigneur dans l’espoir. Nous continuons à « faire violence au ciel » pour que le Seigneur ait de la compassion pour notre monde. Ce qui nous donne l’élan et l’assurance, c’est la confiance que nous avons en Dieu, qui nous dit que rien ne se passe à son insu et qu’il prendra soin de ceux qui s’occupent des autres.

Philippines

Nous sommes très reconnaissantes à Dieu Tout-Puissant qui prend continuellement soin de nous, nous fait bénéficier de son attention, de sa tendresse et de sa protection providentielles.

Il y a aujourd’hui 89 374 cas confirmés dans le pays. Environ 65 064 d’entre eux se sont rétablis et le nombre de décès s’élève à 1 983. Les gouvernements national et locaux ont réagi à la pandémie par diverses déclarations d’urgence, la fermeture des écoles et l’interdiction de réunions publiques, des mesures de confinement et d’autres restrictions destinées à ralentir la progression du virus. Les défis de chaque jour ne cessent de nous rappeler et de nous sensibiliser à la réalité de la vie autour de nous, en particulier lorsque nous voyons comment les pauvres s’appauvrissent chaque jour. La réouverture des écoles est reportée au fur et à mesure que de nouveaux cas sont signalés. Les enfants ont des cours en ligne, mais peu d’entre eux peuvent en bénéficier. Il est conseillé aux malades de rester chez eux et de se faire soigner.

En ces temps difficiles, nous sommes invités à considérer ces défis comme une invitation à nous convertir et à renouveler notre foi en Dieu.

R.D. Congo

En date du 18 mars à minuit, le Président de la République Démocratique du Congo avait annoncé l’Etat d’urgence sanitaire, à cause des cas de Covid-19 détectés à Kinshasa le 10 mars 2020. Il avait demandé à tout son peuple d’observer quelques mesures pour prévenir la pandémie.

L’état d’urgence a été levé le 21 juillet dernier. A cette date, le Président a annoncé la reprise des cours, en commençant par les classes terminales des écoles primaires, secondaires, supérieures et universitaires, à partir du 03/08/2020 ; et à partir du 15/08, la réouverture des églises et des lieux de cultes, des mouvements migratoires et interprovinciaux, la réouverture des ports et aéroports, de toutes les frontières, des discothèques, stades et salles de spectacles. Pour les funérailles, les dispositions restent les mêmes et sont de stricte application.

En outre, il a souligné que grâce aux efforts de l’équipe de riposte, le taux de mortalité est passé de 11% à 2.4%. La tendance de la mortalité est à la baisse durant ce mois de juillet. La RDC occupe la 9ème place en Afrique pour des cas détectés et la 12ème place, toujours en Afrique, pour le nombre de décès. 

Le retour à la vie normale est autorisé, dans le respect des mesures barrières et en suivant les modalités fixées par les équipes de riposte : contrôle des températures à chaque entrée, lavage des mains, port obligatoire du masque dans les lieux publics, désinfection régulière des lieux d’activités…

Le 29/07/2020, le média officiel a communiqué les statistiques suivantes : 9.010 cas contaminés, 6.437 guéris et 215 décès.

Mali

À ce jour, le Mali a signalé 2520 cas d’infection au Covid-19, 75 décès et 1919 cas guéris. L’État continue à rechercher les cas possibles d’infection dans le pays et oriente sa population vers le maintien du calme et le respect de toutes les mesures de précaution. Cependant, tout le monde n’y prête pas suffisamment attention.

Les écoles sont ré-ouvertes. Le système de transport public n’a jamais été touché. L’aéroport doit ouvrir prochainement.

Nous continuons à intercéder pour notre monde en souffrance.

Angleterre

La pandémie actuelle se poursuit, et semble impossible à arrêter, ici, au Royaume-Uni comme ailleurs dans le monde. Les gens, en particulier les plus vulnérables, sont réellement et naturellement effrayés, car il n’existe pas encore de "médicament miracle" ou de vaccin pour combattre ce virus. Les recherches en cours dans les différentes institutions, dont l’université d’Oxford, pour ne citer qu’elle, laissent entrevoir une lueur d’espoir à l’horizon.

Cependant, l’inquiétude quant à la propagation potentielle de la maladie est encore plus grande lorsque, le jeudi 30 juillet, le nombre de cas de Coronavirus dans le pays a augmenté de 28 % par rapport au premier du mois. Notre mortalité est certainement plus accentuée en cette période extrêmement incertaine.

En outre, selon les nouvelles de ce matin, notre Premier ministre, Mr. Boris Johnson, a déclaré qu’il "enfoncerait la pédale de frein" du déconfinement étant donné que les infections ont doublé en un mois. Sa déclaration résume, en fait, de manière succincte l’ensemble de la situation. C’était le jour où de nombreuses entreprises devaient rouvrir ; au lieu de cela, il semble que le pays ait probablement atteint, pour l’instant, les limites de ce qui peut être fait pour revenir à une vie considérée comme normale. On peut se demander si elle le redeviendra un jour ou si nous parlerons plutôt de « nouvelle normalité Covid-19 ».

Irlande

Selon les dernières statistiques, l’Irlande compte 26 027 cas confirmés de Covid-19 et 1763 décès liés au Coronavirus. Les derniers chiffres montrent que la pandémie est réapparue dans le pays. En deux jours, le pays est passé d’une épidémiologie relativement stable à une importante tendance à une éclosion de la pandémie. Il est conseillé à tous de faire preuve d’une grande prudence et de respecter les conseils en matière de santé publique afin d’éviter une nouvelle propagation du virus. La vigilance et les mesures de précaution doivent être observées. 


Célébration du 24/06/2020 à Muanda - R.D. Congo

La veille au soir, un climat de recueillement était recommandé. Nous nous sommes réveillées dans la joie. Tout nous semblait beau, et le chant des oiseaux nous a invitées à louer et à chanter, à admirer la grandeur de l’amour de Dieu envers nous, ses créatures. Le 24/06, une date importante pour la Congrégation des SCJM, commémore en effet la mort du bien-aimé Père Pierre-Joseph Triest, notre Fondateur.

 Depuis un certain nombre d’années, en R.D. Congo, et plus particulièrement dans la Province St- Bernard, cette commémoration est couronnée par l’émission des premiers vœux de religion des novices qui terminent leur formation et le renouvellement des vœux de jeunes Sœurs dans différentes communautés. Comme la population congolaise est obligée, depuis le 19/03/2020, de vivre dans le confinement à cause du COVID-19, afin d’éviter tout risque de la contamination de cette maladie pandémique, ce mercredi 24/06/2020 a été célébré selon les initiatives et réalités de chaque Communauté.

Les membres de notre Communauté Notre Dame d’Afrique à Muanda-sur-mer ont célébré une Messe d’action de grâce pour dire merci au Seigneur pour le don de la vocation religieuse, d’une façon spéciale. Ainsi, chaque Sœur a célébré le nombre d’années de vie religieuse qui lui est propre : 61 ans pour Sœur Christiane KAPINGA, 53 ans pour Sœur Elisabeth ONGADI, 36 ans pour Sœur Scholastique NGALULA, 30 ans pour Sœur Jacqueline MVIKA, 29ans pour Sœur Jeanne Claudine MBUYI, 12 ans pour Sœur Marcelline MAMBWE, 11 ans pour Sœur Marie Reine BOKWE, 8 ans pour Sœur Ivonne KUNDJI, et 2 ans pour Sœur Madeleine MBIDI qui a aussi renouvelé ses vœux pour une année. La messe a été concélébrée par trois prêtres de notre Paroisse.

Immédiatement après la célébration eucharistique matinale, nous nous sommes mutuellement invités au petit déjeuner. A 13h30, la Communauté a partagé un repas de fête avec les prêtres de la Paroisse et deux responsables de l’hôpital.

Il faut noter que toute l’organisation s’est faite dans le respect strict des gestes barrières pour éviter la propagation du coronavirus. Nous avons senti et observé la joie qui habitait chacune de nous. Voici quelques images de l’événement :

 

Sr Marcelline MAMBWE


Prenons soin les uns des autres (22/07/2020)

Chères Sœurs,

Vous trouverez ci-dessous un message que nous pouvons toutes prendre à cœur et prendre pour la prière, la réflexion et l’appropriation personnelle. Il nous est adressé par les présidents de l’UISG (Union Internationale des Supérieures Générales) et de l’USG (Union des Supérieurs Généraux – section masculine).

Le message s’articule autour de trois points clés : l’écoute, la sollicitude et l’attention - une réponse biblique pour notre vie aujourd’hui, en ces temps de pandémie.

Je voudrais vous inviter à passer du temps de qualité avec ce message et à apporter une réponse appropriée à cet appel.

Sœur Lucy Jacob

Bruxelles



Le rayonnement du charisme des SCJM face au Covid-19 (Suite)

12/07/2020

(Prises dans la toile de la pandémie, nos deux Sœurs étudiantes, qui ont suivi des cours de formation pour formateurs en France et à Rome, nous font part de leur expérience de vie avec le Covid-19).

France : Sœur Béatrice Tshilemba (Province St Vincent-de-Paul, RD Congo)

Tout d’un coup, tout s’est arrêté, comme par la pression d’un doigt sur un bouton d’arrêt d’urgence, à cause d’un virus. La machine de notre vie s’est immobilisée et les choses ont pris une tournure tout à fait inattendue.

En France, l’interdiction de déplacement comme mesure sanitaire a été mise en place dès le 17 mars 2020 à 12 heures par les autorités.

Chez les Sœurs du Christ Rédempteur où je logeais, nous partagions la vie communautaire à trois. La liberté de déplacement étant restreinte, il fallait maintenant organiser la vie de prière en fonction des programmes des célébrations sur KTO ou sur YouTube. Nous avons, en plus, rectifié l’horaire de la maison pour suivre les informations sur l’évolution de la situation au journal télévisé de 20 heures sur France2.

Pour répondre à cette situation, comme communauté, nous avons fourni des draps et confectionné quelques sur-blouses, participé à l’action de partage et dressé une liste des personnes en situation difficile de notre environnement proche. Chaque jour, à 20 heures, nous avons applaudi les soignants à partir de nos fenêtres. Nous avons prié pour les malades, le personnel soignant, les scientifiques, les politiques, l’Église et ses enfants et pour les morts au quotidien. Dans notre entourage, un médecin de 55 ans contaminé est mort.

Nous avons eu le temps de réfléchir sur plusieurs sujets car la pandémie a mis en lumière les inégalités sociales, l’importance du contact humain, les héros de ce temps, le jeûne eucharistique, une fête de Pâques inédite, l’égalité des hommes ou encore la manière d’envisager l’après-pandémie… Ces moments de réflexion et de partage mutuels nous ont conduites vers une vision différente du monde, avec ses contradictions et ses possibilités. 

Oui, lorsque la barque de notre monde s’est vue battue par les vagues et le vent contraire, nous avons su nous tourner continuellement vers le Christ (cf. Mt 14,24).

Pendant ce temps, les cours se poursuivaient en visioconférence ou télétravail. Il fallait vite s’adapter au nouveau mode de travail et s’y conformer.

Rome : Sr Lilly Pallipurath (Province de Ranchi)

C’était avec beaucoup d’enthousiasme et d’anxiété que je suis arrivée à Rome, la ville éternelle, le 25 janvier 2020, pour suivre un programme de formation pour formatrices, organisé par l’UISG (Union Internationale des Supérieures Générales). Comme nous n’avons pas de communauté à Rome, j’ai logé dans un couvent des Sœurs Pauvres de la Divine Providence.

Nous avons commencé par une session d’orientation le 29 janvier. Nous étions 44 Sœurs de 27 nationalités, et représentions 33 Congrégations. Le programme était bien conçu et abordait des sujets importants comme la théologie de la vie religieuse, la compétence interculturelle, le discernement et le leadership, la culture numérique et la formation, etc. Nous étions très enthousiastes car nous avons eu beaucoup d’interaction et de partage pendant les cours et les heures de pause. Nous avons rapidement commencé à vivre comme une famille avec beaucoup d’activités de groupe, de célébrations et de tâches quotidiennes.

Un mois seulement après le début du programme, tout a changé ! Le 6 mars, on nous a dit que nous ne pouvions pas aller au Centre pour les cours ! L’impact de la pandémie, désormais bien connue, a commencé à se faire sentir chez nous sans avertissement ni préparation. Notre Coordinatrice nous a informées que nos cours se dérouleraient désormais sur Internet, avec « Zoom ». Par conséquent, les cours ont continué sans aucune interruption. Ce qui nous a manqué, c’était la rencontre et les contacts, même si nous avons continué à partager en groupe sur Zoom, la prière sur Zoom, les célébrations sur Zoom, etc. 

La nouvelle de la pandémie nous a affectées et chacune a vécu des expériences différentes. La propagation du Covid-19 en Italie et l’augmentation du nombre de morts m’ont choquée. Les nouvelles et les images des personnes infectées et décédées en Italie étaient déprimantes et m’ont parfois remplie de peur et d’anxiété. Beaucoup d’entre nous ne pouvaient pas dormir et tout ce que nous entendions, c’était la sirène des ambulances. La seule consolation était la prière - une prière des profondeurs, un cri du cœur, une quête de réponse, une recherche de sens en tant que SCJM dans cette situation. Avec les larmes aux yeux, la prière est devenue plus réelle. Nous avons eu la chance d’avoir la Messe tous les jours, même pendant le confinement. Nous avons vécu des journées entières d’adoration qui se sont poursuivies jusqu’à la fin du mois de juin. Prier pour les gens et oindre les malades par une présence spirituelle étaient les seules choses simples que je pouvais faire pour les malades et les mourants.

Dans tout cela, quand je fais le bilan des bénédictions et les dommages causés par le Covid-19 et le confinement, je compte plus de bénédictions que de regrets. J’ai eu plus de temps pour réfléchir, assimiler et prier. J’apprécie Sœur Lucy Jacob, notre Supérieure générale, et toutes les Sœurs qui ont appelé et exprimé leur préoccupation et leur soutien. Sœur Cynthia, notre Coordinatrice, et Sœur Patricia Murray, la secrétaire de l’UISG, ont pris grand soin de nous écouter, de partager nos sentiments et d’être avec nous pendant ce temps.

Je me suis habituée aux cours sur Zoom, avec des sujets intéressants, de nouvelles idées et l’acquisition de nouvelles connaissances. Rester assise devant l’ordinateur pendant 5 heures consécutives n’était pas si facile. Le cours était très axé sur la formation et très utile pour moi personnellement et dans le cadre du ministère de la formation.

Tout ce que nous voulions et désirions, c’était de nous réunir une fois en groupe avant de quitter Rome. Oui, le confinement a été levé et nous avons pu faire une retraite, un voyage à Assise et célébrer la journée de clôture le 26 juin, en respectant la distanciation sociale et d’autres règles et directives.

La menace du coronavirus a mis le monde entier à l’arrêt. C’est le cas pour moi aussi. Je suis maintenant retenue à Rome ! En attendant que les vols reprennent, j’essaie de faire de l’attente une expérience joyeuse, riche de sens et pleine d’espoir.

 


LUBUMBASHI / Province St Vincent, RD Congo

3/07/2020

Comme si la pandémie du C-19 n’était pas assez grave, Lubumbashi est également confrontée à ce que l’on soupçonne être un conflit tribal. Conscient de son danger potentiel, l’Archevêque de Lubumbashi exhorte les fidèles à ne pas perdre espoir et à trouver courage et force dans le Seigneur. Sœur Béatrice Tshilemba nous donne ci-dessous un résumé de sa lettre pastorale. Une intention de prière de plus à présenter au Seigneur !

Mû par la sollicitude à l’égard de la population, partageant les mêmes souffrances et en vertu de la mission prophétique liée à sa charge pastorale, son Excellence Monseigneur l’Archevêque Métropolitain de Lubumbashi a adressé, en date du 19 mai 2020, un message aux fidèles catholiques, aux autorités politico-administratives et forces de sécurité, aux hommes et femmes de bonne volonté, intitulé : « J’ai vu la souffrance de mon peuple et j’ai entendu son cri  » (Exode 3,7).

En plus de toutes les souffrances causées par la pandémie de Covid-19, la situation qui sévit dans la province du Haut Katanga en général et dans la ville de Lubumbashi en particulier est à la fois dramatique et traumatisante. Il ne se passe pas une nuit, souligne l’Archevêque, sans que l’on apprenne que des viols, des vols, des tueries et des braquages sont commis, principalement dans les périphéries de la ville où vivent des populations modestes. Pire encore, le cambriolage, le braquage et les assassinats se font même pendant la journée devant l’œil impuissant de ceux-là mêmes qui sont supposés assurer la protection de la population. 

Cette situation est source d’inquiétude et soulève quelques questions dans la population, à savoir : Qui sont ces personnes qui opèrent impunément ? Ont-elles des intentions cachées ? Quelles sont leurs sources d’approvisionnement en armes, en munitions et en véhicules ? A qui profitent tous ces crimes ?

L’Archevêque fait remarquer qu’il y a en face de la population deux ennemis redoutables : le Coronavirus et les bandits à mains armées qui apportent tous les deux l’insécurité.

Ainsi l’Archevêque invite à la vigilance et à la solidarité. Il demande à la population de ne pas perdre sa confiance en Dieu car « l’espérance ne trompe pas » (Rm 5,5) et de ne jamais oublier que « Si le Seigneur ne garde la ville, c’est en vain que veillent les sentinelles » (Ps 127,1). « Que le Seigneur soit notre protecteur et notre soutien  » (Sir 51,1-2). « Peuple du Haut Katanga, sois fort et tiens bon » (Cfr. Josué 1,7). « Que la Vierge Marie, Notre Dame de la Paix, intercède pour nous et que le Tout-Puissant protège et bénisse notre Province ! »

C’est donc un message de paix, d’espérance et de réconfort, dans cette situation désastreuse, que l’Archevêque de Lubumbashi, Monseigneur Jean Pierre TAFUNGA, adresse aux fidèles catholiques et à la population katangaise.


24 juin 2020

Le 24 juin reste gravé dans le cœur de chacune d’entre nous !

Au moment de son départ pour sa patrie céleste, le dernier message du Père Triest nous est parvenu : "Donnez et l’on vous donnera !"

Sa propre vie n’était qu’un geste de DON permanent, comme le montrent ses paroles :
"Je vous dois mes heures de veille, tous les efforts possibles, mon repos ... à chaque heure du jour ou de la nuit, et même quand les routes sont longues, difficiles et boueuses ...
Je suis heureux quand, à l’imitation de Jésus, mon Maître,
je peux sacrifier mon repos, ma santé, et même ma vie pour vous."

Si le Père Triest devait marcher et travailler dans le contexte actuel de la pandémie mondiale,
quelle aurait été sa réponse ?

Alors que nous célébrons le 24 juin 2020, gardons à l’esprit que
Dieu aime "celui qui donne avec joie" !


Sr Lucy Jacob
Généralat, Bruxelles
24 juin 2020

Bonne fête du Sacré Cœur de Jésus !


Aujourd’hui, nous célébrons la solennité de la Sacré Cœur de Jésus,

la fête de notre Congrégation !

Puissions-nous être enrichies par les trésors qui sont cachés

dans le Cœur de Jésus et devenir des canaux de cette richesse
pour tous ceux qui nous entourent en ce temps de crise mondiale !


Sr Lucy Jacob Palliam Pallithura
Supérieure Générale
19 juin 2020

Le rayonnement du charisme des SCJM face au Covid-19 (Suite)

13/06/2020

VIETNAM : NOUS SOMMES L’ESPOIR DU MONDE !

Quand je pense à l’espérance, je pense à un endroit sombre, dans un coin de la maison, loin des yeux de tous, et là, il y a un petit rayon de lumière. C’est cela l’espérance !

La vie se déroulait sans heurts. Nous pensions "tout va bien et tout ira bien" ! Il y avait de la joie et des rires partout. Soudain, nous avons appris qu’un petit virus appelé CORONA avait attaqué notre beau monde et toute la vie s’est arrêtée. La pandémie n’a épargné aucun individu, n’a pas laissé le temps de s’y préparer… Mais oui, la vie a pris une tournure très inattendue. Tout le monde avait les mains liées devant cette pandémie.

La survie face au virus, la vie en confinement, la hausse du chômage, les hausses de prix artificielles et les nouvelles des décès inattendus provenant des quatre coins du monde ont déjà fait paraître l’avenir très incertain.

Dans notre pays, l’histoire est totalement différente. La vérité est préservée sous le tapis ! Une annonce a été faite dans les lieux publics sur les précautions à prendre et sur la façon de se protéger. En même temps, le Gouvernement a fait tout son possible pour s’attribuer tout l’honneur et la gloire, en disant que le monde entier nous regarde et que seul notre pays est indemne du coronavirus, etc. Oui, le Gouvernement a été vigilant dès le début et a pris des mesures, mais ce que disent les autorités n’est pas toute la vérité.

Ici, nous ne sommes pas directement impliquées dans une action caritative. Pendant la période de distanciation sociale, nous étions chez nous. Nous avons eu de la nourriture, des masques, du désinfectant et d’autres choses nécessaires. Le mieux que nous avions à faire, c’était de prier : nous avons prié pour les personnes touchées par le virus et nous avons envoyé des vibrations de paix tous les jours pendant que nous passions du temps en adoration. Nous sommes toutes restées à la maison, profitant de ce temps pour apprendre différentes choses. Souvent, nous nous partagions nos réflexions et nos sentiments et nous nous en sentions enrichies. Nous sommes devenues source d’encouragement les unes pour les autres. Mais pour combien de temps ?

Notre foi a été ébranlée ; la peur a commencé à s’emparer de nous lorsque nous avons appris de différentes sources que la population du monde diminue, que l’économie plonge, etc. Pas de travail, pas de nourriture, beaucoup de morts, les gens ne peuvent pas se déplacer, ils meurent dans un pays étranger... sans leurs proches - y a-t-il une plus grande peine que celle-là ? Dans cette atmosphère lugubre, où est l’espérance ? Où est le petit rayon de lumière ?

Nous avons connu un moment où nous nous sommes senties déprimées et sans espoir.

Nous avons commencé à fortifier notre moi intérieur. Un dimanche, notre communauté « Placide » a eu une méditation basée sur Dt 6,3-9,13b (« Israël, tu écouteras, tu veilleras à mettre en pratique ce qui t’apportera bonheur et fécondité, dans un pays ruisselant de lait et de miel, comme te l’a dit le Seigneur, le Dieu de tes pères. Écoute, Israël : le Seigneur notre Dieu est l’Unique. Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta force. Ces paroles que je te donne aujourd’hui resteront dans ton cœur. Tu les rediras à tes fils, tu les répéteras sans cesse, à la maison ou en voyage, que tu sois couché ou que tu sois levé ; tu les attacheras à ton poignet comme un signe, elles seront un bandeau sur ton front, tu les inscriras à l’entrée de ta maison et aux portes de ta ville. Tu craindras le Seigneur ton Dieu, tu le serviras, c’est par son nom que tu prêteras serment »).

Croyant en la puissance du nom de Jésus, nous avons dessiné et écrit le nom de "Jésus" sous différentes formes et figures et nous les avons mises dans et autour de la maison, dans le jardin, sur les arbres, sur nos lits et dans tous les endroits possibles. Lorsque nous avons fait cela, une pensée m’est venue : "Dieu nous aime si fort, il nous sauvera sûrement. Ce que nous devons faire, c’est avoir une foi ferme en Lui".

Tout au long de cette période, nous avons fait l’expérience de la Providence de Dieu à l’égard de notre petite communauté. Nous avons également été inspirées par nos bienfaiteurs et, conscientes des besoins des gens qui nous entourent, nous avons gardé une tirelire et économisé une certaine somme de notre argent de poche, notamment en sautant un repas. Nous réfléchissions à la manière d’aider les plus démunis.

Un jour, le père Andy, un père carme, est venu nous voir et a commencé à nous raconter les difficultés de la communauté philippine résidant à Ho Chi Minh Ville. À cause du confinement, ils n’avaient pas de travail, pas d’argent pour payer leur loyer, rien à manger, pas d’argent pour le dernier rite d’une personne décédée du Covid-19, et bien d’autres besoins. Notre Communauté a immédiatement décidé que notre petite aide apporterait une consolation à ces personnes dans le besoin, et nous avons donc rejoint la Communauté du Père Andy dans ce but. Nous sommes heureuses d’être devenues une goutte d’eau dans l’océan, de vivre l’amour de manière très concrète et d’apporter de l’espoir aux autres en les aidant honnêtement et respectueusement. Peu importe la quantité, le partage apporte une double intensité de joie. C’est un petit geste mais qui a une grande signification. C’était pour moi une grande leçon de générosité. Je me sens heureuse quand j’y pense. Nous ne pouvons pas faire de grandes œuvres caritatives, mais nous pouvons faire un petit geste d’amour avec un grand cœur.

Tout cela m’a fait réaliser que l’espérance est dans notre cœur. Elle brille à travers notre partage et nos œuvres caritatives. Dans la communauté même, nous créons une lueur d’espoir les unes pour les autres en étant des compagnes de grâce. J’ai appris et pratiqué beaucoup de bonnes choses pendant cette période et j’ose donc le dire : l’espérance brille lorsque l’amour et la foi se rejoignent. Je suis un espoir. Vous êtes un espoir. Nous sommes l’espoir l’un pour l’autre. Nous sommes tous l’espoir du monde. Gardons notre foi et faisons confiance à Dieu pour que notre espérance ne s’affaiblisse jamais. Prions les uns pour les autres afin que tous puissent entendre le murmure du Seigneur : "Je suis l’espoir pour tous ceux qui sont sans espoir. Je suis les yeux de tous ceux qui aspirent à voir. Dans l’ombre de la nuit, je serai ta lumière, viens te reposer en moi !"

Maria TRẦN Bích Oanh, postulante de 2e année

Le rayonnement du charisme des SCJM face au Covid-19 (Suite)

7/06/2020

St- Bernard, R.D.Congo : « DIEU Y POURVOIRA »

En R.D. Congo, le 10 mars 2020, le premier cas de Covid-19 a été confirmé dans la capitale Kinshasa et précisément dans la Commune de la Gombe où se trouve notre communauté.

Le 24 mars dernier, le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi, avait décrété l’Etat d’urgence sanitaire. Trois jours ont été donnés à la population pour s’approvisionner car, pour la commune de la Gombe, le confinement devait débuter le 06 avril 2020 pour deux semaines. Comme les cas de covid-19 augmentent, l’Etat a prolongé le confinement jusqu’à présent.

Notre calvaire a commencé au moment de faire les achats. Le marché était plein de monde et les denrées alimentaires devenaient très rares et très coûteuses. Nous ne comprenions pas bien où nous allions, ni ce que nous allions faire !

Au début du confinement, nous avons été obligées de sortir pour acheter des légumes. Chemin faisant, nous avons été arrêtées par la Police au niveau de la gare centrale de Kinshasa car nous étions deux dans notre véhicule et que nous n’avions qu’un seul badge d’accès. Après une heure de discussion avec la Police qui ne voulait pas nous relâcher, nous avons fait appel au Bourgmestre de la commune de la Gombe qui est venu à notre rescousse. Suite à cet incident, nous avons décidé de ne plus sortir et de nous contenter de ce que nous avions chez nous.

La flamme de la ferveur eucharistique ne s’est pas éteinte chez nous. Les Pères Jésuites qui sont nos voisins n’ont pas hésité un seul instant à continuer de célébrer la messe dans notre chapelle en ce temps de confinement. Ils se sont relayés, jour après jour, pour que nous ayons l’Eucharistie tout en respectant la distanciation sociale. Pendant les célébrations eucharistiques quotidiennes, les laïcs qui ont l’habitude de se joindre à nous sont malheureusement privés d’accès à notre chapelle.

Pendant ce confinement, la situation semble difficile autour de nous : les personnes vulnérables pleurent de faim et cherchent à manger, notamment les policiers et les sentinelles assignés à la garde des bureaux voisins, qui n’ont rien à manger. Ils se dirigent tous vers notre communauté pour quémander à manger. Par solidarité avec notre peuple, nous partageons avec eux le peu que nous avons.

Comme cette situation nous préoccupait davantage, et que seules nous ne pouvions pas en sortir, nous avons fait une demande d’assistance auprès du service de Diaconie de l’Archidiocèse de Kinshasa qui nous a répondu positivement. Nous avons reçu quelques denrées alimentaires.

A notre tour, nous avons fait des paquets que nous avons remis à chacune de ces personnes vulnérables. Tous étaient heureux de ce geste de partage. L’espoir rayonnait sur leur visage. Une partie des vivres reçus a été aussi partagée avec quarante-cinq femmes en situation d’accouchement dans notre centre de santé Mwinda à Sanga Mamba, ainsi qu’aux vingt enfants malnutris.

Nous avons fait l’expérience de la réalité des paroles de notre Fondateur « Dieu y pourvoira ». Nous avons vu comment les visages qui étaient tristes ont retrouvé la joie, le sourire et la force. Nous avons profité aussi de l’occasion pour les sensibiliser au respect des mesures prises par l’Etat Congolais pour se protéger contre le Covid-19. Nous avons aussi encouragé les adultes à ne pas perdre espoir et à ne pas se décourager. Tous étaient reconnaissants.

Ce temps difficile de la pandémie de Covid-19 nous avait plongées dans la tristesse et le stress. La retraite annuelle effectuée pendant ce temps a été très bénéfique pour nous et nous a équipées du courage d’aller de l’avant et de faire ce que nous pouvons tout en respectant les « gestes barrières ».

Nous avons repris courage et force. Nous sommes pleines d’espoir et prêtes à chercher les voies et moyens pour répondre aux besoins des gens les plus vulnérables. Nous avons commencé à sensibiliser ceux qui s’approchent de nous, à les réconforter, à leur donner de l’espoir et leur dire de compter sur la Providence Divine car, en tout temps, Dieu pourvoit.

Sœur Wivine MBOMBO


Les Soeurs de la Charité de Jésus et de Marie à Ranchi aident à apporter du réconfort aux migrants

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Le rayonnement du charisme des SCJM face au Covid-19 (Suite)

30/05/2020

Afrique du Sud (Province St-Vincent de Paul)

C’était comme un rêve : on entendait parler d’un virus qui provoque une grave maladie respiratoire en Chine, dans la ville de Wuhan, et qui a tué beaucoup de gens, dont un médecin. Le sentiment de peur et de compassion pour le peuple Chinois nous habitait, sans qu’on s’imagine que le fameux virus allait traverser les frontières, sans visa, pour atteindre les autres continents. Quelques mois plus tard, les nouvelles arrivent à nos oreilles : le virus a déjà atterri dans quelques pays d’Afrique, y compris en Afrique du Sud, notre pays de mission.

Nous sommes entrées dans le confinement et, pendant ce temps de confinement, on est dans la maison. Nous avons eu l’occasion de prier beaucoup pour le monde, de faire des prières d’adoration à tour de rôle, tout au long du jour, à offrir le monde entier au Seigneur, et plus spécialement les personnes atteintes de Coronavirus, le personnel soignant, les héros qui ont risqué leur vie pour sauver celle des autres. Ce temps de confinement nous interpelle et nous invite à tourner toujours notre regard vers le Très-Haut, Maitre Tout-Puissant de la vie, à penser aux plus pauvres qui n’ont rien à manger chez eux.

A West Rand, dans la maison des filles enceintes, les Sœurs accompagnaient les filles en travail à la maternité. Nous avons même vu naître un bébé pendant ce temps de confinement.

East Rand Brakpan est l’une de nos maisons pour femmes âgées, malades et abandonnées. Durant le confinement, tous les travailleurs sont restés confinés dans leur famille. Tandis que les Sœurs qui travaillent dans cette œuvre sont restées dans le Centre, au service des femmes âgées malades et abandonnées par leur famille. Les Sœurs assurent tous les services : cuisine, nettoyage, soins quotidiens aux femmes et conduite à l’hôpital de celles qui sont malades. Durant ce temps de confinement, nous avons même perdu une de nos résidentes trouvée morte dans son lit le matin. Malgré le travail et la fatigue, la dimension de la prière n’a pas été abandonée.

Le Seigneur a ouvert sa Main Généreuse en nous envoyant les personnes qui nous font des dons afin d’aider les pauvres. Nous avons reçu des denrées alimentaires et nous sommes allées dans les rues et aux environs des magasins pour les distribuer aux pauvres. Ou encore, nous appelions certaines familles pauvres pour qu’elles viennent prendre quelque chose à manger. Nous l’avons fait avec prudence pour éviter la contamination.

Des miracles se produisent aussi : au début du confinement, une firme de traiteurs qui prépare les repas pour les compagnies aériennes a envoyé deux grands camions frigorifiques pour délivrer des denrées alimentaires préparées et non préparées. Cela nous a aidées à nourrir les gens. Une autre fois, un gros camion plein de pampers est arrivé dans notre Centre pour délivrer à peu près 5.526 langes pour nos résidentes. Sans compter les autres personnes qui viennent chaque jour déposer quelque chose pour les pauvres. Enfin, le Seigneur nous a bénies d’une façon spéciale pendant ce temps de confinement.

Nous faisons l’expérience de la présence de Dieu en ce temps de crise dans le monde et particulièrement à côté de nous où le cri des pauvres se fait entendre à nos oreilles. Dieu est là pour nous consoler et nous donner de l’espoir. Nous ne cessons de Lui dire merci pour les miracles de chaque jour.

Sœur Marie-Josée Ntumba


La Région du Mali

Le 16/05/20, le Ministre de la santé nous communique un total de 835 cas de Covid-19 confirmés, 48 décès, 479 guérisons, et 1838 personnes atteintes. Nous, SCJM de la Région du Mali, nous nous tenons aux mesures d’hygiène et de distance : lavage des mains, masques, conseils de confinement, couvre-feu…

Et comment vivons-nous cette ambiance ‘corona’ ? Les écoles sont fermées, mais bien sûr, le Centre de santé continue son travail. Les enfants parlent de ‘grève continue’ : depuis bientôt 2 ans, les écoles publiques sont en grève suite aux doléances des enseignants.

A la radio, on parle de ‘corona’ et on se tait à propos de la guerre… Pourtant, plus que jamais, les attaques continuent avec beaucoup de victimes civiles… La fête (macabre) continue : victimes Covid-19, victimes du banditisme et du terrorisme. Et déjà on parle de ‘bientôt’ : victimes post-corona c.à.d. victimes de la famine, victimes économiques, victimes scolaires.

Jamais nous n’avons vécu un tel temps de Carême… Moins encore un temps de la Passion et de Pâques sans fidèles, sans baptêmes… En union avec la Congrégation toute entière les Sœurs de notre Région ont fait une retraite pendant la Semaine Sainte. La plupart des Sœurs n’avaient jamais vécu une retraite sans prédicateur. A leur grande surprise, elles ont découvert la richesse d’une Lectio divina partagée chaque jour. Le fil conducteur pour chaque jour était : Jésus de Nazareth. Ainsi, ensemble nous avons partagé la Passion du Christ, qui est plus que jamais, maintenant aussi, la Passion de notre monde : suivre Jésus dans sa souffrance, c’est aussi porter dans la prière tous nos frères et sœurs en souffrance. Traverser la Passion avec Lui, c’est savoir que la Vie est au bout car Jésus est Vivant … C’est une expérience de foi qui nous a marquées. Quelle grâce de prendre encore plus conscience que nous sommes SCJM, Sœurs de la Charité de Jésus et de Marie… (le C de charité m’a poussée à ajouter : Compagnes de Jésus, le Vivant, le Ressuscité).

Oui, ce temps fort est inoubliable pour chacune de nous. Nous continuons à prier pour les malades…

Sœur Marguerite Tubale

Echos du Généralat pendant le confinement

23/05/2020

Lorsque la nouvelle de la propagation du coronavirus a commencé à apparaître dans les médias, nous n’avions pas réalisé que ce virus allait envahir le monde avec un effet dévastateur sur la vie de tous, en particulier des plus vulnérables de notre société. Nous sommes restées à l’écoute des chaînes d’information pour en savoir plus et mieux comprendre. En quelques semaines, lorsque la Belgique a signalé des cas confirmés dans le pays, nous avons eu davantage de raisons de nous alarmer. Le 18 mars, le gouvernement a imposé un confinement. Nous n’avions pas d’autre choix que de changer et d’adapter nos modes de vie et de fonctionnement !

• Nous nous sommes tout d’abord réunies en communauté pour partager et écouter nos sentiments et nos pensées et ce que le Seigneur peut nous dire à travers la situation que le monde rencontre aujourd’hui. Nous avons toutes été unanimes à dire que le Seigneur est là et nous invite à écouter et à entendre : à écouter avec les oreilles de notre cœur les manières par lesquelles Dieu nous parle à travers les événements dévastateurs qui se produisent autour de nous et à nous adapter à de nouvelles façons d’être et d’agir.

• En nous joignant à la méditation du pape François sur l’apaisement de la tempête (Mc 3, 35-41), nous avons donné le ton à notre prière pendant cette pandémie : comme il l’a dit, « Le Seigneur est aux commandes ; la foi en cette présence nous libère de la peur et nous donne l’espoir ». Devenues solidaires de nos frères et sœurs du monde entier, nous avons commencé à prier pour les personnes infectées, leurs familles, les morts et les personnes en deuil, les travailleurs et bénévoles de première ligne, nos dirigeants, les scientifiques et les chercheurs... La prière est devenue partie intégrante de notre vie ! La Semaine Sainte et la célébration de Pâques ont pris un ton très particulier, car nous avons passé toute la semaine en retraite et avons prié intensément pour notre monde et notre humanité.

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• L’Eucharistie quotidienne est désormais virtuelle, sauf un jour par semaine où notre curé se joint à nous, en gardant soigneusement une distance sociale. Nous passons beaucoup plus de temps en adoration devant le Saint-Sacrement ; nous nous nourrissons plus fréquemment de la Lectio Divina, et nos prières quotidiennes sont principalement axées sur les besoins de notre monde actuel.

• Le confinement implique que nous permettions à nos aide-ménagères laïques de rester chez elles, pour leur propre santé et leur protection ainsi que celles des autres. Chacune a mis la main à la pâte pour faire bouger les choses : cuisine, courses, nettoyage, lessive, jardinage, etc. Chacune d’entre nous a appris quelque chose de plus, de nouveau : les manières de cuisiner - grâce à YouTube, l’entretien, l’utilisation de l’aspirateur, la manière d’utiliser les différents produits de nettoyage, les achats en ligne, le jardinage, le soin des plantes...

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• Grâce à la Providence divine, les membres du Conseil Général en mission étaient de retour au Généralat avant que des restrictions de voyage ne soient imposées. Les réunions et les visites déjà prévues pour les mois à venir ont dû être annulées. Cependant, ils ont continué à se réunir régulièrement sur des questions liées à la vie de la Congrégation. D’une certaine manière, ils ont été plus occupés pendant le confinement qu’auparavant : ils ont maintenu des contacts avec les Provinces/Régions, sont restés en lien et se sont informés, grâce à des canaux de médias sociaux tels que WhatsApp, Skype et Zoom, sur l’évolution de la situation dans chaque pays où nous sommes présentes, et ont modifié, adapté et reprogrammé des événements.

• En général, cette situation de confinement nous a donné le temps de nous occuper de choses pour lesquelles nous n’avions pas de temps auparavant : nous mettre à jour sur différents fronts, organiser des dossiers, ranger les armoires et les lieux de stockage, débarrasser la maison de ce qui l’encombre, etc.

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• Nous avons aussi nos célébrations modérées  : les fêtes de Pâques et de l’Ascension, la fête du travail, la fête des mères, la fête des infirmières, et les anniversaires des membres de la communauté, y compris l’anniversaire et le jubilé d’or de Sœur Birgit Goslain qui était chez nous pendant quelques jours au cours du confinement, augmentant la joie de notre vie communautaire.

• Il y a eu aussi la visite quotidienne de notre jardin par de petits groupes de personnes handicapées d’un institut voisin. Pendant le confinement, ils étaient trop enfermés et avaient besoin d’un peu d’air frais et nous étions heureuses qu’ils puissent se promener dans notre jardin - tout en respectant une distance sociale, bien sûr.

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• Cette semaine, en réponse à l’invitation du pape François, nous vivons la "Semaine Laudato Sí" et participons en ligne à certains des événements organisés par le Mouvement catholique mondial pour le climat. Un soir, nous étions dans le jardin pour prier avec et dans la nature. Les canards de notre jardin, qui sont maintenant devenus plus familiers, nous ont rejointes et ont même essayé d’utiliser notre dépliant de prière ! Les poissons de l’étang sont remontés à la surface comme s’ils voulaient nous dire bonjour ! Les oiseaux semblaient chanter avec plus de clarté et de profondeur !

• Face à cette pandémie, nous ne pouvons pas faire grand-chose pour l’humanité qui souffre, si ce n’est nous tourner vers Dieu dans la prière pour qu’il nous guérisse et nous protège. Nous sommes toujours reconnaissantes à Dieu pour les bienfaits de la vie et du confort dont nous jouissons : une maison spacieuse, une nourriture spirituelle, le soutien d’une communauté, un beau jardin et de la nourriture sur notre table, alors que beaucoup souffrent dans l’isolement, la peur, la pauvreté et la maladie. Chaque matin, nous nous levons avec gratitude pour le don de la vie et tous les dons qui nous sont offerts gratuitement.

• Alors que les mesures de confinement sont progressivement levées, le pays enregistre aujourd’hui 56 511 cas confirmés, 14 123 cas guéris et 9 212 décès. Nous prions avec notre Pape pour que le Seigneur ressuscité "dissipe les ténèbres de notre humanité souffrante et nous conduise à la lumière de son jour glorieux, un jour qui ne connaît pas de fin".

Sr Valsam Jose

Le rayonnement du charisme des SCJM face au Covid-19 ! (Suite)

17/05/2020

Région anglo-irlandaise

Au début de la pandémie de coronavirus – Covid-19, nous avons connu une période de choc, d’incrédulité et de peur, lorsque nous avons commencé à entendre dans les médias l’horreur que cette minuscule, invisible particule de matière causait dans le monde entier et surtout lorsque le premier décès a été signalé en Irlande.

On nous a demandé de rester chez nous, en Irlande, à partir de la mi-mars et de garder une distance sociale. Nous avons donc fermé nos portes à tous ceux qui venaient à Suaimhneas pour des thérapies, la méditation et des cours. Ce choc a mis des jours à s’installer alors que nous regardions et écoutions sans cesse toutes les nouvelles et les médias qui remplissaient notre communauté. Il a fallu quelques jours pour se rendre compte que ce virus était là et qu’il allait visiter de nombreux endroits pendant son séjour. La façon dont nous réagissons à ce nouveau visiteur est importante pour notre survie en tant que famille humaine.

Au milieu de la peur et de l’incertitude initiales, nos dirigeants, en Irlande, ont préparé le terrain. En tant que communauté, nous avons commencé à ressentir l’influence de leur leadership et de leur capacité à transmettre une attitude de calme mais aussi une réaction mesurée. Nous nous sommes senties "soutenues" dans ce qui semblait être une situation impossible. Leur honnêteté, leur transparence et leur manque de rhétorique politique nous ont donné de l’espoir. Nous étions tous ensemble dans cette situation, c’était le message constant. Ils nous ont demandé de participer activement, dans notre propre contexte, de rester à la maison, d’assurer notre sécurité, de maintenir une distance sociale/physique, de nous soutenir les uns les autres et de donner un sentiment d’espoir et d’encouragement par des moyens modestes mais essentiels. Dans tout le pays, les gens réagissent à cette demande de nombreuses façons uniques et admirables.

Avec la sécurité que nous procurent l’espoir et la confiance, nous voyons cette période comme une occasion pour nous d’être pratiques et créatives. Nous avons commencé à réorganiser nos vies autour de cette nouvelle expérience.

  • Nous avons commencé à faire face de manière plus constructive à la peur que la famille, les amis et la communauté des SCJM n’entrent en contact avec le virus : trouver de nouvelles façons de nous soutenir et de nous sentir soutenus par la technologie dans notre éloignement physique, rester connecté tout en restant à l’écart.
  • Suaimhneas qui était autrefois plein d’activité, est maintenant occupé au téléphone, avec WhatsApp ou Zoom, entrant en contact avec d’autres personnes pour les soutenir.
  • Nous avons poursuivi notre programme de méditation par les enregistrements vidéo des sessions.
  • Nous soutenons par téléphone les personnes qui trouvent cette période difficile et nous les orientons vers des spécialistes, si nécessaire.
  • Nous soutenons le personnel de première ligne dans les hôpitaux et les zones de soins par nos prières, nos lettres et nos cartes de remerciements.
  • Grâce aux réseaux, nous avons pu soutenir une initiative qui a permis de fournir aux hôpitaux et aux maisons de soins locaux des articles pratiques bien mérités et nécessaires pour faciliter un peu la vie du personnel, par exemple des bouilloires, des appareils à sandwiches, etc.
  • Nous sommes pleines de gratitude pour le printemps qui nous permet d’avoir ce temps dans le jardin, pour planter, désherber et travailler le sol. Nous avons le temps d’observer et d’écouter les jonquilles et les tulipes nous parler de leur fragilité et de leur essence, nous rappelant le cycle de la vie.

Nombreux sont ceux qui se sont demandé où se trouve Dieu dans tout cela. Dieu souffre avec nous et nous parle par la main qui nous aide, par le sacrifice que l’on fait pour qu’une autre personne soit en sécurité et par la promesse du printemps qui nous est révélée dans la nature, chaque matin. Dieu est dans l’invitation à revoir nos priorités et la façon dont nous apprécions la vie à toutes les étapes.

Peut-être est-ce là l’occasion qui nous est offerte d’écouter la Terre et de nous permettre de faire l’expérience du Dieu d’amour, de compassion et de tendresse dans et à travers l’humanité tout entière.

Kathleen O’Meara, dans le poème ci-dessous, semble saisir les opportunités contenues dans notre situation actuelle :

Et les gens sont restés à la maison
Et ils ont lu des livres et écouté.
Et ils se sont reposés et se sont entraînés
Et ils ont fait de l’art et ont joué
Et ils ont appris de nouvelles façons d’être.
Et ils se sont arrêtés.
Et ils écoutent profondément.
Quelqu’un a médité
Quelqu’un a prié
Quelqu’un a dansé
Quelqu’un a connu son ombre
Et les gens ont commencé à penser différemment.
Et les gens ont guéri
Et en l’absence de gens qui vivaient de manière inconsciente,
Dangereuse, inutile et sans cœur,
Même la Terre a commencé à guérir.
Et quand le danger est passé
Et que les gens se sont rencontrés
Ils ont pleuré les morts
Et ils ont fait de nouveaux choix
Et ils rêvent de nouvelles visions
Et ils ont créé de nouveaux modes de vie
Et ils ont complètement guéri la Terre
Tout comme ils ont été guéris eux-mêmes.

Envoyé par Sœurs Anne Lynch and Mai Finlay


À suivre...

Le rayonnement du charisme des SCJM face au Covid-19 ! (Suite)

10/05/2020

Ranchi

Il y a quelques jours, je me rendais dans une boutique médicale quand j’ai été arrêtée par une pauvre dame qui avait l’air épuisée et troublée. Elle m’a dit qu’elle avait deux enfants et qu’elle n’avait aucun moyen de faire vivre la famille pendant le confinement. Elle m’a également dit qu’il y avait beaucoup de gens dans les environs qui n’avaient pas de travail et donc pas d’argent pour acheter de la nourriture pour la famille. Des larmes ont coulé sur ses joues pendant qu’elle racontait et je me suis sentie émue. Sur le chemin du retour, je n’arrêtais pas de réfléchir à la manière de les aider. De retour en communauté, lorsque j’ai partagé mon expérience avec mes consœurs, elles ont été émues elles aussi et ont suggéré qu’avec l’aide de la population locale, nous pourrions faire une enquête sur la zone où se trouvaient les personnes les plus touchées et ensuite faire quelque chose pour elles afin de lutter contre cette pandémie pendant cette période de confinement.

Des gens - y compris la dame qui m’avait parlé - vivaient dans de petites chambres louées, miteuses, sans même le nécessaire fondamental pour vivre. Avec l’aide de quelques hommes d’affaire locaux, nous avons préparé des paquets de produits alimentaires de base qui aideraient une famille à survivre. Il était obligatoire d’informer la police locale et les autorités civiles avant de distribuer des produits alimentaires aux habitants des villages. La police a été très heureuse et nous a soutenus lorsque notre plan d’aide aux gens leur a été présenté. Ainsi, après avoir rempli les formalités, certaines d’entre nous se sont rendues dans les villages et ont distribué les paquets aux plus nécessiteux. Les gens se sont précipités vers nous de tous les coins de rue car ils attendaient de la nourriture. Le jour suivant, j’ai vu beaucoup d’enfants et de femmes rassemblés devant notre porte. Je savais que c’était pour la nourriture car ils en avaient entendu parler par d’autres. J’ai eu pitié d’eux car aucun d’entre eux n’avait de masque ni de gants. Leur préoccupation était la nourriture ; la menace du coronavirus n’avait pas d’importance pour eux. Il leur était très difficile de garder la distance sociale nécessaire car ils étaient préoccupés par l’idée d’obtenir de la nourriture. Je pouvais découvrir l’anxiété sur chaque visage alors qu’ils attendaient les paquets de nourriture. Puis, j’ai vu le sourire sur leurs visages et le regard de soulagement lorsqu’ils recevaient ce qu’ils attendaient. D’autres personnes ont commencé à venir ; le besoin était plus important que ce que nous avions calculé. Le problème doit être abordé et résolu et j’ai ressenti le besoin de travailler plus dur.

Plus tard dans la soirée, en repensant à l’expérience de la journée, je me suis émerveillée de la façon dont un petit acte de charité a apporté une telle joie et un tel bonheur dans la vie de certains de nos concitoyens. Ce sourire sur ces visages autrement inquiets suffit pour nous stimuler !

Envoyé par Sr Cresentia Xalxo


Province néerlandophone

Alors que le Covid-19 fait rage dans notre pays, laissant une traînée dévastatrice de morts, de souffrance et de chagrin, nous pouvons discerner des signes d’espoir et de générosité plus ou moins importants dans nos communautés et dans notre entourage.

Avant tout, nous sommes toutes reconnaissantes pour les nombreuses initiatives prises pour nous offrir une nourriture et une aide spirituelles, alors que les célébrations liturgiques nous manquent. La plupart de nos communautés ont appris à gérer le "livestream", Youtube et les sites web projetés à la télévision. Nous sommes extrêmement reconnaissantes aux évêques belges et au personnel de "Kerknet" (le site web de l’église flamande), qui nous offrent de nombreuses initiatives, montrant ainsi qu’ils sont de très bons bergers. Notre propre mini-site sur Kerknet a également apporté sa contribution afin d’alléger les effets de la solitude et de l’anxiété. Nous faisons l’expérience de ce que le monde "virtuel" n’est pas dénué de sens !

Outre les soins pour les besoins physiques et psychologiques de nos Sœurs fragiles, les coordinatrices de nos communautés offrent un apport spirituel et des informations, en particulier à celles qui sont confinées dans leur chambre en quarantaine. Sœurs Sushila et Noreen, les membres de la future communauté internationale, offrent généreusement leurs services aimants aux Sœurs de Melle et apprennent un peu de néerlandais.

Plusieurs communautés ont pris des initiatives afin d’alléger le fardeau de l’isolement, vécu par les personnes vivant dans une maison de retraite. Elles ont fait des cartes de vœux pour les résidents. Une communauté leur a transmis le message : "Gardez courage, tout ira bien un jour" et y a inséré des biscuits faits maison. Les Sœurs, étant elles-mêmes résidentes, ont fait l’expérience de multiples marques d’attention « plus douces que le miel » !

Nous remarquons que nous, religieuses, ne sommes pas les seules à donner de petits signes de gentillesse, de solidarité et de générosité. Nous voyons avant tout - et nous en sommes reconnaissantes - le travail et les efforts incessants de nos collaborateurs : le personnel infirmier, les personnes qui aident à l’entretien, le personnel administratif et les coordinatrices des communautés. Ils témoignent d’une grande compassion mais aussi d’une créativité étonnante pour résoudre tous les problèmes pratiques afin de maintenir les Sœurs en sécurité et les aider à respecter la "distance sociale".

Nous sommes émerveillées par le zèle sans faille du personnel médical, des scientifiques tels que les virologues, les épidémiologistes, sans oublier les journalistes et les politiciens.

Ce sont les "héros" les plus en vue, mais les gens ordinaires et même les jeunes offrent leur sourire et leur disponibilité pour aider : "Etes-vous dans le besoin ? ", "Puis-je vous aider d’une manière ou d’une autre ?", étaient des messages trouvés dans quelques boîtes aux lettres !

Nous nous joignons à la population locale pour manifester notre reconnaissance et notre gratitude envers ceux qui travaillent au service des malades : nous exposons des draps blancs sur un balcon, nous nous joignons à nos voisins pour applaudir, nous passons des coups de téléphone et envoyons des messages par "WhatsApp", ou nous faisons sonner la cloche de la chapelle à 20 heures, conformément à ce que les évêques ont demandé aux paroisses.

De nombreuses femmes et même quelques hommes ont commencé à confectionner des masques et certaines de nos communautés ont reçu ces articles dont elles avaient tant besoin. Certaines de nos Sœurs ont également commencé à confectionner des masques (surtout pour nos propres membres et collaborateurs), car le "Coronavirus" sera avec nous pendant très longtemps.

Enfin, la plupart d’entre nous ont remarqué que les gens sourient et hochent plus facilement la tête lorsqu’ils se rencontrent dans la rue.

Nous devons mentionner, non pas un dommage collatéral, mais un gain collatéral dans le domaine du bruit : son absence permet au chant des oiseaux de se faire entendre. Cette atmosphère de tranquillité est certainement une invitation à la réflexion et à la prière. Même la nature a bien résisté à cette crise : la pollution a sensiblement diminué et la faune sauvage est prospère. On entend à nouveau les enfants jouer en plein air, même si nous sommes conscientes que tous n’ont pas le luxe de disposer d’un jardin ni même d’une terrasse. Nous sommes préoccupées par les sans-abri et les "sans jardin" ! Pour eux, le confinement à la maison est plus éprouvant que pour la plupart d’entre nous qui avons une maison spacieuse et un jardin !

Oui, nous discernons des signes d’espoir !

Envoyé par Sr Anne-Marie Dhooghe


À suivre...

Le rayonnement du charisme des SCJM face au Covid-19 (Suite)

3/05/2020

Province belge du Sud

Quelques expériences de nos Sœurs

  • Au chevet d’un mourant :

    Soyez béni, Monsieur Adrien !
    Vous êtes parmi nos anciens. Il n’y a pas longtemps que j’ai fait votre connaissance et nous avons vécu ensemble des instants importants. Vous veniez à la salle à manger ne sachant plus beaucoup vous exprimer mais vos yeux rayonnaient de bienveillance. Vous n’êtes plus venu et, me faufilant le long de votre chambre, je vous ai aperçu très amaigri. Par la suite, vous observant de loin, je me suis rendu compte que vos yeux se tournaient déjà vers l’inconnu. Votre respiration était haletante. Je me suis assise près de vous. Mon regard allait de votre visage aux moutons broutant dans la prairie, il suffisait de baisser la tête, de bien regarder et voilà que de l’herbe fraîche se laissait manger sous leurs pattes. Un rayon de soleil, et la paix était complète. Vos yeux se penchaient vers moi, j’en fus bouleversée.
    Il m’est alors venu à l’esprit de m’adresser à notre Père.
    Et j’ai dit : « Au nom du Père, du Fils et de l’Esprit qui les unit, je vous pardonne toutes vos fragilités.
    J’ai osé, oui : il n’y a plus de prêtres. Il y a eu entre nous un retour vers la simplicité, la vérité.
    Vous êtes parti, Monsieur Adrien, ne nous oubliez pas, ni votre compagne, ni vos deux enfants.
    À bientôt.

  • Tout en respectant scrupuleusement toutes les consignes, une SCJM confectionne une grande affiche et va la brandir devant une Maison de Repos qu’elle avait coutume de fréquenter pour y rendre visite et apporter la communion à des personnes âgées. Elle a voulu ainsi remercier spontanément et encourager tout le personnel si héroïquement dévoué à des personnes fragilisées. Plusieurs soignants ont manifesté leur reconnaissance pour ce signe fraternel.
    Cette même SCJM s’est mise à la disposition de la Paroisse pour déposer le feuillet paroissial dans les boîtes aux lettres des paroissiens de son quartier.
  • Deux SCJM, résidentes d’une Maison de Repos, ont le souci d’épauler autant qu’elles le peuvent le personnel surchargé. Elles participent et animent des moments de convivialité, aident quelques résidents qui ne peuvent plus s’alimenter tout seuls et s’efforcent de propager de la bonne humeur autour d’elles. En ces jours difficiles, elles sont des cadeaux pour cette Maison qu’elles considèrent comme la leur.
  • Deux communautés de SCJM se sont jointes à l’initiative populaire : chaque soir à 20H, elles sonnent à toute volée les cloches de leur chapelle en signe de remerciement à tous ceux qui prennent des risques pour soulager et prendre soin des victimes du Covid-19.
  • Le téléphone est devenu un précieux et irremplaçable canal de rencontres. Il permet à la Province de vivre plus concrètement une communion fraternelle déjà vécue dans la prière. Il apporte courage et espérance aux Sœurs et aux relations qui souffrent davantage du confinement. Il est un remède contre une solitude déprimante, renforce les liens et permet de vivre joyeusement la sollicitude dont chacun a besoin.


Sri Lanka

Alors que l’année 2020 commençait à s’épanouir, les nouvelles qui continuaient à arriver de Wuhan étaient inquiétantes. Pourtant, personne d’entre nous ne pensait qu’elle allait franchir les frontières. Nous avons donc été choqués de constater que le Covid-19 avait bel et bien traversé les frontières et fait son entrée dans notre propre pays et qu’il avait déjà commencé à bousculer nos vies. Nous étions perplexes de ne pas savoir comment gérer cette nouvelle situation. Il y avait plus de questions que de réponses. Les nouvelles en provenance des pays européens étaient décourageantes. Le monde s’était arrêté.

Pendant notre cheminement de Carême, nous nous sommes souvenues du voyage de l’Exode. La foi au plus profond de nous nous a fortifiées pour avancer vers la terre promise, mais la réalité qui se trouvait juste devant nous tendait à nous faire perdre l’espoir. Les maisons, les villages, les villes et les cités étaient confinés. La vie est devenue très dure, surtout pour les personnes très pauvres.

Beaucoup d’entre nous ont fait un cheminement spirituel grâce à une retraite en ligne pendant la Semaine Sainte. C’était une semaine sainte différente de toutes celles que nous avons connues dans notre vie. En pensée, nous avons embrassé le monde entier, en particulier les victimes du coronavirus, leurs familles, le personnel médical et hospitalier, les dirigeants du pays, les forces de sécurité, etc. Nous avons trouvé du courage dans la Divine Providence et nous nous sommes senties renforcées par la devise "Donnez, et l’on vous donnera". Nous avons partagé avec les pauvres ce que nous pouvions. Nous avons entendu le cri des pauvres et nous avons été pressées à les embrasser dans la Charité. Nous avons partagé des rations sèches et des légumes avec les nécessiteux. Cet acte de charité a fait naître le sourire sur leurs visages et de l’espoir dans leur vie. Une aide a été offerte par téléphone à ceux qui étaient dans la peur et la panique ; une consolation aux membres de la famille qui avaient perdu leurs proches. Comme nous le dit le pape François, "dans les situations désespérées de douleur et de souffrance, Dieu n’abandonne jamais ses enfants mais reste proche d’eux". Nous sommes heureuses d’avoir pu, nous aussi, apporter un peu d’espoir aux victimes du COVID-19, du moins à certains égards.

À suivre...

Le rayonnement du charisme des SCJM face au Covid-19 ! (Suite)

26/04/2020

Région anglo-irlandaise

La direction de l’hôpital où je travaille en tant qu’aumônière a commencé à se préparer à l’éventuel impact dévastateur du Coronavirus en janvier 2020.

En février, j’ai commencé à prendre conscience de la gravité de cette maladie lorsque tout le personnel, y compris moi-même, a reçu une formation sur l’utilisation des EPI (équipements de protection individuelle). C’est grâce à cette formation, ainsi qu’aux nouvelles de l’OMS, que j’ai commencé à prendre conscience de la gravité de la maladie.

Nous avons tous dû nous entraider pendant cette période. Des vagues de peur étaient palpables parmi tout le personnel, y compris les consultants seniors. Beaucoup d’entre eux ont estimé qu’ils préféreraient être ailleurs que dans le milieu hospitalier. Cependant, d’une manière étrange, cette peur est puissante et nous nous sommes entraidés pour y faire face. ... Les paroles de l’archevêque Desmond Tutu écrites en 1931 étaient inspirantes. "Nous ressentons tous la peur, mais lorsque nous l’affrontons et la reconnaissons, nous sommes capables de la transformer en courage. Être courageux ne signifie pas ne jamais avoir peur ; cela signifie agir comme vous savez que vous devez le faire même si vous avez indéniablement peur".

En tant qu’aumônière, j’ai reçu de nombreuses demandes de prières. Lorsqu’un membre du personnel très dévoué qui avait été infecté a commencé à se rétablir, beaucoup ont exprimé leur foi renouvelée dans le pouvoir de la prière et ont rendu grâce.

Tous les membres du personnel portent désormais un équipement de protection individuelle (EPI). Ces combinaisons sont incroyablement difficiles à porter et à utiliser. Nous devons nous entraider pour nous habiller et, plus important encore, nous aider à nous déshabiller. La crainte de contracter ou de transmettre une infection est une grande inquiétude et un défi.

Mon rôle à cette époque est très varié : visiter le service chaque jour, organiser le sacrement de l’onction pour les patients, soutenir les parents et le personnel, aider le personnel à mettre l’EPI... nous sommes tous dans le même bateau, les collègues se soutenant mutuellement.

Communiquer une présence attentionnée et compatissante est un rôle essentiel pour les infirmières, les médecins, les travailleurs sociaux et les aumôniers dans les soins et les services aux patients et à la famille. L’impossibilité de le faire de la manière habituelle en portant cet EPI "va à l’encontre du but recherché". Cette présence attentionnée peut être et est si difficile lorsqu’on est habillé de cette manière. Le simple contact visuel est difficile lorsque les lunettes portées sont toutes embuées. On ne sait pas encore comment les patients et les familles vivent cette situation ni ce que les patients pensent de nous. Mais ils doivent avoir très peur.

Au milieu de cette situation très stressante, un petit geste de gentillesse et de sollicitude envers le personnel travaillant en première ligne ici à l’hôpital contribue grandement à égayer cette journée autrement très difficile. Les gens sont si généreux envers nous à l’hôpital. Ils donnent de l’argent, apportent de la nourriture, fournissent des EPI, des grille-pain, des bouilloires, des cafetières, des bouteilles d’eau. Le personnel ressent leur soutien et tous ces actes de générosité contribuent à lui rendre la vie un peu plus facile.

La prière est devenue une partie beaucoup plus importante du soutien et de la guérison au sein de l’hôpital. La petite équipe de prière que j’ai invitée à prier dans l’oratoire de l’hôpital, composée de nos prêtres locaux, du ministre de l’Église d’Irlande, de notre évêque et de moi-même, était une réponse à ce besoin. Chacun d’eux s’est senti privilégié d’être invité à aider le personnel qui se sent soutenu et porté dans la prière. Pendant les sept jours de la semaine, un membre de l’équipe de prière est à l’oratoire pour prier pour les personnes affectées par le virus.

Une bougie de solidarité du personnel reste allumée nuit et jour pour tous ceux dont nous touchons la vie dans le cadre de notre travail en ces temps difficiles. De nombreux membres du personnel ont fait part de leur sentiment d’être soutenus dans cette prière.

Les visites à l’hôpital sont désormais limitées à ceux qui sont dans les dernières heures de leur vie et font maintenant partie des soins de fin de vie. Nous ne pouvons autoriser que deux visiteurs par famille pour le moment. Tous les membres de la famille visitent en sachant qu’ils pourraient attraper le virus. Ils doivent également tous porter un équipement de protection complet, ce qui ajoute à leur détresse.

Je passe du temps chaque jour à prendre contact avec les familles endeuillées, dont les proches sont décédés des suites du Covid-19. La plupart d’entre elles me disent combien elles sont tristes de ne pas pouvoir leur dire au revoir. Cette situation, l’absence de rituel funéraire et du soutien habituel des autres membres de la famille et des amis rendent ce moment très pénible. Ils vivent un moment de solitude et d’isolement. Cela rend le processus de deuil très difficile et compliqué.

Je me pose des questions : Qu’est-ce que ce virus nous communique ? Comprendrons-nous les leçons que nous devons en tirer ? Peut-être que notre merveilleux environnement nous parle maintenant haut et fort.

Pour conclure, j’essaie de rester dans l’instant car si je regarde vers le futur proche où les scientifiques se battent encore pour trouver un vaccin et où les gens meurent ... je ressens de la peur.

Cependant, j’ai le sentiment que nos chefs de gouvernement et notre personnel médical font preuve d’un authentique leadership dans la gestion de notre pays. Ils nous tiennent informés chaque jour de leurs plans, de l’orientation et des décisions qu’ils prennent à la lumière des meilleures pratiques et des recommandations de l’OMS. Ce type de leadership a été fort bien accueilli et respecté par le peuple irlandais. Nous nous sentons en de bonnes mains et tous les citoyens sont traités avec beaucoup de respect.

Le soutien que je ressens de la part de mes Sœurs de la Région est tout simplement merveilleux. C’est une grande force pour moi dans mon apostolat. Je suis fière d’être une Sœur de la Charité de Jésus et de Marie, car je suis solidaire et pleine d’espoir avec toutes nos Sœurs du monde entier en ce moment de l’histoire de la Congrégation, unies dans la prière et l’amour.

(Envoyé par Sr Mary Lalor)

Le rayonnement du charisme des SCJM face au Covid-19 !

22/04/2020

En réponse à une initiative prise par l’UISG en vue de partager des histoires d’espérance, nos Provinces et Régions ont été invitées à envoyer de telles histoires. Présentées sous forme de rapports, et non d’histoires au sens propre du terme, elles sont très éclairantes, encourageantes et inspirantes. Elles nous parlent d’une partie intégrante de notre vie dans la Congrégation aujourd’hui. Nous les publierons donc ici, une par une. Voici le récit qui nous est parvenu de la Province de Delhi, le premier à arriver.

Les défis pour vivre notre charisme

Le Coronavirus est entré en Inde le 30 janvier 2020 lorsqu’un étudiant de retour de Wuhan en Chine a été testé positif. Juste avant son arrivée, le pays traversait déjà une période terrible en raison des amendements récemment adoptés par le Parlement : la loi sur la citoyenneté (CAA : Citizens Amendment Act), l’enregistrement national des citoyens (NRC : National Registration of Citizens) et l’enregistrement national de la population (NPR : National Population Registration). Ces amendements ayant été interprétés comme discriminatoires, la population s’est révoltée, ce qui a entraîné beaucoup de violence et d’effusion de sang, voire des émeutes.

Dans ce contexte, le pays a soudainement été pris par la pandémie, nécessitant une attention et une action immédiates. Du jour au lendemain, le gouvernement central a annoncé 21 jours de confinement qui ont laissé d’innombrables personnes dans la détresse. Cependant, Dieu ne les a pas abandonnées au désespoir. Des centaines de personnes leur sont venues en aide, apportant une lueur d’espoir.

Les SCJM de la Province de Delhi ont leur propre façon d’être de telles lueurs d’espoir pour ceux qui tâtonnent dans l’obscurité.

1. Les victimes des émeutes : Les émeutes ont été principalement observées à Delhi, la capitale nationale. La communauté du Provincialat est venue en aide aux personnes en détresse qui ont été chassées de leurs foyers. Nous nous sommes jointes à l’archevêché de Delhi, à la Conférence des Religieux de l’Inde (CRI), aux ONG et à d’autres bénévoles qui se sont présentés pour améliorer la situation.

  • Avec d’autres prêtres, religieux, activistes sociaux, journalistes et chefs religieux, certaines de nos Sœurs ont exprimé leur solidarité en se joignant à une grève avec occupation dans la capitale,
  • Certaines d’entre nous ont personnellement visité les camps et ont passé du temps avec les victimes des émeutes. Elles ont écouté leurs expériences pénibles et les ont conseillées.
  • La Province a offert une aide financière à ceux qui en avaient le plus besoin.

Bien que chacun de nos petits gestes soit comme une goutte d’eau dans la mer, notre présence a certainement dû offrir une lueur d’espoir aux victimes de l’inhumanité.

2. La pandémie de coronavirus : Nous avions conscience de la propagation du virus mais nous n’avons jamais pensé qu’elle deviendrait une crise mondiale. Peu à peu, le pays a pris conscience de la nécessité de se préparer et de prendre des mesures préventives pour éviter que le virus ne se propage. Le confinement national déclaré pendant 21 jours a causé de nombreux problèmes, en particulier pour les travailleurs migrants et les travailleurs du bâtiment, les travailleurs journaliers et d’autres personnes marginalisées. Nous avons été témoins de scènes déchirantes sur les routes devant la maison provinciale où des foules de travailleurs migrants étaient à pied, essayant de rejoindre leurs maisons, à des centaines de kilomètres dans la plupart des cas. Des milliers de personnes sont restées sans abri ni nourriture. Nous avons pensé que nous pourrions, d’une certaine manière, venir en aide à cette humanité souffrante.

Certaines de nos communautés avaient déjà commencé à venir en aide à ceux qui n’avaient pas beaucoup pour se nourrir. Bientôt, toutes les autres communautés ont également trouvé leur propre façon d’être une lueur d’espoir pour les personnes en détresse. 26 communautés se sont mises en action pour aider de toutes les manières possibles, par exemple :

  • Distribuer des rations ou offrir une aide financière pour les traitements
  • Se joindre à ceux qui fournissaient de la nourriture dans des lieux d’hébergement
  • Mettre nos bâtiments scolaires à disposition à des fins de quarantaine.

Nous avons essayé d’être de bons samaritains pour tous ceux qui étaient dans le besoin, sans distinction de caste, de croyance, de religion, d’âge ou de sexe. Ces gestes de générosité, d’empathie et de solidarité avec les personnes touchées semaient des graines d’espoir pour les désespérés.

3. La solidarité avec notre "lien vital" : Conformément aux paroles du Père Triest qui disait : "accomplissez toujours vos œuvres de charité dans un esprit de foi, les yeux fixés sur Dieu", nous nous sommes tournées vers Dieu, notre " lien vital ". Le mois dernier a été un temps de prière intense, non seulement pour les victimes du coronavirus, mais aussi pour demander à Dieu de nous accorder sa miséricorde, ainsi qu’à l’humanité tout entière, pour nos péchés, nos échecs et nos manquements qui ont amené notre mère la Terre à porter le deuil sous leur poids. Nous sommes convaincues que le Seigneur qui travaille avec nous pendant cette crise mondiale nous permettra de continuer à être une lueur d’espoir.

Dans la profondeur des ténèbres, lorsque Dieu semble caché, la lumière transformatrice et l’espérance de Dieu se révèlent grâce aux services dévoués de tous les membres du personnel soignant, des fonctionnaires, des ONG, des bénévoles, des prêtres, des religieux, des donateurs et d’autres que notre Père Triest considérerait comme " des dieux sur terre et des anges de Dieu ". Que Dieu, notre lien vital, continue à nous inspirer à marcher en solidarité avec les personnes en détresse en ce moment critique pour l’humanité !

À suivre…

Le défi du Covid-19 pour les SCJM du monde entier (suite)

15/04/2020

St-Vincent, R.D. Congo (envoyé par Sr Marie Céline Bulungu)

Dans la Province, jusqu’ici, aucune Sœur n’est atteinte. Dieu merci.

Au Haut Katanga : Le Gouverneur a autorisé la vente des produits alimentaires, afin que la population puisse s’en procurer. Les barrières sont érigées à différents endroits pour vérifier le nombre de passagers autorisés dans les transports en commun durant ce temps de pandémie. Devant les magasins de produits alimentaires, les acheteurs font la queue tout en respectant une certaine distance. Le gel alcoolique est donné aux gens pour désinfecter les mains.

La situation ne semble pas trop difficile pour ceux qui ont un peu de moyens financiers ; tandis que la majorité de la population, qui vit au jour le jour par la vente de petits articles, traverse un moment difficile.

Au Kasaï et Lomami : La population est en mouvement, on demande aux gens de respecter seulement les règles d’hygiène. Jusqu’à présent, seuls Kinshasa, le Nord – Kivu, le Sud – Kivu, Ituri et Kwilu dans le Bandundu ont des cas confirmés.

Vue d’ensemble des cas :
Kinshasa : 241 cas confirmés, 20 personnes guéries, 20 décès.
Afrique du sud : 2272 cas confirmés, 410 personnes guéries, 27 décès.

Dans cette situation alarmante que traverse l’humanité entière, la Province Saint Vincent de Paul a choisi de faire l’adoration chaque jour dans toutes nos communautés pour implorer le secours divin sur notre humanité en détresse.

Mali (envoyé par Sr Marguerite Tubale)

Voilà en bref la situation de COVID-19 dans notre pays :

Le ministre de la santé et des affaires sociales est chargé de tenir régulièrement informée l’opinion nationale et internationale de la situation épidémiologique au Mali. Il a communiqué ceci :

Le 12/4/2020 les services de santé ont enregistré 11 nouveaux cas de COVID 19, pas de décès ; 3 patients pris en charge ont été guéris dont 1 enfant de 5 ans.

A ce jour, le nombre de cas positifs enregistrés au Mali est de 116 dont 9 décès pour un total de 25 patients guéris. La prise en charge des autres patients se poursuit. Les autres cas trouvés dans d’autres villes sont vite acheminés à Bamako pour éviter la contamination.

On invite la population à rester sereine et à respecter les mesures de prévention. Nous ne sortons pas de chez nous pour aller en ville et n’avons pas beaucoup de nouvelles.

La fête de Pâques a été célébrée dans l’intimité, uniquement avec les consacrées, les prêtres et quelques laïcs. On demande à toutes les consacrées de rester dans leurs communautés : des prêtres viennent y célébrer la messe chaque jour.

Angleterre-Irlande (envoyé par Sr Elizabeth Roche)

Nous vivons vraiment une époque étrange et déconcertante. Nous avons entamé notre quatrième semaine de confinement, un terme avec lequel nous sommes devenus très familiers depuis que le COVID-19 a pris le contrôle de nos vies. Cet ennemi silencieux, invisible et mortel a causé et continue de causer des centaines de morts chaque jour. Une grande partie de la vie doit être mise en veilleuse, et la seule chose que nous souhaitons et espérons tous, c’est un retour à la normale, quelle que soit cette nouvelle normalité. Comme quelqu’un l’a dit récemment, ... c’est aussi une pandémie de déception humaine..., beaucoup de deuils en plus de la maladie, beaucoup de décès dus au virus, et tant de personnes qui meurent seules à l’hôpital, sans qu’un être cher soit présent pour leur tenir la main et leur apporter un peu de réconfort à un moment aussi critique. La distanciation sociale exige d’être séparés à un moment où la proximité est la plus nécessaire. Viennent ensuite les restrictions tout aussi strictes en matière de services funéraires et d’enterrement. Des vies, des familles et des communautés sont donc traumatisées ici, comme elles le sont d’ailleurs partout dans le monde. C’est certainement le plus étrange des sentiments, même surréaliste. Il y a un profond chagrin et une lutte déchirante que beaucoup de gens traversent en ce moment, en particulier les malades, ceux qui sont atteints de COVID-19 et ceux qui sont malades d’une autre manière, ainsi que ceux qui pleurent leurs morts.

Dans ce contexte, qui semble presque inéluctable, jusqu’à ce qu’un vaccin soit trouvé, il se dégage une profondeur de bonté, de bienveillance et de bon voisinage qui contraste totalement avec ce qui se passe. C’est comme si notre humanité commune se rassemblait d’une manière douce et bienveillante pour nous montrer comment être ensemble, à un moment où l’on nous demande de rester chez nous et d’observer la distance sociale qui nous sépare les uns des autres.

En ce qui concerne la région Anglo-Irlandaise, à ce jour les Sœurs ne sont pas infectées par le virus, car nous observons chacune les mesures exigées par les gouvernements et les autorités sanitaires en Angleterre et en Irlande. Comme 30 des 33 Sœurs de la région sont âgées de plus de 70 ans, la majorité d’entre elles sont confinées chez elles et ne sortent que pour chercher leurs médicaments et faire un peu d’exercice quotidien. La communication par les différents moyens de la technologie moderne est bien sûr un atout considérable à l’heure actuelle, car elle permet d’établir des contacts pour atténuer le sentiment d’isolement et de solitude. Il y a beaucoup de possibilités de retransmission en direct de la messe depuis divers endroits, ce qui est très utile, et pendant la Semaine Sainte les différents services étaient accessibles, nous permettant de puiser force et espoir dans notre Foi pendant cette période très difficile et éprouvante. En tant que religieuses, nous faisons maintenant l’expérience de l’aide et de la prévenance de nos voisins qui nous proposent de nous apporter des vivres, et nous leur assurons à notre tour notre prière quotidienne, nous remercions donc Dieu de découvrir ce que signifie appartenir à l’unique famille humaine.

Sri Lanka (envoyé par Sr Anastasia Perera)

Le Christ est ressuscité ! Le lendemain de Pâques, nous toutes, Sœurs de la Charité, pouvons rendre grâce pour le don de la retraite en ligne que nous avons eu l’occasion de faire ensemble pour découvrir toute chose et toute personne avec un regard nouveau dans le Seigneur, et pour grandir en solidarité avec les victimes du Coronavirus.

Le premier cas confirmé du virus au Sri Lanka a été signalé le 27 janvier, une femme chinoise de 44 ans de la province de Hubei en Chine, arrivée comme touriste. Le 10 mars, le premier ressortissant local sri-lankais, un guide touristique de 52 ans travaillant avec un groupe d’Italiens, avait été testé positif. Par la suite, les cas signalés, les personnes infectées et les zones de quarantaine ont commencé à se multiplier et à se propager rapidement dans l’île. Le port du masque facial est devenu obligatoire. La télévision et la radio diffusaient régulièrement des instructions sur les mesures de précaution nécessaires que les gens devaient prendre. La peur et l’incertitude étaient évidentes partout. Tant de questions et aucune réponse apparente ! Nous avons été mis au défi de rester pacifiques, solidaires et confiants que le Seigneur nous protégerait !

De nombreux voyageurs avaient négligé les procédures de quarantaine. Cela signifiait qu’ils allaient propager le virus. Et c’est ce qu’ils ont fait ! Le 25 mars, plus de 14 000 personnes ont été mises en quarantaine. Des restrictions de voyage ont été introduites : suspension des visas et des vols internationaux. Le 27 mars, le couvre-feu a été décrété. Cela signifiait l’impossibilité de sortir. Il y avait des achats dictés par la panique et de longues files d’attente ! Nous sommes mis au défi de revenir à un mode de vie plus simple, de nous remettre en question, d’apprendre à nous débrouiller avec moins et d’être reconnaissants pour l’essentiel. C’était aussi un appel à nous tourner vers notre mère la Terre : cultiver des jardins familiaux pour l’avenir et écouter le message de l’Evangile, "regardez les oiseaux du ciel et les lis des champs". Dans beaucoup de nos communautés, la Providence divine a été vécue de façon inattendue lorsque le garde-manger a été trouvé vide et avec de nombreuses bouches à nourrir !

Un comportement responsable a été demandé : éviter les foules, se distancier socialement, se désinfecter fréquemment, s’abstenir d’abuser des médias sociaux, ne pas violer les restrictions du couvre-feu... (à ce jour, plus de 20 000 personnes ont été arrêtées pour violation). Les prières liturgiques, y compris les services de la Semaine Sainte, ont été annulés et ce fut un coup dur jusqu’à ce qu’on réfléchisse et qu’on voie que Dieu est dans nos cœurs !

Dans tous nos couvents, les Sœurs ont observé, prié, encouragé les autres et espéré que l’épidémie serait bientôt maîtrisée. Cependant, les nouvelles qui nous parvenaient des pays européens nous ont consternées. Nous avons eu recours à de nombreuses formes de prière et de supplication. Certaines de nos petites communautés et maisons de retraite qui ont des prêtres ou des aumôniers résidant à proximité ont continué à célébrer la messe et ont embrassé le reste de la Province et de la Congrégation dans leur prière.

Aujourd’hui, la spiritualité et la foi sont devenues une force vivante, non seulement parmi les Sœurs mais dans la nation tout entière. Les gens, bien que confinés chez eux, sont plus proches et plus concernés. Il y a plus de partage et d’attention. Les gens se rassemblent autour de leur télévision pour suivre la messe et d’autres services. Chaque petit foyer et chaque famille est désormais une église vivante et un sanctuaire de l’amour de Dieu !

Vietnam (envoyé par Sr Suman Anima Toppo)

Selon le ministère de la santé, le pays a eu au total 265 cas confirmés de COVID-19 sur son territoire depuis que le virus est connu, dont certains se sont rétablis. Aujourd’hui, le nombre total de personnes mises en quarantaine s’élève à 75 291.
Depuis le 1er avril, nous avons des règles strictes de distanciation sociale à l’échelle nationale, limitant les mouvements uniquement à l’essentiel. Dans ce contexte, l’Église au Vietnam a diffusé en direct les messes quotidiennes et autres services pendant le Triduum pascal et la Vigile de Pâques. Les églises, qui étaient autrefois pleines pour les messes quotidiennes, ont été témoins du vide et d’un grand silence pendant la période cruciale de Pâques 2020. Cependant, dans les familles et les communautés, des milliers de croyants assistent chaque jour aux messes en ligne avec beaucoup d’amour et de dévotion.

En tant que citoyens responsables du pays, nous toutes dans la Région contribuons à la vie de la nation en adhérant strictement à la distanciation sociale, en faisant des sacrifices et en priant quotidiennement pour les victimes et en partageant ce que nous pouvons avec les pauvres.

Pour certaines d’entre nous, c’est devenu une opportunité donnée d’être ensemble, de vivre notre Cor unum, anima una. C’est aussi le moment d’exprimer certains des dons et talents que Dieu nous a donnés : l’art et l’artisanat, la couture, la peinture, etc. Nous avons également saisi cette occasion pour étudier la Parole de Dieu et les documents de la Congrégation. Nous avons également des sessions pour améliorer notre connaissance de la langue.

Certaines d’entre nous étaient anxieuses, notamment nos aspirantes et postulantes. Ainsi, nous nous sommes parfois assises ensemble pour parler de notre expérience pendant ce moment d’incertitude et chacune a partagé ses pensées et ses réflexions. Nous essayons d’être des canaux de grâce les unes pour les autres. Les jeunes en formation avaient la possibilité de retourner chez leurs parents si elles le souhaitaient, mais leur réponse a été frappante : "Mes Sœurs, nous sommes venues ici ; nous allons affronter ces difficultés ensemble." Cette belle réponse a fortifié chacune d’entre nous.

Pendant cette période, nos bienfaiteurs sont plus soucieux de nos besoins. Sans entrer dans la maison, ils nous laissent des denrées alimentaires ! Nous ne manquons de rien ! Nous faisons l’expérience de la providence de Dieu. Selon les possibilités de chacune, les communautés plantent leurs propres légumes et se débrouillent avec ce qui est disponible. Dans la mesure du possible, nous aidons les pauvres du quartier et partageons avec eux ce que nous avons dans l’esprit de Pâques.

Une des communautés a eu le privilège de célébrer l’Eucharistie pendant la semaine sainte et le jour de Pâques. Nous disons merci au Curé qui a choisi notre maison pour célébrer la sainte Eucharistie. Celle-ci a été retransmise en direct pour les paroissiens.

Unie dans la prière, toute la Région offre chaque jour le chapelet de la miséricorde et passe une heure en adoration pour prier pour la guérison de notre monde du coronavirus. Nous avons cheminé ensemble avec d’autres et avons participé à la retraite en ligne avec les mêmes sentiments et intentions. Cette période de calme et d’isolement social a aidé chacune de nous à approfondir sa relation avec Dieu, avec soi-même, avec les autres, avec les personnes du monde entier et avec la création tout entière.


Le défi du Covid-19 pour les SCJM du monde entier

14/04/2020

Cette année, nous avons toutes vécu une expérience unique du mystère pascal. Le Seigneur nous a rencontrées, nous a renouvelées et nous a fortifiées dans et à travers le monde virtuel !

Pendant la Semaine Sainte, nous avons vécu une expérience exceptionnelle de communion au sein de la Congrégation et de solidarité avec nos frères et sœurs dans le monde, en nous confrontant aux réalités du Covid-19, à travers notre retraite sur le thème de la semaine. Dans un monde qui est mis à rude épreuve, le message de Pâques résonne haut et fort, dissipant toute anxiété et toute peur. Selon les mots du Pape François, en cette Pâque " nous acquérons un droit fondamental qui ne peut nous être enlevé : le droit à l’espérance " (Homélie de la Veillée pascale).

Des marques d’intérêt et de sollicitude continuent à venir de diverses parties de la Congrégation pour prendre de nos nouvelles, tant ici au Généralat qu’en Belgique. La puissante force de soutien par la prière accompagne toujours chaque message, lettre ou appel téléphonique !

La situation en Belgique reste toujours critique avec 30 589 cas confirmés et 3 903 décès à ce jour (13/04). Le confinement en vigueur risque de se prolonger et nous continuons à trouver des moyens d’en tirer le meilleur parti. Nos Sœurs qui sont infectées par le Covid-19 progressent bien et, heureusement, aucun nouveau cas n’est signalé. Cependant, le nombre de victimes semble augmenter parmi les membres du personnel soignant.

Dans d’autres parties de la Congrégation, la situation semble prendre des proportions alarmantes. Nous en avons un aperçu grâce aux récits suivants qui nous sont parvenus ; d’autres suivront :

Ranchi (par Sœur Marie-Joseph Valiyankal)

Le coronavirus qui a pris d’assaut le monde avec l’Inde dans sa mire. Ayant la deuxième plus forte densité de population au monde, la propagation sociale du virus est l’un des dangers auxquels le pays est confronté. Sur les 29 États de l’Inde, les quelques États touchés comprennent le Maharashtra, le Kerala, le Karnataka, le Tamil Nadu, l’Uttar Pradesh et le Jharkhand. Selon d’éminents médecins et analystes sociaux, la propagation de ce virus mortel dans d’autres régions du pays est une question de temps. Le nombre de décès est passé à 200 jusqu’à présent et les cas confirmés augmentent eux aussi de manière alarmante. La population vit dans une peur et une anxiété constantes. Les mesures prises en temps utile, notamment le confinement, la distanciation sociale obligatoire et d’autres mesures strictes prises par le gouvernement central ainsi que par les gouvernements des États ont été bénéfiques dans une certaine mesure pour prévenir la rapide propagation du virus jusqu’à présent. Certains gouvernements des États ont pris des mesures louables en identifiant les personnes touchées dès le début et en mettant en place des centres d’isolement, des installations de dépistage et des traitements appropriés, une cuisine communautaire, la distribution du matériel nécessaire et d’autres mesures similaires.

Ce qui est positif actuellement, c’est qu’au-delà des frontières, les gens réalisent le besoin de Dieu et beaucoup apportent leur aide aux nécessiteux malgré le confinement et d’autres restrictions. Les SCJM de la Province de Ranchi participent activement à la prise en charge des travailleurs migrants pendant le confinement. L’archidiocèse de Ranchi, en coopération avec le gouvernement du Jharkhand, en a eu l’initiative. L’une de nos écoles à Hulhundu a été convertie en foyer d’accueil pour les travailleurs migrants. L’endroit est prêt à accueillir 200 personnes avec toutes les dispositions nécessaires pour leur séjour. Les personnes n’y seront accueillies qu’après avoir subi les tests de dépistage obligatoires. Le même dispositif est mis en place à Chinaki et à Abadganj pour répondre à toute situation d’urgence. Outre l’aide apportée au diocèse pour lutter contre cette crise, nous organisons également des sessions pour sensibiliser les gens aux dangers du coronavirus et aux moyens de se protéger et de protéger sa famille contre le virus. Entre-temps, les communautés du Provincialat, de l’université de Nirmala et de Chianki ont distribué des denrées alimentaires à environ 400 familles dans le besoin dans leurs régions respectives. Les Sœurs sont prêtes et heureuses d’aider les démunis par tous les moyens possibles et, à la vue des signes et des symptômes que nous observons aujourd’hui, nous pensons que nous devons nous préparer à une situation plus grave dans les jours à venir.

Au milieu de toute cette peur, cette anxiété et cette incertitude, nous nous tournons vers Dieu avec confiance en son amour miséricordieux !

IAN Philippines (par Sœur Fatima Peiris)

A ce jour (12 avril), il y a 4 648 cas confirmés de coronavirus dans le pays. Le nombre de décès s’élève à 297. Le pays entier, qui compte plus de 104 millions de personnes, est en quarantaine.

Le système de santé du pays est confronté à cette nouvelle souche du coronavirus, ainsi qu’à des dizaines de milliers de patients atteints de tuberculose. Les Philippines restent l’un des rares pays où le nombre de cas de tuberculose continue d’augmenter chaque année. Aujourd’hui, on estime à un million le nombre de Philippins atteints de tuberculose active. Ceux-ci sont maintenant confrontés à la menace supplémentaire de contracter le coronavirus en raison de l’affaiblissement de leur système immunitaire. Comme les hôpitaux sont désormais bondés de patients atteints de COVID-19, il est conseillé aux tuberculeux de rester chez eux.
Quelques supermarchés sont ouverts, mais seuls des articles limités sont disponibles. Les gens traversent une période très dure et difficile : ils n’ont pas de travail et vivent dans la pauvreté.

En tant que communauté, nous avons décidé de rendre notre mode de vie très simple. Dieu merci, nous avons des légumes et des fruits du jardin. Nous restons unies avec le monde entier et nous passons plus de temps avec le Seigneur. La retraite de la Semaine Sainte a été une expérience merveilleuse pour nous toutes, dans la communauté : nous avons travaillé à notre propre conversion et transformation. Chaque jour, nous apprenons et faisons l’expérience de beaucoup de choses dans notre vie.

Pakistan (par Sœur Sophia Patras)

Pas moins de 13 localités de la capitale provinciale de Lahore ont été partiellement ou complètement isolées samedi en raison d’une augmentation soudaine des cas de coronavirus. Bien que Lahore reste l’une des régions les plus touchées de la province, les zones isolées sont anciennes et densément peuplées, une situation qui pourrait potentiellement faire de ces localités isolées des foyers d’infection massive du coronavirus.

Le nombre total de cas de coronavirus dans le pays s’élève à 5 015, avec 86 décès.
La majorité des cas d’infection au COVID-19 au Pakistan concernent des pèlerins revenus de l’Iran au début de ce mois.

Le ministère de la santé pakistanais a émis des directives pour la population sur la façon de se protéger contre le Coronavirus. Le gouvernement a exhorté les gens à éviter les rassemblements publics, à se laver les mains régulièrement et à garder une distance avec les patients atteints du virus. Malgré ces messages publics largement propagés par les médias, beaucoup de gens semblent ignorer ces instructions. La pauvreté est endémique dans le pays, et de nombreuses personnes ne parviennent pas à joindre les deux bouts. Ils considèrent le coronavirus comme le moindre de leurs problèmes.

Pour faire respecter la "distanciation sociale", l’armée a été appelée à aider la police. Dans certains endroits, les personnes qui rompent la "distanciation sociale" sont punies par la police. Les mosquées, les églises et tous les lieux de culte restent fermés aux rassemblements importants. Seules quelques personnes (4-5) peuvent se joindre aux prières le vendredi ou le dimanche. Les gens sont invités à prier à la maison.

Dans les grandes villes, les hôpitaux privés n’ont pas de médecins et les patients atteints des maladies habituelles ont du mal à se faire soigner. Les marchés de produits alimentaires sont ouverts pendant un certain temps. De nombreuses personnes de bonne volonté s’occupent des pauvres en leur distribuant des produits alimentaires.

Rwanda (envoyé par Sœur Mary Paul Vadassery)

Le Rwanda a, lui aussi, sa part d’expériences douloureuses en ce moment où le monde est confronté à la pandémie. Le confinement mis en place plus tôt, se poursuivra pendant deux semaines encore. Les autorités civiles et ecclésiales nous envoient régulièrement des instructions spécifiques nous demandant de les respecter très strictement. En cas d’indiscipline, des mesures sévères sont prises par les autorités. Au début, il était très difficile pour les gens de rester chez eux sans se rencontrer et se saluer. Mais aujourd’hui, cela semble faire partie de leur vie. Nous pensons que le Coronavirus a appris aux gens à être disciplinés. La vigilance des autorités est vraiment admirable. Même les personnes très peu instruites et pauvres s’inquiètent à l’annonce d’un simple rhume et d’une toux et courent se faire examiner dans des centres de santé. Les symptômes font l’objet d’un contrôle ordinaire et beaucoup d’entre eux sont renvoyés chez eux après avoir été rassurés et conseillés. Seuls les cas très douteux sont envoyés dans les grands hôpitaux pour un examen complet. Des bouteilles de désinfectant sont disponibles partout.

À ce jour, nous avons 118 cas, mais ce sont tous des cas bénins, qui sont isolés dans les hôpitaux publics. Quelques-uns d’entre eux se sont déjà rétablis. Tous les hôpitaux font le premier contrôle de tous ceux qui entrent. Tous les hôpitaux et centres de santé privés sont priés de garder des places prêtes à recevoir les patients du Covid-19 en cas de nécessité. Le calme et la tranquillité règnent partout. Les grands corbeaux qui venaient autrefois manger tout ce que nous plantons dans notre jardin ne sont plus visibles.

Les pauvres et les travailleurs journaliers sont les personnes qui souffrent le plus dans notre pays en ce moment, sans travail et sans autres moyens de subsistance pour leur vie quotidienne. Nous ne les oublions pas et essayons de partager tout ce que nous pouvons pour les aider. Cela nous a appris l’esprit de partage et l’attention à l’égard des plus démunis.

Nos Sœurs du Burundi, pays voisin où nous avons une communauté, vivent dans un autre monde. Jusqu’à présent, il y a cinq cas de Covid-19 dans le pays. Les frontières et l’aéroport sont fermés depuis deux semaines. Pour le reste, la vie continue comme d’habitude ; il n’y a pas de fermeture et les gens se déplacent librement dans le pays. Toutes les institutions fonctionnent comme d’habitude.

La semaine sainte a été un moment privilégié pour nous d’être en union plus intime avec le Seigneur et avec toutes les Sœurs de notre Congrégation. Le calme et la tranquillité qui régnaient autour de nous nous ont permis de mieux prier pour le monde entier et de nous souvenir de nos frères et sœurs qui souffrent dans les différents continents. Nous sommes extrêmement heureuses de notre expérience de retraite de la Semaine Sainte.

Delhi (envoyé par Sœur Teresa Attupuram)

Au moment où nous écrivons ces lignes, l’Inde a enregistré 16 999 cas confirmés et 331 décès dus au COVID-19. La bonne nouvelle, cependant, est le rétablissement de 1086 cas positifs. Delhi enregistre le deuxième plus grand nombre de cas d’infection avec un total de 1154 cas confirmés et 24 décès. Un confinement national a été annoncé le 24 mars pour une durée de 21 jours et il est maintenant signalé qu’il pourrait être prolongé jusqu’au 30 avril. Le gouvernement a également imposé des interdictions de voyager et tous les sites touristiques, écoles, cafés, restaurants, clubs de sport et autres lieux publics sont temporairement fermés. Ce confinement a principalement touché les migrants et les pauvres, en particulier les femmes, les enfants, les personnes handicapées, les marginaux et les personnes déplacées. Ils n’ont pas de travail, pas d’argent, pas de nourriture et pas d’endroit approprié pour se loger. Le nombre de véhicules sur les routes a considérablement diminué et la pollution a également baissé.

De nombreuses ONG chrétiennes et non-chrétiennes se sont manifestées pour distribuer des paquets de nourriture, des produits alimentaires, des médicaments et d’autres produits essentiels à la survie des personnes. Toutes les communautés de la Province participent à l’identification des personnes dans le besoin et offrent leur aide dans la mesure du possible dans cette situation particulière. Dans les régions éloignées, il n’est pas facile d’acheter des produits alimentaires. Néanmoins, nos Sœurs travaillent dur et tentent de venir en aide aux victimes de la pandémie avec l’aide des propriétaires de magasins, de la police et des fonctionnaires du gouvernement. Le gouvernement central et les gouvernements des États ont également pris de nombreuses mesures pour aider les pauvres, comme la mise à disposition de maisons de fortune, d’abris et de rations pour tous. En outre, des professionnels de la santé sont formés pour gérer les cas de Covid-19 et les installations de dépistage sont renforcées par l’association des facultés de médecine privées et publiques, ainsi que de 14 instituts de santé mentale dans tout le pays.

Dans la Province, toutes les Sœurs et nos collaborateurs sont jusqu’à présent protégés contre le COVID-19. Pour beaucoup d’entre nous, vivre à l’intérieur pendant une période aussi longue est une expérience nouvelle. Beaucoup de nos communautés n’ont pas de messe et les liturgies de la Semaine Sainte et de Pâques nous ont manqué. Cependant, nous trouvons de nouvelles façons de partager et de célébrer la foi de manière créative pendant cette pandémie. Chacune a soif de rester connectée à Dieu/notre lien vital.

St-Bernard, R.D.Congo (envoyé par Sœur Angèle Benabiabo)

La pandémie de Covid-19 en République Démocratique du Congo est documentée dans le pays à partir du 10 mars 2020, date à laquelle un premier cas est confirmé sur le territoire.

Le 19 mars, Félix Tshisekedi annonce la fermeture de toutes les écoles et universités du pays.

Le 24 mars, dans la soirée, le Président Félix Tshisekedi décrète l’état d’urgence au cours d’une allocution télévisée, ainsi que l’isolement de la capitale, Kinshasa. La panique s’empare des habitants, et les supermarchés sont pris d’assaut avec des queues de plusieurs centaines de mètres.

Le 27 mars, le gouverneur de Kinshasa décide finalement de reporter le confinement de la capitale à une date non-déterminée, invoquant un problème de flambée des prix des biens de première nécessité, ainsi qu’un risque d’insécurité.

Le 2 avril, il annonce de nouvelles mesures de confinement pour la capitale, qui ne toucherait finalement que la commune de La Gombe, centre administratif et commercial de Kinshasa, pour deux semaines à partir du 6 avril.

Au 12/04/2020, le nombre total de cas confirmés s’élève à 235, depuis le début de l’épidémie déclarée le 10 mars 2020. Au total, il y a eu 20 décès.

Cinq provinces sont touchées. Il s’agit de Kinshasa avec 223 cas. Le Nord-Kivu compte 5 cas. 4 cas sont recensés au Sud-Kivu, 2 en Ituri et un cas dans le Kwilu.

Depuis 2018, la R.D. Congo combat la pire épidémie d’Ebola de son histoire, qualifiée d’« urgence sanitaire de portée internationale » par l’OMS. Début mars 2020 cependant (période où la présence du coronavirus commence à être documentée sur le territoire), les nouveaux cas d’Ebola détectés se font de plus en plus rares, et l’annonce officielle de la fin de l’épidémie est envisagée par les autorités pour le 12 avril. La R.D. Congo combat également une importante épidémie de rougeole depuis plus d’un an, l’OMS ayant recensé 335.000 enfants contaminés, dont 6 300 décès, notamment dans le nord du pays.

À suivre...

Confinement

4/04/2020

Il s’agit d’un poème touchant sur le coronavirus, écrit par le Frère Richard Hendrick, un Capucin vivant en Irlande.

Alors que nous entrons dans la Semaine Sainte, portées par la prière, unies à nos sœurs et frères du monde entier par l’Esprit, ce poème est une puissante invitation à voir notre vie d’aujourd’hui sous un autre angle !

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"Oui, il y a la peur.
Oui, il y a l’isolement.
Oui, il y a l’achat de panique.
Oui, il y a la maladie.
Oui, il y a même la mort.

Mais,
On dit qu’à Wuhan après tant d’années de bruit,
Vous pouvez encore entendre les oiseaux.
On dit qu’après quelque semaine de calme,
Le ciel n’est plus imprégné de smog,
Mais il est bleu, gris et clair.

On dit que dans les rues d’Assisi,
Les gens chantent
dans les places vides,
Laissant les fenêtres ouvertes
pour que ceux qui sont seuls
peuvent entendre les sons des familles autour d’eux.

On dit qu’il y a un hôtel dans l’ouest de l’Irlande,
qui offre des repas gratuits et qui les livre à ceux qui sont confinés chez eux.
Aujourd’hui une jeune femme que je connais
Est occupée à distribuer des flyers avec son numéro
Dans le quartier
De façon que les personnes âgés peuvent avoir quelqu’un à qui s’adresser.

Aujourd’hui les Eglises, les Synagogues, les Mosquées et les Temples
se préparent à accueillir
et à protéger les sans-abri, les malades, les fatigués.
Partout dans le monde, les gens ralentissent et réfléchissent.
Partout dans le monde les gens regardent leurs voisins d’une nouvelle façon.
Partout dans le monde les gens se réveillent à une nouvelle réalité.
A quel point nous sommes grands.
A quel point nous avons peu de contrôle.
A ce qui compte vraiment.
A l’Amour.

Ainsi nous prions et nous nous rappelons que
Oui, il y a la peur.
Mais il ne doit pas y être la haine.
Oui, il y a l’isolement
Mais il ne doit pas y être la solitude.
Oui, il y a les achats de panique,
Mais il ne doit pas y être l’avidité,
Oui, il y a la maladie,
Mais il ne doit pas y être la maladie de l’âme.
Oui, il y a même la mort.
Mais il peut toujours y avoir un renouveau de l’amour.

Sois responsable des choix que tu fais quant à la façon de vivre maintenant.

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Aujourd’hui, respire.
Ecoute, derrière les bruits d’usine de ta panique
Les oiseaux chantent à nouveau
Le ciel se dégage,
Le printemps arrive,
Et nous sommes toujours entourés de l’Amour.

Ouvre les fenêtres de ton âme
Et même si tu ne peux pas
rejoins la place vide.
Chante !"

Sr Lucy Jacob
Bruxelles
04.04.2020


Dernière nouvelles des SCJM sur Covid-19 / 29.03.2020

Nous avions tous nos merveilleux projets pour les mois et l’année à venir, mais nous réalisons maintenant que le Seigneur en avait un autre !

Le coronavirus nous oblige à nous arrêter, à penser, à réfléchir, à écouter, à changer... Le silence qui nous enveloppe et les restrictions de mouvements et d’activités extérieures nous obligent à rester à l’intérieur - une invitation à aller au plus profond de nous-mêmes, à nous tourner vers l’intérieur...

La famille des SCJM, ainsi que nos frères et sœurs dans le monde entier, vit aujourd’hui l’impact du confinement, décrété par nos gouvernements et nos autorités civiles, pour contrôler et contenir la pandémie du Covid-19. Néanmoins, selon les rapports qui nous parviennent de nos Provinces et Régions, les cas de Covid-19 sont en augmentation et chacun doit faire face à cette pandémie :

  • Le confinement se poursuit ici en Belgique et nous faisons tout notre possible pour nous protéger et protéger les autres de la maladie. Les sorties restent limitées à l’achat des produits essentiels : nourriture, médicaments....
    • Sur les deux cas confirmés chez nos Sœurs âgées rapportés précédemment, l’un s’améliore, tandis que la situation est fluctuante pour le second. Maintenant, nous avons un troisième cas confirmé d’une Sœur qui est également hospitalisée.
    • Parmi les personnes qui soutiennent nos Sœurs dans le domaine de la santé, il y a un nombre croissant de cas confirmés et suspects. C’est une situation alarmante pour des raisons évidentes.
    • Comme vous le savez, au cours de la dernière semaine, deux Sœurs âgées ici en Europe et une Sœur relativement jeune au Congo nous ont quittées pour leur demeure éternelle. Je tiens à ajouter ici que ces décès n’ont aucun rapport avec le Covid-19.
    • À ce jour, la Belgique fait état d’un total de 10 836 cas de Covid-19 et de 431 décès.
  • Nos sœurs étudiantes en Italie et en France signalent que, bien que la situation environnante soit inquiétante, leurs études se poursuivent en ligne et elles sont aussi bien que possible dans cette situation particulière.
  • L’Afrique semble relativement épargnée du virus mais, apparemment, ce n’est qu’une question de temps. Selon les informations reçues de nos Sœurs, le nombre de cas est en augmentation. Les restrictions imposées par les gouvernements ne semblent pas avoir l’effet escompté, car les gens continuent de se déplacer, en particulier sur les marchés, qui sont le lieu de vie de la majorité des gens dans chaque pays. Au Rwanda, un ordre de tirer à vue sur toute personne désobéissant aux ordres du gouvernement permet de maintenir les gens à l’intérieur par la peur. Même dans ce cas, des rapports font état d’aberrations.
  • Nos Sœurs des pays asiatiques sont témoins d’un nombre croissant de cas dans leurs pays respectifs et des mesures plus strictes sont introduites pour enrayer la propagation.
    • Les deux Sœurs étudiantes du Sri Lanka à l’EAPI à Manille sont bloquées. Manille étant coupée du reste du pays et du monde, elles n’ont aucun moyen de sortir de là, ni d’être aidées par qui que ce soit. Heureusement, l’Institut leur permet d’y rester et elles vont bien.
    • Au Sri Lanka, le couvre-feu est en vigueur et toute personne qui enfreint les ordres peut être arrêtée.
    • En Inde, un confinement national semble créer une sorte d’exode des travailleurs migrants dans les villes qui se précipitent à pied vers leurs villages. Les travailleurs qui vivent avec leur salaire quotidien dans les villes et les villages, ainsi que les sans-abri, sont les plus touchés par ce confinement dans le pays. Compte tenu de la densité de la population, les autorités sont submergées par l’ampleur du problème. Pire encore, le pays est loin d’être préparé à faire face à une maladie pandémique telle que le Covid-19.

Dans cette situation d’"obscurité", l’esprit de solidarité est de plus en plus fort au sein de la Congrégation. Je me sens touchée par les appels et les messages provenant de diverses parties de la Congrégation et demandant des renseignements sur nos Sœurs dans d’autres Provinces, Régions et pays. En outre, il y a partout un effort concerté pour intensifier notre appel au Seigneur sous diverses formes de prière, personnelle et communautaire, qui seul peut changer le cours des événements déclenchés par le virus. Restons unies dans le Seigneur en ces temps difficiles !

Profitons également de cette occasion pour mettre à profit les possibilités qu’elle nous offre :

  • Se concentrer sur l’essentiel de la vie
  • Utiliser les moyens dont nous disposons (par exemple, le téléphone intelligent) pour envoyer/transmettre uniquement des messages qui peuvent être proactifs et constructifs en signe de notre solidarité et de notre soutien
  • Reconnaître, valoriser et apprécier les personnes en première ligne de cette pandémie et prier pour elles :
    • Les membres du personnel soignant qui risquent leur vie pour protéger et sauver celle des autres
    • Les dirigeants de nos gouvernements dont la vigilance et la sagesse peuvent orienter le cours des événements
    • Nos professionnels de la santé, chercheurs et scientifiques dont le travail acharné et la perspicacité peuvent créer un traitement pour arrêter le virus
    • Nos leaders spirituels dont l’intuition et le discernement peuvent nous fortifier pendant cette période d’insécurité et d’incertitude
    • Nos leaders civiques pour l’inspiration, le courage et la force de répondre aux besoins de leurs communautés
    • Les employés des magasins qui sont encore ouverts pour nous, les fournisseurs de transport, les forces de l’ordre, les bénévoles...

Que Dieu aide chacune de nous, SCJM, à faire preuve de courage, d’espoir, de générosité et de gentillesse envers tous ceux qui nous entourent !

Sœur Lucy Jacob
Bruxelles
29.03.2020


Dernières nouvelles des SCJM sur Covid-19 / Belgique / 22.03.2020

Le coronavirus touche un nombre croissant de personnes ici en Belgique. À ce jour, on compte 3401 cas confirmés et 75 décès dans le pays.

Chez les SCJM, nous nous sommes toutes mises en quarantaine et toutes les activités de groupes sont interdites, y compris les célébrations liturgiques. Toute sortie est limitée aux besoins essentiels. Les magasins alimentaires n’admettent qu’une seule personne à la fois et les achats sont contrôlés pour éviter les achats dictés par la panique.

Malgré toutes les précautions possibles, deux de nos Sœurs âgées sont infectées par le nouveau coronavirus. L’une d’entre elles est hospitalisée et la seconde, qui reste dans son Home, est en train de se rétablir. Il y a également un cas suspect en cours de traitement.

Parmi le personnel soignant des maisons de repos de nos Sœurs âgées, nous avons trois cas confirmés et deux cas suspects.

Seuls l’espoir et la prière de chacune d’entre nous nous permettront de voir des jours meilleurs au plus tôt !

Par ailleurs, Sr Sushila et Sr Noreen, deux des membres de la future communauté internationale, actuellement dans la communauté de Melle pour l’étude de la langue, semblent bien intégrées et heureuses, comme chez elles. La communauté aussi est heureuse de leur présence. En ces temps critiques, où chacune est tenue de rester dans sa chambre, où il y a des cas confirmés et suspects chez les Sœurs, elles ont choisi de rester avec les Sœurs pour les aider de toutes les manières possibles, même si la langue est une barrière. C’est l’esprit des SCJM et c’est vraiment remarquable !

En général, le calme et la tranquillité règnent partout : les routes sont dégagées et les marchés sont vides ; aucun bruit d’avion ou de véhicule en excès de vitesse ; l’agitation de la ville a disparu... Mais le ciel est bleu et clair, l’hiver cède la place au printemps, et la nature commence à donner son spectacle annuel !

Et la vie continue sous le regard amoureux du Tout-Puissant ! Nous restons unies dans la prière avec et pour nos frères et sœurs du monde entier, dans la souffrance et la douleur !

Sœur Lucy Jacob
Bruxelles
22.03.2020


La situation du Covid-19 dans les zones où les SCJM sont présentes

L’OMS ayant déclaré le Covid-19 comme une maladie pandémique, une question qui vient à l’esprit de chacune d’entre vous, je présume, serait « Comment vont nos Sœurs en ces temps critiques ? » Ma réponse immédiate est : jusqu’à présent, tout va bien ! Aucun cas de Covid-19 parmi les SCJM n’a été signalé, où que ce soit dans la Congrégation.

Cependant, alors que des rapports sur un nombre croissant de cas confirmés et de mortalité nous parviennent du monde entier, nous avons des raisons de nous inquiéter, non seulement pour nous mais aussi pour nos sœurs et frères partout dans le monde. Si l’on inclut l’Italie et la France, où nous avons des Sœurs étudiantes, nous sommes réparties dans dix-sept pays et la situation semble grave dans certains de ces pays.

L’Italie, où nous avons deux étudiantes (Sr Nathalie Mayang Ntambw de la Province St-Bernard en R.D. Congo, et Sr Lilly Pallipurath de la Province de Ranchi, Inde), est déclarée "zone rouge" - ce qui signifie que les gens doivent rester chez eux sauf pour le travail et autres urgences. Nos deux Sœurs signalent qu’elles sont bien chez elles et que leurs études se poursuivent en ligne.

Sœur Béatrice Tshilemba de la Province Saint-Vincent en R.D. Congo, est en France où tous les rassemblements sont interdits et les écoles fermées, entre autres mesures prises pour éviter la propagation de la maladie. Cependant, elle dit que ses cours se poursuivent dans les délais prévus.

Les personnes âgées étant les plus vulnérables, en Angleterre et en Irlande, outre d’autres restrictions, il est conseillé à tous de ne pas se rendre dans les maisons des Sœurs âgées. Dans ces deux pays, de nombreuses restrictions sont en vigueur.

Ici, en Belgique, le Conseil national de sécurité a déclaré l’état d’urgence sur l’ensemble du territoire. En conséquence, tous les événements récréatifs et sportifs sont annulés ou reportés. Les lieux publics comme les restaurants, les bars et les cafés sont fermés ; les écoles restent fermées... La Conférence des évêques a décidé de suspendre toutes les célébrations, les rassemblements et les réunions liturgiques.

Par conséquent, nous sommes pratiquement tous "mis en quarantaine". Tant pour le Généralat que pour les Provinces de Belgique, les célébrations, réunions et autres rassemblements similaires sont annulés ou reportés ; ceux prévus pour les semaines/mois à venir doivent être reconsidérés. Les voyages de mission du Gouvernement Général à l’étranger doivent être reprogrammés...

Tous les pays asiatiques où les SCJM sont présentes signalent des cas d’infection. Le Vietnam renforce les mesures visant à empêcher le virus d’entrer dans le pays et de se propager à l’intérieur de celui-ci. Nos Sœurs sont mises en quarantaine au sein de leurs communautés respectives, comme indiqué précédemment. Les événements prévus dans la Région pourraient devoir être reportés.

Pour l’instant, la situation ne semble pas grave aux Philippines, bien que le nombre de cas infectés soit en augmentation. Il est conseillé aux gens de rester chez eux. Notre communauté du Noviciat inter asiatique, tout juste sortie de la crise volcanique, devra-t-elle se préparer à une autre crise ?

L’Inde signale un nombre croissant de cas infectés / suspectés. Le gouvernement de l’Union a déclaré le Covid-19 comme "catastrophe notifiée". Nos Sœurs sont en alerte et adoptent des mesures de précaution pour éviter la catastrophe.

Le Pakistan a confirmé des cas de pandémie et, selon l’OMS, il est confronté à un grand défi pour la contenir. Les frontières sont fermées et les événements publics sont annulés. Il est évident que c’est une grave préoccupation pour nos Sœurs.

Alors que de nouveaux cas positifs au Covid-19 sont signalés au Sri Lanka, la Province reste en alerte pour faire face à toute éventualité. Le gouvernement a imposé une interdiction des rassemblements publics et des restrictions sur les déplacements ; les établissements scolaires sont fermés.

La R.D. Congo, qui est déjà confrontée à une épidémie d’Ebola depuis plus d’un an, se prépare à faire face à la pandémie du Covid-19. Le risque est grand et le gouvernement a déjà pris certaines mesures pour en empêcher l’entrée et la propagation. Nos Sœurs des deux Provinces sont vraiment concernées.

Le nombre de cas infectés est en augmentation en Afrique du Sud, une situation qui invite nos Sœurs à la prudence.

Selon les informations disponibles, alors que le Rwanda signale un cas confirmé aujourd’hui, le Burundi, le Mali et l’Afrique centrale n’ont pas signalé de cas. Puissent nos Sœurs profiter de ce relatif sentiment de soulagement et de sécurité !

En résumé, à la date d’aujourd’hui, 15.03.2020, nous avons l’image suivante !

PaysTotal des cas Total des décès
Monde
151 363
5 758
Belgique
689
4
Pays-Bas
959
12
Irlande
129
2
Royaume-Uni
1 140
21
India
90
2
Pakistan
30
0
Philippines
111
6
Sri Lanka
11
0
Vietnam
53
0
Afrique du Sud
24
0
Congo
2
0
Rwanda
1
0
Burundi
0
0
Mali
0
0
Afrique centrale
0
0
Italie
17 750
1 441
France
4 499
91

Mise à jour du rapport du CEPCM / 15.03.2020
(Centre européen de prévention et de contrôle des maladies)

Il s’agit sans aucun doute d’une situation qui appelle à un effort concerté pour maîtriser cette pandémie. Selon les mots du directeur général de l’OMS : "Il ne s’agit pas seulement d’une crise de santé publique, mais d’une crise qui touchera tous les secteurs - chaque secteur et chaque individu doit donc être impliqué dans la lutte ... nous sommes dans cette situation ensemble et c’est en restant ensemble que ce virus peut être supprimé et contrôlé", affirme-t-il.

Faisons tout ce qui est en notre pouvoir, pendant cette période de carême, pour améliorer la situation liée à cette maladie pandémique. Prions en particulier, personnellement et en communauté ; prions pour les malades, pour les personnes qui s’occupent des malades et pour tous ceux qui travaillent au contrôle de la situation et à la recherche d’un remède. Que l’Esprit de sagesse éclaire et guide tous ceux qui doivent prendre des décisions en réponse à cette épidémie !

Sr Lucy Jacob Palliam Pallithura
Bruxelles
15.03.2020


Echo du Généralat - 11/03/2020

 Le 27 février, la Communauté du Généralat a accueilli les membres de la commission chargée de trouver les moyens de favoriser l’unité et la communion entre les Provinces et Région européennes. Cette Commission de l’Unité est composée de deux membres de chacune des trois entittés. Coordonnée par Sœur Roshni Barla, cette réunion était la quatrième depuis sa création en novembre 2018.

 Une représentation scénique de la Passion de Jésus a été organisée par un groupe de bénévoles, du personnel soignant et de patients du Beau Vallon, à Saint-Servais, le 1er mars. Certains membres de la Communauté du Généralat sont allés voir cette pièce. Ce fut une représentation très créative et pleine de sens. Elle a eu lieu dans la salle des fêtes de l’hôpital, pleine à craquer.

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 En attendant d’Afrique l’arrivée des deux autres membres de la communauté internationale, Sœurs Sushila et Noreen sont maintenant occupées à apprendre le Néerlandais. La communauté de Melle les a accueillies avec joie et Sœur Martine Krichel consacre un temps précieux à les initier à une nouvelle langue. Insérées dans une communauté néerlandophone, elles ont la chance de pouvoir assimiler la langue plus facilement. Le professeur et les élèves semblent très sérieux et studieux, tandis que les Sœurs de la communauté les accompagnent avec affection et gentillesse.

 Le 7 mars, la Communauté du Généralat a eu la joie d’accueillir quelques Ursulines de Tildonk : Sr Bimla Minj, la Supérieure générale, et sa communauté. Elles ont passé quelques heures avec nous et leur présence a été source de beaucoup de vie et de joie. Un repas pris ensemble et une promenade dans le jardin ont amplifié la convivialité de la visite.


Echo du Généralat - 24/02/2020

 Nouvelles du Vietnam : Sr Suman Anima, Supérieure Régionale de la Région du Vietnam a donné quelques informations sur la situation du pays. La population vit dans la peur du coronavirus. Les écoles sont fermées, les églises sont presque vides lors des célébrations eucharistiques. Nos Sœurs ne se rendent pas sur leur lieu de travail, elles restent à la maison pour lire, faire du jardinage, de la couture…
Nous confions au Seigneur ce grand fléau causé par le nouveau coronavirus et toutes les personnes qui en sont victimes.

 La Communauté du Généralat a eu la joie d’accueillir la maman de Sr Kim-Chi Duong le 15/02/2020. Elle est venue de France rendre visite à sa fille et passer quelque temps avec la Communauté. Pendant son séjour, elle a visité la Grand-Place de Bruxelles. La Communauté a passé un bon weekend avec elle avant son retour, le lundi 17/02/2020. Nous lui disons merci pour son bref séjour parmi nous, en mère aimable, gentille et attentive. Nous lui souhaitons un bon retour en France.

Soeurs Sushila et Noreen

 Déléguée par la Supérieure Générale, Sr Deepthika Silva, Assistante générale, est partie aux Philippines le 20/02/2020 pour rendre visite aux novices du Noviciat Interprovincial Asiatique. Elle reviendra le 26/02/2020. Nous lui souhaitons un bon apostolat auprès de la jeunesse qui est l’avenir de notre chère Congrégation.

 Arrivée de deux membres de la Communauté Internationale au Généralat :
Sr Noreen Fazal, du Pakistan, est arrivée la première, le 21/02/2020, suivie de Sr Sushila Toppo, de Ranchi, le 23/02/2020. Elles ont été accueillies chaleureusement dans la communauté du Généralat qui se réjouit de passer quelque temps avec elles en attendant l’arrivée des autres membres de la future communauté. Nous rendons grâce au Seigneur pour la concrétisation du rêve de l’existence d’une Communauté Internationale en Belgique. Nous leur souhaitons la bienvenue et beaucoup de succès pour leur mission.


Echo - 10 février 2020

 La communauté du Généralat a dit au revoir à Sœur Shama Nasreen Chan le 1er février. Les Sœurs ont préparé un office de prière riche de sens et offert une messe à ses intentions pour lui exprimer leur gratitude pour son service désintéressé. Elle est retournée au Pakistan le 6 février. Nous lui adressons nos meilleurs vœux et prions pour son futur apostolat dans la Province du Pakistan.

Sr Shama allumant une bougie en action de grâce

 Le 5 février, l’Abbé Michel Christiaens, curé de la paroisse de Saint-Gilles, a organisé une rencontre pour tous les religieux et religieuses de la paroisse, notamment :

  • les Servantes de Notre-Dame de Fatima,
  • les Sœurs carmélites,
  • les Missionnaires de la Charité,
  • les Sœurs de la Charité de Jésus et de Marie,
  • les Filles de Marie,
  • les Sœurs Missionnaires Scalabriniennes,
  • les Sœurs consacrées de la Communauté du Verbe de Vie,
  • la Communauté de la Très Sainte Providence (prêtres et sœurs),
  • l’Institut séculier de Saint-Jean-Baptiste,
  • les Spiritains,
  • les missionnaires xavériens de Yarumal,
  • les missionnaires Scheutistes (Congrégation du Cœur Immaculé de Marie),
  • et une vierge consacrée.

Environ 45 personnes étaient présentes pour l’occasion. Il y avait des religieux, des prêtres et des laïcs qui aident dans la paroisse ou dans la mission. L’Eucharistie était suivie d’un repas festif. Ce fut un rassemblement très interculturel car nous venons de différents pays. Tous les participants étaient heureux de se rencontrer et de se connaître.

Célébration de la Journée mondiale de la vie consacrée à la paroisse de St- Gilles

 Sœur Lilly Pallipurathu de la province de Ranchi est à Rome. Elle suit un programme pour les formateurs organisé par l’UISG. Les cours ont commencé le 3 février et se termineront en juin 2020. Nous lui souhaitons un séjour très fructueux à Rome.

 A Kimpese, la novice congolaise Sophie-Vianney Kaj a fait sa première profession le 2 février 2020. Toutes nos félicitations, chère Sr Sophie, et nos meilleurs vœux pour les années à venir dans la vie religieuse !

Sr Sophie-Vianney Kaj

Retour au noviciat inter asiatique

Le mercredi 22/01/2020, Sœurs Fatima Peiris, Sushma Tirkey et les novices sont revenues au Noviciat Inter asiatique après une semaine à Manille et ont trouvé leur maison et leur jardin recouverts de cendres volcaniques, suite à l’éruption du volcan Taal.

Immédiatement, elles ont commencé à nettoyer la maison et ont appelé des ouvriers pour enlever les cendres du toit. Bien que quatre hommes aient travaillé toute la journée, ils n’ont pas jeté les cendres récoltées sur un côté du toit. Dimanche soir, il y a eu une forte pluie. Les gouttières étaient bouchées à cause des cendres, ce qui a fait tomber la boue et l’eau du toit à l’intérieur de la maison. La buanderie, les toilettes et les chambres des novices étaient salies par la boue. Le toit de la buanderie s’est un peu effondré.

Il y a beaucoup de dégâts qui doivent être réparés immédiatement. Sr Fatima essaie de contacter l’entrepreneur qui a construit la maison pour faire réparer et peindre le toit et la maison.

Merci de continuer à soutenir nos Sœurs et nos novices par vos prières.


Nouvelles du Noviciat Inter-Asiatique

Le volcan Taal, un volcan des Philippines, a commencé à cracher de la lave, déclenchant des tremblements de terre et émettant d’énormes panaches de cendres qui se sont répandus sur l’île de Luçon et au-delà.

Les cendres ont commencé à tomber dimanche, avec 8 000 personnes évacuées de la zone proche du volcan Taal qui est situé sur une île au sud de la capitale Manille.
Les scientifiques pensent qu’une plus grande éruption pourrait se produire bientôt.
L’Institut de volcanologie des Philippines a averti que 450.000 personnes qui vivent à proximité sont en danger si le volcan entre en éruption comme prévu.

Notre Noviciat Inter-Asiatique est à environ 15 km du volcan Taal. Nos Sœurs et novices ont évacué ce mercredi 15/01/2020 après-midi vers Manille. Elles resteront là dans une communauté de la Congrégation de l’Immaculée-Conception jusqu’à ce que la situation s’améliore.

Nous vous demandons de prier pour nos Sœurs et les personnes touchées par l’éruption de ce volcan.

Jardin du Noviciat Inter-Asiatique couvert des cendres du volcan :

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